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Revenant au fantastique qu'il avait délaissé en réalisant Ténèbres, Dario Argento signe ici une sorte de conte horrifique, envoûtant, angoissant et mystérieux, remarquablement interprété par l'étonnante Jennifer Connelly (dont c'est le deuxième rôle au cinéma). On retrouve aussi un Donald Pleasence convainquant dont le personnage va unir ses efforts à ceux de l'héroïne pour trouver le tueur. Il y a une poésie qui se dégage de cette œuvre qui me touche énormément avec le personnage de Jennifer. L'ouverture est vertigineuse avec ce cadre grandiose et la musique envoutante. Malgré un scénario un peu tarabiscoté et quelques longueurs, Phenomena reste un film d'horreur d'excellente facture ainsi que probablement le dernier grand film de Dario Argento.
soniadidierkmurgia
Comme dans « Suspiria », "Phénoména" se passe dans une école pour jeunes filles où à nouveau un tueur en série frappe sans relâche de la façon la plus sanglante qui soit à l'aide d'instruments tranchants comme l'a édicté le giallo depuis ses débuts. La mort par défenestration revient systématiquement chez Argento avec l’enfoncement d’éclats de verre dans la gorge des victimes - le plus souvent des jeunes filles. Ici l’héroïne - la très gracile Jennifer Connely vue peu après dans le très moite « Hot Spot » de Dennis Hopper- noue une relation particulière avec un vieil entomologiste joué par un vétéran du film d’épouvante le bien nommé Donald Pleasance (« Halloween », « Le village des damnés »…). Cette relation permettra à Jennifer, douée d’une capacité à séduire les insectes, de dénouer l’affaire. Encore une fois Dario Argento recourt à des acteurs anglo-saxons mêlés à d’autres acteurs italiens. Le film se laisse voir sans déplaisir mais il est souvent déroutant de se trouver face à une série de crimes sans véritable enquête. Seul le rituel des crimes semble intéresser Argento ce qui à la longue limite la portée de ses films. L’innovation vient donc de la musique puisée dans le répertoire hard-rock (Iron Malden). Pas très convaincant au final, le cinéaste semblant se répéter.
Phenomena est un bon film d'horreur italien réalisé par Dario Argento ou Jennifer Corvino la jeune fille d'une star du cinéma est envoyée par son père dans une pension en Suisse, elle se sent seule et abandonnée, d'autant qu'elle souffre de somnambulisme et laquelle se découvre un pouvoir extrasensoriel lui permettant d'entrer en communication avec les insectes.... Un bon film d'horreur réalisé par le maitre du Giallo avec une jeune actrice débutante Jennifer Connelly (dans son second film aprés l'immense Il était une fois en Amérique de Sergio Leone ou elle joue le role de Deborah jeune...) très prometteuse (la suite l'a prouvé Hot Spot de Dennis Hopper, Dark City (le meilleur) film d'Alex Proyas, Requiem for a Dream du (très surestimé) Darren Aronofsky et Un homme d'exception de Ron Howard), Donald Pleasance qui joue le Professeur John McGregor un entomologiste qui a pour ami un Chimpanzé, Daria Nicolodi, Patrick Bauchau (Le Caméléon une série où il incarne Sydney, "L'état des choses" de Wim Wenders, Panic Room (2002) de David Fincher, et la série télévisée La Caravane de l'étrange) qui joue l'inspecteur Suisse Rudolf Geiger et l'actrice Italienne Dalila Di Lazzaro sur une musique (un peu trop encombrante) de Iron Maiden, Motörhead, Bill Wyman et Goblin... cela donne un bon petit film d'horreur ou le dernier très bon film de Dario Argento.
Un excellent Giallo, peut-être le meilleur derrière Suspiria qui reste pour moi la référence. Les deux rôles principaux sont excellents (J. Connelly et D. Pleasance) pour une intrigue toujours aussi bien travaillée. L'ambiance est savamment orchestrée pour distiller au fur et à mesure l'angoisse et le mystère. Rajoutez-y une B.O audacieuse et une réalisation impeccable et vous obtenez du bon boulot!
Pour moi le meilleur film de Dario Argento. Son plus effrayant et son plus maîtrisé dans le scénario et la mise en scène, il va jusqu'au bout de ses idées et le suspense est à son comble jusqu'au dénouement final, sans parler de la bande originale avec entre autres le superbe morceau de Iron Maiden.
AMCHI
C'est mon film préféré de Dario Argento car il a su merveilleusement mélanger la poésie et l'épouvante dans Phenomena, un thriller fantastique angoissant dès ses premières minutes et situer l’intrigue en Suisse est plutôt originale car ses splendides forêts alpines et le foehn participe à l'ambiance inquiétante de Phenomena tout comme la BO (même si parfois les chansons d'hard-rock sont un peu trop décalées avec le ton du film). Et sans à proprement parler être le film le plus gore d'Argento il nous réserve quelques superbes scènes dont un final de toute beauté dans le genre. Jennifer Connely très mignonne incarne une jeune fille très attachante. Niveau scénario ce n'est peut-être pas très élaboré mais Phenomena est avant tout un film ou c'est l'atmosphère et le mystère qui priment et là Argento a remarquablement réussi son coup.
Eric C.
Dario Argento c'est un style, une patte, un genre, spécialiste des films d'horreur, souvent à petit budget, mais avec une dimension esthétique, poétique psychédélique dans la façon de filmer et la réalisation. Phenomena est un des chefs d'oeuvre du maître, sans conteste, avec sans doute plus de moyens, et une dimension fantasmagorique exceptionnelle. 30 ans après, ce film n'a rien perdu de sa force, de sa beauté, malgré les scènes d'horreur affirmées et assumées. Mais ce film comporte un plus indéniable, des plans magnifiques, une virtuosité de la caméra et une écriture du scénario inventive et cohérente. La bande son est elle aussi un des atouts du film. Mais que dire de la alors très jeune Jennifer Connelly, 15 ans, qui sublime et envoûte cette oeuvre par sa fraîcheur, sa beauté, son jeu parfait, subtil, naïf et poétique, en jeune fille qui contrôle les insectes, somnambule dans des scènes de conte fantastique d'une infinie beauté, et qui éclaire de beauté ce vrai film d'horreur parsemé de meurtres horribles et de monstres. Un film magnifique, du très grand Dario Argento, la révélation de Jennifer Connelly, un film culte.
Ensemble de saynètes plutôt grossières interprétées par des acteurs à faire mourir d’ennui, ce film tente de mêler plusieurs thèmes classiques d’horreur et de paranormal, somnambulisme, insectes, assassin de l’ombre, enfant-monstre et j‘en passe, et sombre dans une sorte d’improvisation incohérente et permanente.
Pourtant, malgré cette pénible et insolite mélasse, il faut lui reconnaitre une maitrise du suspense qui parvient à nous le faire voir jusqu’à la fin, même si on se demande encore pourquoi.
Pourtant, malgré cette pénible et insolite mélasse, il faut lui reconnaitre une maitrise du suspense qui parvient à nous le faire voir jusqu’à la fin, même si on se demande encore pourquoi.
Un nanar impardonnable.Dario Argento,à force de flirter avec,devait bien finir par en épingler un à son palmarès.Ce n'est ni un giallo,ni un film fantastique.Ou alors un mix de ces 2 genres.La jeune Jennifer Connelly,qui ne démérite pas et qui fit ensuite la carrière que l'on sait,possède dans "Phenomena"(1984)le don de parler aux insectes.Elle est aussi fréquemment en danger à cause de ses crises de somnambulisme.La menace ne demande qu'à surgir dans les prairies autour de cette pension pour jeunes filles logée dans les Alpes Suisses.Délaissant assez vite un suspense absent,Argento préfère multiplier les scènes chocs et gore aux dépens de toute logique.L'hémoglobine coule à flot jusqu'à répulsion.Les ellipses incompréhensibles se multiplient.L'interprétation des seconds rôles est pitoyable(même Donald Pleasence).Il y avait pourtant de quoi instaurer une atmosphère d'étrangeté,vite fusillée par la musique assourdissante d'Iron Maiden,complètement hors sujet.Et pour finir,cet enfant à tête d'insecte!Ridicule.Argento sombre corps et biens dans le granguignolesque.Le début de sa chute.
Shawn777
Ce film, réalisé par Dario Argento et sorti en 1985, est assez moyen. Jusque là, le cinéma d'Argento m'avait plutôt agréablement surpris, c'est donc en toute confiance que je me suis lancé dans celui-ci et j'avoue qu'il m'a rebuté. C'est ici l'histoire un peu étrange d'une jeune fille qui tente de retrouver un tueur en série en communiquant avec les insectes, et plus particulièrement les mouches. C'est certes étrange et surtout très peu crédible mais ce n'est pas vraiment ce qui me dérange car après tout, si le cinéma devait tout le temps être réaliste, on s'ennuierait ! C'est surtout ici la gestion du rythme qui n'est pas top, je me suis personnellement beaucoup ennuyé, surtout au milieu du film qui possède, à mon goût, un ventre mou dans lequel les choses sont réellement trainantes. Et puis, on n'y retrouve pas assez le style du réalisateur, mis-à-part des les premières et les dernières vingt minutes de film, qui sont par ailleurs pour le coup très bonnes. En y repensant à froid, je dirai que ce qui m'a vraiment marqué de ce film, ce sont effectivement les vingts dernières minutes qui sont à la fois dérangeantes, gores, très bien mises en scènes et surtout marquantes, tout simplement. Et je regrette franchement de ne pas avoir ressenti cette ambiance durant le reste du film qui, s'il possède certes de bonnes (et originales) idées, n'en est pas passionnant pour autant. Nous avons également quelques incohérences et puis je n'ai pas vraiment compris le choix de placer des morceaux de hard-rock un peu partout, qui confèrent au film une ambiance certes glauque mais surtout souvent inappropriée. Pourtant, jusque là, j'ai toujours été adeptes des choix musicaux du réalisateur et notamment de son choix de s'entourer du groupe Goblin pour ses films, qui ont par ailleurs encore fait ici un travail extraordinaire. En ce qui concerne les acteurs, nous avons la toute jeune Jennifer Connelly, Donald Pleasance, Daria Nicolodi etc. qui jouent dans l'ensemble relativement bien. "Phenomena" est donc dans l'ensemble un film assez original et qui possède de bonnes idées mais qui laisse trop sur sa faim.
Xavi_de_Paris
Un cran en-dessous de ses œuvres précédentes, "Phenomena" reste néanmoins du très bon Argento. On reconnaît tout de suite l'empreinte du réalisateur italien avec des éléments comme l'esthétique générale du film, la thématique du tueur ganté, l'enquête faite par des gens ordinaires et non la police, etc. Ici on est à la croisée des chemins entre le giallo et le fantastique, un peu comme dans" Suspiria" ou "Inferno". D'ailleurs, les similitudes sont grandes entre ces trois films, et "Phenomena" se présente comme un condensé de tout ce qu'Argento a fait précédemment. En moins bien, il faut le dire. La mise en scène paraît plus approximative, l'histoire assez peu crédible, et le final, qui est certes un feu d'artifice de gore et de terreur, est un peu grotesque. Pas de quoi entamer le plaisir de voir l'un des derniers grands films du maître, avec notamment des scènes de meurtre de haute intensité.
Encore une fois, Dario Argento livre un bon giallo comme il sait si bien les faire. De la bande son à la réalisation, "Phenomena" ne manque ni d'idées, ni de qualités mais l'on pourrait repprocher son intrigue un peu trop classique. Du bon Argento.
Différent de ces anciens films, Phenomena alterne le giallo et le fantastique. L'histoire est comme un conte moderne, la photographie est vraiment soignée et Jennifer Connely toute petite (et déjà mignone) qui incarne bien une sorte d'Alice dans la Transylvanie suisse. Si le film traîne en longueur on assiste à une très bonne fin bien mise en scène et assez effrayante (l'effrayant personnage de folle incarnée par Daria Nicolodi). On peut aussi mentionner la très réussie scène d'introduction où joue la propre fille de Dario. Phenomena se lit donc comme un conte moderne délaissant les effets baroques pour plus de scènes poétiques. Un bon Argento avant qu'il ne fasse plus grand chose d'intéressant.
J'ai vu Phenomena il y a quelques années et j'en avais le souvenir d'un énorme nanar. Après revisionnage en anglais, j'ai eu un peu moins cette impression (la version anglaise est étrangement correcte alors que la plupart des Argento sont nanardesques en anglais) mais le film reste quand même très en-dessous de ce qu'a fait Argento dans ces années là. On a même du mal à reconnaître sa patte tellement Phenomena ressemble à un slasher classique (et donc souvent mauvais) des années 80.
Le pitch est déjà sans grand intérêt, Jennifer Connelly peut communiquer avec les insectes. Bon. Ok ? Enfin je veux dire, en quoi ça peut être une seule seconde intéressant ? La fille qui murmurait à l'oreille des mouches en gros. Et elle est aussi atteinte de somnanbulisme qui lui permet de voir des meurtres en cours. La aussi, cette partie n'est que prestexte à la voir en chemise de nuit ! (Et souvent peu vêtue) Ce qui est assez moyen quand on sait que l'actrice n'avait même pas 15 ans à l'époque !!!
Outre le pitch très léger, on se retrouve en plus face à quelque chose sans queue ni tête. On laisse en gros une gamine de 15 ans mener son enquête alors qu'un tueur en série rode et a déja assassiné plusieurs jeunes filles. D'ailleurs, le pensionnat où est Jennifer ne ferme pas, rien. Alors certes, beaucoup de films d'Argento ne sont pas méga logiques (on se souvient que dans Opera, l'héroïne ne prévient JAMAIS la police) mais ici ça semble encore moins plausible. (On est face à une ado !)
Le film est en plus particulièrement lent avec beaucoup de personnages sans intérêt et certains acteurs sont complètement aux fraises. (Même Daria Nicolodi fait un peu n'importe quoi, c'est dire)
Pour la petite anecdote, le film inspira très largement le jeu Clocktower. (Sorti en 1995)
Le pitch est déjà sans grand intérêt, Jennifer Connelly peut communiquer avec les insectes. Bon. Ok ? Enfin je veux dire, en quoi ça peut être une seule seconde intéressant ? La fille qui murmurait à l'oreille des mouches en gros. Et elle est aussi atteinte de somnanbulisme qui lui permet de voir des meurtres en cours. La aussi, cette partie n'est que prestexte à la voir en chemise de nuit ! (Et souvent peu vêtue) Ce qui est assez moyen quand on sait que l'actrice n'avait même pas 15 ans à l'époque !!!
Outre le pitch très léger, on se retrouve en plus face à quelque chose sans queue ni tête. On laisse en gros une gamine de 15 ans mener son enquête alors qu'un tueur en série rode et a déja assassiné plusieurs jeunes filles. D'ailleurs, le pensionnat où est Jennifer ne ferme pas, rien. Alors certes, beaucoup de films d'Argento ne sont pas méga logiques (on se souvient que dans Opera, l'héroïne ne prévient JAMAIS la police) mais ici ça semble encore moins plausible. (On est face à une ado !)
Le film est en plus particulièrement lent avec beaucoup de personnages sans intérêt et certains acteurs sont complètement aux fraises. (Même Daria Nicolodi fait un peu n'importe quoi, c'est dire)
Pour la petite anecdote, le film inspira très largement le jeu Clocktower. (Sorti en 1995)
Phenomena est un film qui est souvent considéré comme le début de la pente descendante du cinéma de Dario Argento. En effet, ce film mélange le meilleur et le pire du cinéaste. D’un côté, on trouve une image sublime (même si les jeux de couleurs que l’on pouvait trouver dans Suspiria ont disparu), un rythme envoûtant et des idées très intéressantes même si on peut parfois les trouver un peu sous-exploitées
spoiler:
(on aimerait véritablement que les interactions entre Jennifer et les insectes soient plus nombreuses)
. De l’autre, on peut regretter certaines interprétations assez faibles (Federica Mastroianni dans le rôle de Sophie) et une fin ridicule. La musique présente également ces deux aspects avec un patchwork de différents compositeurs pouvant contenir le magnifique thème écrit par Claudio Simonetti mais également des morceaux hard-rocks peu adaptés aux séquences auxquelles ils s’appliquent. Phenomena est donc un film devant lequel on peut prendre du plaisir pour ensuite regretter certains choix.
. De l’autre, on peut regretter certaines interprétations assez faibles (Federica Mastroianni dans le rôle de Sophie) et une fin ridicule. La musique présente également ces deux aspects avec un patchwork de différents compositeurs pouvant contenir le magnifique thème écrit par Claudio Simonetti mais également des morceaux hard-rocks peu adaptés aux séquences auxquelles ils s’appliquent. Phenomena est donc un film devant lequel on peut prendre du plaisir pour ensuite regretter certains choix.
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