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didbail
31 abonnés
514 critiques
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2,5
Publiée le 8 octobre 2019
Un film réalisé à la va-vite, sans axe de mise en scène bien établi. Un peu d'humour, quelques scènes de mitraille, mais l'ensemble manque de rythme et d'unité. Et les acteurs manquent de charisme. Il y a pourtant 2 ou 3 jolies idées. Mais ça fait peu. Il vaut mieux revoir le Grand silence du même réalisateur et tourné à la même époque.
Depuis ‘’Pour une poignée de dollars ‘’ je vois de temps en temps un spaghetti western en espérant y trouver du cinéma et non ce spectacle et cette musique exclusivement fabriqués pour séduire en s’appuyant sur nos mauvais sentiments que nous avons tant de mal à chasser. Ma seule bonne surprise en 50 ans fut Keoma justement pour l’originalité et l’unité de sa mise en scène. El mercenario n’est pas le pire d’entre eux grâce à la présence de deux acteurs irréprochables et à fortes personnalités…Jack Palance étant lui au dessous de tout. Quelques belles séquences avec Franco Nero en solitaire accompagné par les sons qui rendirent célèbre Ennio Moriconne. Quelques moment d’humour comme la comparaison sur une femme nue, au lit de dos, entre la politique et ses fesses ou lorsque le ‘’polak’’ fredonne un air de Chopin. Giovanna Ralli demeure bien jolie mais souffre d’une mauvaise direction du réalisateur qui est loin d’être Rossellini ou de Sica.
Western spaghetti qui se range dans la comédie comme Le bon, la brute et le truand (qui ont des nombreux points communs). La mise en scène de Corbucci n'est pas à son apogée mais reste de grande qualité. Il est d'ailleurs tourné en anglais contrairement à d'autres westerns de Corbucci. Il est peut être le film le plus américain du cinéaste, son regard étant donc moins marquant. Les personnages et l'intrigue rappelant d autres westerns, cela fait qu'il est moins original. Que des petits défauts mais mon avis est surtout orienté par le fait que je suis moins porté vers ce sous-genre du sous-genre du western. C'est donc logique que je le passe en dessous d'un Django.
Un western Zapata de qualité réalisé par Sergio Corbucci, grand disciple de Sergio Leone. Les 2 acteurs principaux (Franco Nero et Tony Musante) sont excellents, Giovanna Ralli est magnifique et le thème musical du génie qu'est Enio Morricone est une nouvelle fois dément et donne des frissons comme jamais. La révolution mexicaine, toile de fond de ce genre de film, reste une période à part dans le monde du western, loin des chefs d'oeuvre d'Hollywood, mais force est de constater que Corbucci maîtrise parfaitement son sujet. Et ici, le contraste avec ses films précédents, "Django" et "Le grand silence", tous 2 des références, est absolument incroyable : il est presque aussi festif que ces derniers étaient déprimants.
Il Mercenario, impressionné par les talents de Sergio Corbucci lors du Grand Silence, je l'ais été particulièrement pour son dont de se rapprocher des gens et de les faire "cracher" tous ce qu'ils ont à dire, si ils disent du bon, ils auront sûrement la chance de rester en vie encore assez longtemps, par-contre, si ils se plantent, ils sont immédiatement exécuté. Voila comment Corbucci fait passer plusieurs message dans ces films, la nous avons une oeuvre révolutionnaire dénonçant les idéologies et les classe sociales. Pour son deuxième film en présence de Franco Nero, le deuxième Sergio nous offres une oeuvre plus "étoilée", plus "éclairée" et plus ouverte au monde extérieur que ces précédents films sombre et glauques à souhait, en ce qui me concerne, j'ai apprécié ce changement, tant que le travail de scénario et de mise-en-scène est toujours bon, que l'intrigue se base sur un personnage haut en couleur (et pour cela Franco Nero est parfait), que les éléments du western originale y sont et surtout la présence de lentes scènes d'actions bien poussiéreuses sur une magistrale B.O signé Morricone, et comme c'est bien le cas, ça fait que je ne suit pas déçut du résultat et je vous conseil vivement de le voir, vous cinéphile fan de western.
Un spaghetti al dente !..... Qui influencera Il était une fois la révolution de Sergio Leone. Juste un peu moins grandiose que celui de Leone mais Corbucci fait parti de la bande.... on voit aussi à travers les bastons, ses futurs films avec le tandem Hill-Spencer. Et la musique du Maestro
Un des meilleurs western spaghetti des années 70, du grand Sergio Corbucci. La musique de Morricone (une de ses plus réussies) est tellement géniale qu'elle sera réutilisé par Tarentino dans Kill Bill, telle, même pas réarrangée. Le scénario préfigure "il était une fois la révolution" de Sergio Leone. Enfin les acteurs en font des tonnes, notamment Jack Palance en méchant frisoté (ainsi que le cabotin italien de service).
Un bon vieux "western Zapata", sur fond de révolution mexicaine. Le duo Nero-Musante fonctionne à merveille, tandis que Jack Palance campe un salaud de haute volée. On a ici tout ce qui constitue le western spaghetti, avec des duels magnifiques, des gros plans sur visages marqués, et une femme qui joue ici plus qu'un simple rôle de faire-valoir. Un bon Corbucci, assez peu connu ceci dit, mais qui vaut le coup qu'on y jette un oeil.
Voilà un film dans la plus pure tradition du western italien, humour débridé, musique de circonstance du talentueux Morricone, bandits mexicains pour une fois pas trop pouilleux, bandits américains en dandy, meurtres à la chaîne. Sergio Corbucci réunit deux spécialistes du genre, Franco Nero en mercenaire distingué, et Jack Palance dans un rôle de pourri. Ce dernier apparaît avec une perruque de cheveux bouclés, ce qui le rend ridicule au regard de sa riche cinématographie. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il apparaît dans de nombreuses réalisations européennes. Corbucci utilise l'espièglerie et le cynisme du héros avec délice, dans le style de Clint Eastwood, avec la traditionnelle révolution mexicaine en toile de fond. L'histoire reste convenue et distrayante mais sans jamais atteindre la qualité et le génie d'un Sergio Leone. A titre anecdotique, la voix qui double Tony Musante (Paco) est celle qui double habituellement Kirk Douglas.
Après la sortie de son chef-d'oeuvre à savoir le Grand Silence, Sergio Corbucci offre sa vision de la révolution mexicaine avec un regard assez ironique dans El Mercenario. Cependant, après un début plutôt convaincant, le film s'essouffle assez vite et manque de suspense et d'enjeux malgré la présence de quelques bonnes scènes d'action. La musique de Ennio Morricone est de grande qualité, mais elle est utilisée de manière disproportionnée. Franco Nero ne parvient jamais à renouer avec le côté charismatique et fascinant que son personnage possédait dans Django. Il n'est guère aidé par la présence plutôt insignifiante de Tony Musante qui passe une bonne partie du film à rire bêtement. Jack Palance, lui, se révèle trop en retrait et, à vrai dire, assez ridicule avec cette perruque bouclée. En vrai, le meilleur acteur du film reste Giovanna Ralli, incarnation de la conscience des deux héros. Haut en couleur, El Mercenario reste assez sympa à visionner, sans être du niveau d'un western de Leone, ni du Grand Silence ou de Django. Un film correct.
« El mercenario » (« Il mercenario ») est un film de Sergio Corbucci réalisé après le bon « Django (1966) et sortit en Italie la même année que le très bon « Le grand silence » (1968). Autant « Le grand silence » était un excellent film sombre et déprimant tourné en pleine neige, autant « El mercenario » est un film explosif qui se déroule en pleine révolution dans des décors désertiques. L’histoire, qui tourne autour d’une très grosse d’argent (et la convoitise qu’elle génère) est portée par trois acteurs principaux : Frank Nero, une sorte de clone empâté de Terence Hill moins le sourire, Tony Musante, le révolutionnaire un peu nœud-nœud un brin excité et Jack Palance dans un rôle débridé de méchant impayable avec ses bouclettes, rien que pour cela, le film vaut son pesant d’or. Comme à son habitude, Sergio Corbucci ne fait pas dans la dentelle : explosions, mitrailleuses, fusillades… Ce qui est plaisant chez ce réalisateur, c’est qu’il ose tout. C’est foutrac, parfois confus, mais divertissant. Sans oublier la BO d’Ennio Morricone. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un bijou par Sergio Corbucci. Il s'agit d'un western tortillas c'est-à-dire où il y a un gringo interprété par Franco Nero (dans le rôle de Sergei Kowalski) qui aide des révolutionnaires incultes et et analphabètes à grandir, intellectualiser, piloter la révolution contre des patrons et leur exploitation des pauvres, qui les traitent comme des esclaves. Évidemment Franco Nero, dit Le Polac, fait ceci pour de l'argent, sinon il ne fait rien du tout et est indifférent à tout ce qui l'entoure. Il y a donc cette histoire qui par moment questionne ces révolutionnaires avec ironie sur ce qu'est la révolution et les réponses sont toujours hilarantes. À la tête des révolutionnaires, il y a Tony Musante, alias Paco Roman, qui comprend que Le Polac peut l'aider, lui le péquenot qui se retrouve par un quiproquo à la tête d'un groupe de révolutionnaires. Franck Nero est poursuivi par Jack Palance qui fait le rôle du Bouclet, un homosexuel qui adore torturer et dont nous ne comprenons pas vraiment la motivation, car elle n'a pas à l'air très pécuniaire, mais ce n'est pas grave. Cela amène un certain nombre de scènes sympathiques au film. Film très riche d'ailleurs avec une multitude de séquences et de scènes pour aller du point de départ jusqu'à l'arrivée. Voilà un superbe scénario qui pourrait être refait. Le film est intéressant pour la relation entre Franco Nero qui fait le mercenaire qui ne travaille que pour l'argent, mais qui est cultivé et le péon, l'analphabète et inculte, mais pas si bête que cela qui sait employer et utiliser les qualités et compétences de Franco Nero. Puisque la relation est très bien construite et fait toujours progresser l'histoire et leur relation n'est pas sujette à humour pour amuser comme les buddy movies des années 80/90. Ajoutons la présence de Giovanna Ralli, ce qui enrichit la plastique du film, qui a un personnage qui évolue en dehors des clichés des personnages féminins.