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    Portier de nuit
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    3,4
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    48 critiques spectateurs

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    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    Un film très étrange qui mêle nazisme, sexe, violence et amour bizarre. On retiendra notamment la performance de Charlotte Rampling, fabuleuse face à Dirk Bogarde, affreusement froid. La musique est simple mais accompagne plutôt bien l'ensemble. Au final, ce film reste en demi teinte notamment a cause d'un rythme assez lent, compensé par l’étrangeté de l'ensemble.
    arnaud1972
    arnaud1972

    33 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2012
    un classique des années 70 avec une charlotte rampling magnifique. Un film trouble et dérangeant sur un amour interdit entre un tortionnaire et sa victime. Trente ans aprés certaines scènes kitch frôlent le ridicules mais le fond du sujet et ce duo unique au cinèma reste à voir. Un film que chaque cinéphile se doit d'avoir vu...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2010
    Difficile de ressortir indemne de ce film-là. La romance est lourde et déroutante. L'histoire touche l'extrême en confrontant une victime et son bourreau d'un camp de concentration nazi. Ca en devient complètement sordide. Le film met mal à l'aise, surtout dans la scène où Charlotte Rampling à moitié nue danse pour les SS. On a le même sentiment mitigé dans la scène où la victime italienne propose à son bourreau une partie de pêche. La victime annonce qu'elle ne veut pas penser au passé donc les relations sont amicales comme si de rien n'était. Mais face à une telle attitude et malgré la force de caractère, difficile d'adhérer à son point de vue. En jouant sur les réactions du spectateur, le film ne fait pas dans la dentelle. Et en même temps, le film passionne. Impossible de ne pas essayer de comprendre un petit peu cette logique. Finalement, les personnages ont des réactions presque animales. L'attitude de Charlotte Rampling à la fin, attachée à sa chaîne et toujours accroupie, rampant au sol en est le meilleur exemple.
    Par contre, la mise en scène est très belle. Avec les sons et les images, la réalisatrice a souvent confondu deux scènes, l'une du présent et l'une du passé. La frontière entre l'histoire actuelle et le flash-back est parfois difficile à entrevoir. C'en est d'autant plus fort : le traumatisme du personnage est toujours aussi vif, vingt ans après. Le passé et le présent se mêlent.
    Quant aux deux comédiens rien à dire... leur talent pour faire vivre des personnages aussi cru, aussi dur en dit long.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 août 2017
    Nullement choquant, nullement subversif, ce film est simplement très très chiant. Il faut bien attendre 1 heure avant que le film démarre, puis, le rythme s'arrête au bout d'1h05. C'est affligent et plus que douteux. La reconstitution en studio des chambrées d'un camp de concentration est inadmissible. Cavani stylise ce lieu car elle ne sait pas comment faire pour représenter ce lieu cauchemardesque. Dans ce studio, Dirk Bogarde viole sa prisonnière préférée dans des scènes très gênantes. Ces scènes mettent mal à l'aise car elles sont très mal foutues. Bref, un pétard mouillé très ennuyeux à la provocation nulle et non avenue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Un film qui a beaucoup de qualité, sujet intéressant, dérangeant, provocant, ce qui fait toujours plaisir au cinéma. Les deux interprètes principaux sont excellents. La scène où Charlotte Rampling chante (qui fut pratiquement improvisée) est bluffante, elle cristallise l’ensemble du film. On reprochera tout de même quelques longueurs et le manque de suspens, on est uniquement dans la « contemplation » et donc à un certain moment, on attend la fin.
    Genevieve
    Genevieve

    8 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2024
    Détestable film où l'on voudrait nous faire croire qu'un véritable amour ( ou syndrome de Stockholm) pourrait naître entre un nazi et une juive.
    Depuis ce film, je n'ai jamais pu revoir Charlotte Rampling sur écran.
    Christine Brakhausen
    Christine Brakhausen

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2022
    Un film sublime, d’une beauté plastique époustouflante Film très critiqué et très controversé a sa sortie, les acteurs sont sublimes Cela reste cependant une œuvre magistrale de Liliana Cavani qui signe ici une de ses plus belles œuvres. Inoubliable !.
    Maryse P.
    Maryse P.

    8 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Dieu que ce film est sombre, dur, démoralisant ... et génial ! j'en avais entendu parler, mais je ne l'avais jamais vu avant hier, je suis sûre que ça m'a fait faire des cauchemars, mais je ne regrette pas de l'avoir regardé ! quelle histoire passionnante, et quel talent chez tous les acteurs, particulièrement Charlotte Rampling et Dirk Bogarde ! un film qu'il faut avoir vu, même si c'est difficile !
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    C’est étrange de se poser la question de savoir face à un film si on est dans la fiction ou dans la réalité. Ici bien que l’histoire ne soit pas anecdotique, ou une reconstitution d’un fait, tout sonne vrai dans ce film. Dans les fictions quand les sentiments sonnent justes, on est dans la vérité humaine. Si Liliana Cavani avait opté pour une reconstitution historique, elle se serait fracassée sur le mur de la vérité historique. Je ne comprends pas même le mot « fantasmagorie » employée par les critiques. Reste la réputation sulfureuse, la relation qui naît dans les camps de concentration entre une petite fille juive et un soldat SS, et qui se poursuit lorsqu’ils se revoient 15 ans après. Plus fort et plus intéressant que « la liste de Schindler », « la vie est belle », parce que très intimiste, on plonge dans cette relation dominant/dominée qui est rendue avec beaucoup de subtilités, mais surtout une forme qui décrit l’intériorité des personnages : le travail intérieur est aussi celui des officiers nazis qui pratiquent une sorte de thérapie de groupe, pour ne plus « avoir honte ». Cela semble incroyable mais pourtant ça sonne vrai. Cette femme qui revoit son bourreau est l’épouse d’un chef d’orchestre, et la musique classique ne choque pas par rapport aux soldats nazis qui assistent en spectateur à la danse de l’un d’eux. Comme si la musique n’avait aucun pouvoir de dénonciation, que l’opéra et Mozart nous statufiait dans une piété muette, et ce chef d’orchestre si lisse, ne semble absolument pas rayonner d’un humanisme qui pourrait éveiller sa femme qui choisit une relation dans laquelle elle n’est plus qu’une bête avilie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2008
    Un film que j'ai vu à l'age de 16 ans,puis revu il y a quelques années.
    Il est impressionnant,très puissant,d'une grande originalité ds la manière de filmer le sado-masochisme.
    C.Rampling,impeccable,D.Bogarde a fait une prestation extraordinaire.
    chef d'oeuvre!
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Ambiance fascinante: Vienne, 1957, Nazis, les ombres de la deuxième guerre mondiale… Tons gris-verdâtres et morales terribles. Mais cette montagne de sado-masochisme désespéré est toujours un visionnage un peu compliqué, sinistre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    (sadomasochisme + érotisme) x Fiction ÷ Histoire = Nazisme ? Equation qui met en avant un sacré problème de représentation. Peut-on utiliser les symboles les plus forts comme prétexte/contexte narratif ? C'est la question que je me suis posé en voyant ce film. En lisant à droite et à gauche quelques articles sur cette réalisatrice que je ne connaissais pas avant de voir ce film, j'appris qu'elle s'inspira de témoignages d'ex-détenues de camps de concentrations durant la second guerre mondiale pour écrire son script. Il en est sorti donc une histoire sur un sujet tabou, peut-être l'un des plus tabou du XXe siècle: une histoire d'amour entre un ancien SS et une survivante d'un camp. Après avoir vu ce film, la question du camp justement et de sa représentation, m'a profondément énervé. J'y ai vu un bordel, non un espace d'épuration. J'y ai presque vu une sorte de gentille dépravation. Je ne dirai pas que la réalisatrice nie l'histoire des camps, mais je lui reproche le grotesque de ces scènes face à l'horreur de l'Histoire. Je lui reproche surtout le fait de se servir d'un contexte pour mieux exposer la relation sadomasochiste des deux personnages principaux. Assez en vogue dans les années 70, le nazisme, symbole de mort était devenu un symbole érotique voir porno chic. La scène façon cabaret où Charlotte Rampling pousse la chansonnette, affublée d'une casquette d'officier SS et seins nus, en est le parfait exemple. Voilà donc ce que sont les nazis dans cette imaginaire 70's, l'incarnation de la débauche sexuelle. Bien que l'idée de contamination semble être intéressante au point de toucher les victimes de ce "concentrationnisme", tout ça n'est que très superficiel malheureusement. Le cheminement vers ce syndrome de Stockholm n'est jamais montré, ou seulement esquissé par flashback où l'on voit des jeux pervers entre Max le SS et sa "little girl". Scènes à mon sens gratuites, sortant de nulles part ou plutôt de l'esprit dérangé de Max qui se rappelle au bon souvenir des camps. Une scène de sodomie entre deux hommes nus, donc sans rôle (s'agit-il de deux détenus, de deux officiers, d'un officier et d'un détenu?) plante le décors. Et pendant qu'on s'encule, d'autres crèvent, hors champs. A l'image de Charlotte Rampling en tenue d'officier, l'Histoire dans ce film est complètement travestie. Comme la langue de tous ces anciens SS qui parlent Anglais entre eux. Sur ce dernier point malheureusement, ce film n'est pas le seul à céder face à un impératif commercial, ce que je ne comprendrais jamais d'ailleurs. Ce qui revient à se demander, pourquoi prendre comme cadre le nazisme, si c'est pour le dépouiller de son essence et en faire une représentation irréelle? Ce cadre aurait très bien pu être abstrait, cette histoire d'amour n'en aurait pas souffert au contraire. Portier de Nuit, malgré tout, possède des qualités indéniables et se serait donc dommage de ne pas en parler. Il y a une ambiance, nocturne d'abord, puis sans temporalité vers le dernier tiers du film qui sombre dans la folie des protagonistes. Il y a deux acteurs, souvent géniaux, bien que risibles par moment notamment Bogarde qui pousse un peu trop le maniérisme de son personnage. Puis il y a ces réunions d'anciens nazi qui très hypocritement essayent de se déresponsabiliser et de retrouver une place dans la société en effaçant toute trace de leurs passés sans pour autant abjurer leur idéologie nazi. Ce point là est à mon avis un peu traité par dessus la jambe, mais a le mérite d'être énoncé, véritable fait de société dans l'Autriche en pleine dénazification . Portier de Nuit finalement trouve un peu sa justification dans cette phrase dite par Max. S'il a choisit de travailler de nuit c'est qu'il ne supporte pas la lumière du jour, par honte de ses actes. Malgré cette honte il répétera le même schéma, incarcérant de nouveau sa "little girl" jusqu'à s'enfermer à son tour. On pourra bien sûr contre-argumenter cette critique en disant que Max est un cas isolé et ne peut incarner à lui seul le nazisme, mais sans contre point, la "partie" devient le "tout".
    lejupy
    lejupy

    2 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    j ai eté deçu par rapport a l histoire, une histoire d amour entre sado maso, pensait avoir plus de flash back quelque chose de poignant en fait par rapport au passé, je n ai pas accroché
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Une perle de L. CAVANI. Enfin en DVD. Charlotte RAMPLING et Dirk BOGARDE forment un couple parfait tout en finesse de jeu et la direction d'acteurs est omni présente dans les moindres détails. Certes le sujet est trouble mais il faut se répéter qu'il a été traité en 1974. Un prix spécial donc pour la réalisation. Jamais un tel sujet n'avait aussi bien transcrit à l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est littéralement bouleversant: L'expression d'un syndrome de stockholm poussé à l'extrême déroute et fascine.
    L'interprétation de Charlotte Rampling est excellente.
    J'ai éprouvé des sentiments assez communs que lors de la vision de La Pianiste.
    Un film sombre, dur et fort.
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