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Gérard Delteil
201 abonnés
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4,0
Publiée le 16 novembre 2013
On notera que ce film a été tourné avant Il était une fois la révolution, qui lui ressemble beaucoup. Il fait partie d'une série d'excellents westerns de Corbucci. Sans égaler Leone, sauf dans son chef d'oeuvre Le grand silence, avec Kinski et Trintignant, Corbucci est un excellent réalisateur. Ce n'est pas un hasard si Tarantino vient de lui rendre hommage avec Django... où l'on retrouve Franco Nero, qui interprète ici le rôle du mercenaire polonais, dans un style proche de celui de Clint Eastwood. On regrettera sans doute que le tableau de la révolution mexicaine ne soit pas un peu plus nuancé. Corbucci manifeste, sans doute involontairement, un certain mépris à l'encontre des Mexicains, perdus dès qu'ils n'ont plus le fameux mercenaire pour les aider. Quand on sait que Pancho Villa, ancien peone illettré, s'avéra un véritable génie militaire capable de battre des armées modernes épaulées par des spécialistes prussiens, on réalise ce que cette vision européocentriste a de prétentieux et de ridicule. On passe néanmoins un bon moment et il est remarquable de constater que le film a peu vieilli. Et la bande son de Morricone est, comme presque toujours, superbe.
Voilà un film dans la plus pure tradition du western italien, humour débridé, musique de circonstance du talentueux Morricone, bandits mexicains pour une fois pas trop pouilleux, bandits américains en dandy, meurtres à la chaîne. Sergio Corbucci réunit deux spécialistes du genre, Franco Nero en mercenaire distingué, et Jack Palance dans un rôle de pourri. Ce dernier apparaît avec une perruque de cheveux bouclés, ce qui le rend ridicule au regard de sa riche cinématographie. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il apparaît dans de nombreuses réalisations européennes. Corbucci utilise l'espièglerie et le cynisme du héros avec délice, dans le style de Clint Eastwood, avec la traditionnelle révolution mexicaine en toile de fond. L'histoire reste convenue et distrayante mais sans jamais atteindre la qualité et le génie d'un Sergio Leone. A titre anecdotique, la voix qui double Tony Musante (Paco) est celle qui double habituellement Kirk Douglas.
Un formidable western sur fond de révolution au Mexique. On suit avec un enthousiasme les aventures de Paco et sa bande qui s'évertuent à devenir des révolutionnaire tout en rechignant à abandonner le banditisme. Franco Nerro est quant à lui excellent en mercenaire aussi habile qu'amoral. La musique de Morricone et le talent du réalisateur Sergio Corbucci font le reste. Sans conteste l'un des plus grands westerns spaghetti et l'une des œuvres les plus exaltantes sur la révolution mexicaine.
Trés bon western de Sergio Corbucci avec ce qu'il faut de cavalcades endiablées, de duels, de fusillades, d'humour, de rebondissements et surtout l'excellente musique d'Ennio Morricone.
Corbucci empreinte le scénariste de Leone et son compositeur.Mais si la musique de Morricone est très bonne elle est placé n’importe ou et intervient n'importe comment dans les scènes.Si le film possède quelques idées,Corbucci n'arrive pas a le mettre en scène.Il produit une vraie série b,aux cadrages mal foutus,et aux personnages simplistes.
IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION. Les prémisses de terence Hill, un peu de Sergio Leone et la musique d'un Tarantino. Un western spagetti de qualité, bien gratiné.
"El Mercenario" me laisse assez perplexe, ce film est très inégale,certaines scènes sont très belles au regarde mais on s'ennuie ferme devant une histoire mal construite et mal orchestré. Franco Nero reste tout de même exellent, que dire de la musique du grand Ennio Morricone qui est toujours aussi magnifique et parfaite,et la scène du duel finale est juse grandiose. Mais, comme je l'ai dit, on s'ennuie tout de même énormement devant ce film et la VF est juste catastrophique ! Un western assez spécial, mais il reste à voir au moin une fois dans sa vie.
Réalisé à la fin des années 60 par Sergio Corbucci, ce western spaghetti se distingue par une BO très réussi de Ennio Morricone, par une mise en scène sans réel temps mort et possédant des séquences de fusillades assez violentes, mais aussi d'un casting franchement convaincant. Franco Nero dans le rôle d'un mercenaire cynique et Jack Palance dans celui d'un homme au service du gouvernement mexicain sont excellent, tandis que la très belle Giovanna Ralli interprète avec talent une femme à fort caractère. Un bien divertissant western, mais qui aurait tout de même mérité de posséder un scénario un peu mieux construit.
Un bon vieux "western Zapata", sur fond de révolution mexicaine. Le duo Nero-Musante fonctionne à merveille, tandis que Jack Palance campe un salaud de haute volée. On a ici tout ce qui constitue le western spaghetti, avec des duels magnifiques, des gros plans sur visages marqués, et une femme qui joue ici plus qu'un simple rôle de faire-valoir. Un bon Corbucci, assez peu connu ceci dit, mais qui vaut le coup qu'on y jette un oeil.
Un des meilleurs spaghetti pour le spectacle. Rythme, effets de surprise, idées de mise en scène, insolite et baroque des personnages et des situation, humour… : tout y est et Sergio Corbucci est au mieux de sa forme. Pour la réflexion politique, l’affrontement et les ambiguïtés de la cupidité et de l’idéalisme, il a fait mieux et d’autres réalisateurs de westerns italiens aussi (Solima par exemple). Le « Polak » n’est qu’un bloc de vénalité, Paco un simple bandit sympathique dont on se demande bien en quoi consiste la conscience révolutionnaire. Pas assez de vrai complexité donc. Mais c’est très plaisant à voir, très pétillant et talentueux.
Franco Nero toujours aussi fade sosie de Terence Hill... Un spaghetti solide mais qui est trop léger. La "révolution" manque cruellement de base solide pour créer un temps soit peu d'intérêt. Heureusement Morricone réalise la BO et Sergio Corbucci reste sans doute le meilleur après Leone... Quelques superbes moments parsèment le film notamment le duel final avec le clown. La violence et l'érotisme restent trop en surface, on en prend pas assez dans la vue pour vraiment convaincre. Un bon western mais on reste sur notre faim malgré des scènes certes très réussies.
Magnifique western de Sergio Corbucci qui atteint ici quasiment la puissance de Leone , on se laisse emporter par ce film sauvage aux scènes d'action d'une fluidité surprenante pour l'époque. Tout y ait bravoure, lâcheté, cynisme et héros charismatique avec Franco Nero excellent dans la peau du Pollack. Sans oublier la musique. Les fans du genre devraient se régaler avec Le Mercenaire.
Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu un film avec un tel souffle épique! Un film vraiment jouissif, porté par une des meilleures compositions de Morricone, de très beaux plans au passage, Franco Nero plus charismatique que jamais, et un cynisme tout de même présent, Corbucci oblige (cf le duel avec le révolutionnaire désormais clown). On remarquera le contraste d'ambiance entre Le Grand Silence, réalisé par le même Corbucci en 1968, western à la noirceur abyssale, et celui-ci, réalisé un an plus tard, où chaque mort semble festive... Vous l'avez donc compris, c'est un des meilleurs spaghetti, alors n'hésitez pas!
Comment ça ? Je suis le premier à écrire une critique sur ce film de Corbucci... Du grand spectacle avec Franco Nero en mercenaire, Thomas millian en révolutionnaire douteux, Jack Palance en homo à bouclette...Morricone à la musica... ...du grand Western Spaghetti...y'a aussi Companeros du même réalisateur...plus de 500 westerns européens ont été tourné...Let's go...