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Marc Taton (Belgique)
32 abonnés
649 critiques
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2,5
Publiée le 12 décembre 2013
Un peu de comédie, de thriller et de sauce espionnage, pour au final obtenir quelque chose de moyen et trop confus. Un rythme nonchalant et une mise en scène pas très efficace. Clive Owen et Julia Roberts sauve toutefois le côté "comédie - glamour" de cette réalisation.
Excellent divertissement dont le final est imprévisible. Jusqu'au bout on ne sait pas qui joue avec qui. Des dialogues percutants, un scénar solide, des acteurs qui ont la classe, une alchimie redoutable entre les 2 "stars", pas de gunfight, et une ambiance light très "Ocean's"... Duplicity est l'anti "Mr. et Mrs. Smith". Tony Gilroy fait décidément du très bon boulot. J'ai préféré Michael Clayton, mais les registres sont tellement différent qu'on ne compare même pas... Ah oui, et encore un sans faute pour Julia Roberts qui tourne peu, mais tourne bien.
Plus original qu'à l'accoutumé, on s'intéresse ici à l'espionnage industriel. Donc pas de missiles nucléaires volés par des méchants terrorites, "Duplicity" nous parle vaguement de pizzas et de shampooing. Je dis bien "vaguement" parce que finalement, ce n'est pas le vrai sujet du film. L'ensemble du film repose sur son duo Clive Owen - Julia Roberts, beau couple d'espions reconvertis. Le point intéressant pointé par Gilory touche à la paranoïa de ce couple. Ils ont été formés à mentir et à dissimuler, difficile pour eux de vivre une véritable histoire, nécessitant une confiance mutuelle. Sinon, "Duplicity" reste assez conventionnel dans l'ensemble tout comme l'était la première réalisation de Gilroy : "Michael Clayton". Ceci tend à nous montrer qu'il a un peu de mal à assurer la transition du stylo à la caméra. Il nous offre quand même un bon twist ending, mais il semblerait là encore que ce soit la principale idée du film. A mon avis, Gilroy a d'abord eu l'idée du twist et s'est dit après "Comment faire une histoire autour de ça ?". Ça pourrait en tout cas expliquer le creux du développement de son film. Ainsi, les nombreuses scènes de flash-back romantiques sont un peu lassants, cassent aussi le film. C'est aussi le choix de Gilroy de se tourner davantage faire la comédie romantique d'espionnage que vers le pur thriller. On a finalement l'impression de regarder un sous "Thomas Crown".
Second long-métrage pour Tony Gilroy après Michael Clayton (2007). Ici il change de registre pour la comédie romantique sur fond d’espionnage industriel où deux arnaqueurs hors pairs travaillent pour deux sociétés différentes et espionnent en binôme pour le compte d’une des deux sociétés. Le scénario tiré par les cheveux au point d’en perdre le fil parvient à éreinter le spectateur avant la fin. Fort heureusement, le film repose sur un excellent casting à savoir Tom Wilkinson & Paul Giamatti. Bien évidemment, le film ne serait pas ce qu’il est sans sa touche glamour, avec l’excellent tandem formé par Julia Roberts & Clive Owen. Retournements de situation, flashs back à foison et twist ending (!!), Duplicity satisfait mais pas dans son ensemble.
Les dialogues sont savoureux et les interprètes s'en donnent à coeur joie, mais le film s'empêtre un peu dans des complexités scénaristiques et narratives inutiles qui entraînent une inévitable somnolence du spectateur...
Un scénario pas facile à suivre, il faut s'accrocher tout le long du film à une intrigue qui aurait gagné à être simplifiée. Mais à quoi n'est-on pas prêt pour rester au contact de Julia Roberts (et sans doute de Clive Owen pour le beau sexe!) qui resplendit dans ce film comme une magnifique et resplendissante plante vénéneuse? On ne perd pas son temps.
Peut être que le style sans esbroufe de Gilroy ne fait pas assez parler de lui mais Duplicity est une bonne surprise empruntant renouvelant le film d'espionnage, le tout avec un certain humour et un vrai regard acerbe sur nos sociétés.le casting est excellent, Roberts/Owen rivalisent de charme et les seconds rôles dont Giamatti sont assez génial. Le plus gros défaut du film reste sa narration qui oblige le spectateur à penser, on 'y est plus habitué de nos jour, dans une intrigue nébuleuse mais bien écrite et assez prenante. On peut juste espérer que Duplicity puissent réveiller cette veine du cinéma Americain d'espionnage que l'on voit de moins en moins.
Heureusement qu'il y a les acteurs pour rattraper un peu tout ça. Duplicity est un film beaucoup trop chargé, qui à force de vouloir faire feu de tout bois dans tous les genres, part en cacahuète au fur et à mesure. Ni vraie comédie, ni vrai thriller, c'est un film d'espionnage aux ficelles vite éventées et à la construction à la limite de l'anarchie, au point que le spectateur a du mal à s'y repérer parmi les multiples flashbacks. Le charme de Clive Owen et Julia Roberts opère quand même, et les seconds rôles sont plutôt bien servis, mais le film s'étire en longueurs inutiles. Un peu de retenue et de simplicité eût été bienvenu.
Un film d'espionnage industriel filmé comme un film d'espionnage tout court mais qui devient vite ennuyeux, confus et parfois drôle. Le scénario tourne très vite en rond, est truffé de longueurs et les quelques rebondissements n'effacent pas les nombreux défauts. En regardant ce film, on se dit qu'on l'a déjà vu et c'est gênant pour notre attention. Finalement c'est un film moyen qui a une bonne fin.
Une réalisation très bonne avec les fameuses bulles comme pour les BD seulement l'histoire, le scénario sont un peu tirés par les cheveux et l'on sent comme un besoin de forcer les choses. Du coup, on s'ennuit un peu, ce qui n'est pas excellent pour un film de ce genre! Cependant, le jeu d'acteur est pas mal et le duo J. Roberts/ C. Owens est brillant!
Est-on de retour dans la Guerre Tiède hollywoodienne, où complexité était mère de scénarios ? Sauf que Duplicity entre aussi dans l’ère du plot twist, lequel va construire l’intégralité des rebondissements. Au cœur d’un espionnage industriel grandeur nature, c’est un script digne de Dan Brown qui se déroule en trois dimensions, d’avant en arrière, dans un bourdonnement continu et tout dialogué qui ne sera pas pour déplaire.
Mais Gilroy, habitué d’histoires en tire-bouchons, ne cherche même plus à faire comprendre le sens de ses scènes en quadruple jeu et multiples enjeux. Comme si traîner dans la queue de la comète devait nous suffire. Il faut décidément trop se concentrer pour saisir la moindre once de ce brouhaha d’ambassades, de magouilles, de shampooings et de dollars. Il ne suffisait visiblement pas d’aller de bas en haut du concept pour donner une idée de sa hauteur.
Le bon point est dans la dimension personnelle de l’histoire, le double fond qui fourre cette tapisserie de traîtrises intéressées. Clive Owen et Julia Roberts reforment un couple aussi instable qu’avec le Closer de Mike Nichols, une relation sans confiance qui est l’apologie et la dénonciation de ce surplus d’inclarté. Ils lui donnent une aura, mais le sauvent pas de ses abus.
Ce film tient la route sur deux choses, un duo d’acteurs aussi glamour que généreux et un scénario jouant sur des faux semblants. Mais le spectateur peut perdre le fil de l’histoire dans cette histoire. Cependant le film reste très intéressant.
Entre adultes consentants, Cliwe Owen et Julia Roberts sont à nouveau réunis pour cette histoire d'espionnage industriel et de coups tordus. Cette situation n'est d'ailleurs pas forcément nouvelle pour la douce Julia puisque "Duplicity" n'est pas sans rappeler "Les complices" où elle vivait une aventure pas toujours franche du collier avec le vieux Nick Nolte. Ben oui, désormais elle préfère se taper les jeunes de son âge, on peut la comprendre non ? Cette oeuvre est quoi qu'il en soit d'une construction intéressante qui surprend plus d'une fois le spectateur même si je suis pas peu fier d'avoir rapidement deviné le noeud de l'intrigue (oui, j'aime me la péter). Ce qui ne m'a pas empêché au final de trouver ce film plutôt original et un brin haletant.
Il est surprenant de constater que depuis le temps que les américains nous pondent des films d'escrocs un peu alambiqués, ils parviennent encore à avoir des idées originales. Ici, Tony Gilroy met en scène deux anciens agents secrets très sexys se débattant avec grâce dans le terrible monde de l'espionnage industrio-cosmétique. On est à la lisière de la parodie sans vraiment l'avouer et comme souvent dans ces cas-là, le plaisir du film repose sur le talent des acteurs, l'ingéniosité du scénario et la qualité du dénouement. En duo, Julia Roberts et Clive Owen surjouent juste assez pour nous amuser et les incursions d'un Paul Giamatti en roue libre sont toujours assez jouissives...