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    The Tree of Life
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    2 021 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2011
    Film sans grand intérêt. Je cherche encore le pourquoi du comment d'une Palme d'Or. Et qu'on vienne pas me dire que ce film ressemble un tant soi peu au chef d'oeuvre " 2001, l'odyssée de l'espace. Même le 20 heures avec Laurence Ferrari est moins soporifique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Voilà un film comique qui se méconnait ! Il faut avouer que j'ai bien ri avec mon amie en voyant The Tree of life. Sans la moindre explication, on assiste à une succession d'images des plus insolites : une rivière, une forêt, un volcan en ébullition et au milieu de tout ça, parachuté dans l'espace scénique, un dinosaure (et oui, vous ne rêvez pas un dinosaure! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt?). Quant à l'histoire (et non, ce n'est pas Jurassique Parc), elle est des plus insipides. Une histoire de famille américaine avec un père un peu stricte et une mère aimante. Sauf que pour comprendre ce qui se passe dans cette famille, il ne faut pas compter sur les dialogues. A vous d'imaginer ce qui peut ressembler à un drame ou à une aventure : peut-être le vol d'une chemise de nuit signe-t-il le départ d'une enquête? En fait je ne vois pas l'intérêt de traiter de cette famille moyenne américaine : trop banale, à mon goût d'autant qu'il n'y a presque même pas de scène émouvante (l'émotion peut parfois pallier au manque d'action). Bref un film qui se veut poétique ou métaphysique mais qui n'en a malheureusement que la prétention. A voir cependant si vous êtes entre amis et que vous vous évertuez à commenter les images juste pour rire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    Une expérience rare, onirique et méditative livrée avec une profonde bienveillance sur les questions complexes du deuil et de la réconciliation familiale. Comme si la contemplation des mystères de la nature nous permettait d’accepter notre propre finitude et de cheminer pleinement vers l’apaisement...
    sk8pe
    sk8pe

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2012
    Rarement cu une daube comme ca!! au bout de 20 minutes totalement décousu j'ai commencé a accéléré pour voir si tout le film était comme ca. Et finalement oui!!!

    En fait il s'agit pas vraiment d'un film, plutot d'une suite d'image avec une musique, un peu comme un clip

    bref, de l'énome daube, et pourtant je suis pas du genre difficile!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2011
    Étant très amateur des précédents films de Malick, je me précipite à l'avant première telle une pucelle à un concert de Justin Bieber, mettant ainsi à l'épreuve mon hétérosexualité en regardant un film de plus de deux heures avec le beau Brad. Je ne sais pas vraiment par où commencer, si j'avais vu ce film à 16 ans, âge vers lequel j'ai commencé à m'intéresser au cinéma, j'aurai sans doute sorti mon sexe et effectué les mêmes mouvements avec ma main droite que Malick avec sa caméra durant tout le film. Sauf que je n'ai plus 16 ans.
    Le film est regardable pendant une petite heure je dirai, on se tape la naissance du monde, avec une belle musique de Desplat, bien qu'un peu trop "je souligne bien pour que tu vois à quel point c'est mystique", et Malick qui fait un concours avec lui même sur le nombre d'arbre en contre plongée qu'il va réussir à filmer. Très intéressant.
    Le film c'est que ça, Malick qui filme toujours de la même manière ses personnages, mettant ici et là des images dignes d'un fond d'écran, c'est beau, mais vide (comme par exemple les images prisent par Hubble, qu'on a tous déjà vu 150 fois, qui sont censés être au commencement de l'univers, là je dis, bon ok c'est beau, mais mec tu es pas censé être un perfectionniste ? tu sais bien qu'à l'époque ce n'était pas comme ça non ? que ça ne pouvait pas être ces images là ?). Tous les plans sont en général très courts, branlant, on se tape le soleil sur les 3/4 des plans, tout est dont à contre jour ou presque… Alors on va me dire, oui mais c'est poétique, mouais non…
    Je veux bien qu'on prenne Malick pour un génie, mais là ce mec fait exactement ce qu'on attend de lui… Aucune surprise. On a vite fait des étoiles, quelques dinos, des tas de beaux plans, la photo du film est magnifique, et la musique aide vraiment à les rendre belles, ça colle bien… Mais rien au final qu'on ait déjà vu dans ses deux précédents films. On se retape une très belle scène sur la balançoire, mais je l'ai déjà vu dans la ligne rouge… ça n'apporte plus rien… Bon on pousse la métaphysique (enfin on fait croire que s'en est) un peu plus loin… On parle de Dieu, blablabla… Je pense qu'on peut vraiment adorer.
    Seulement, ça m'énerve, même si comme dit la première heure je la trouve plutôt sympa, on voit Penn (apprenez à l'oublier vite, on ne le voit plus jusqu'à la dernière scène), et c'est beau, pas émouvant ni poétique, mais beau.
    Ensuite on a toujours filmé de la même façon un père qui est dur avec ses enfants… pff
    La partie sur l'enfance je la trouve lourde, sans subtilité (au début la madame nous dit, qu'il y a la voie de la nature et la voie de la grâce, le papa et la maman, que c'est bien trouvé… (ironie)). Malick n'arrive pas à capter cette enfance, il n'est pas Truffaut ou Pialat, le réel il ne connait pas, du moins pas celui là. On va me dire oui, mais c'est pas un film sur l'enfance, pardon mais lorsqu'on filme 1h30 sur des gosses ça peut déjà être un film sur l'enfance, du moins en partie.
    Et puis tout va trop vite il ne pose jamais sa caméra. Il n'est pas dans la réel, il est dans ce qu'il pense être sa poésie, sans philosophie…
    J'ai même pas envie de dire, on aime ou on aime pas, ce film m'emmerde, j'ai presque envie de ne pas l'avoir vu pour garder en tête l'idée de Malick qui filme deux corps s'aimer et se désirer dans le Nouveau Monde.
    Et puis ce côté "je suis trop un artiste" m'énerve au plus haut point. Son film ne propose rien et il a je ne sais pas combien de temps de retard. Il a fait quoi pendant tout ce temps ? à peu de choses prêt Duke Nukem Forever sortait avant lui.
    J'ai l'impression que le public de Malick a joué à Satan lorsqu'il tente Jesus dans le désert, et qu'il s'est laissé tenter, pourtant on dit bien qu'on ne met pas Dieu au défit, voilà ce que ça donne. (pas que je prenne Malick pour dieu hein)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2012
    The Tree of Life , c'est véritablement un pur enchantement mais à tous les sens du terme . En effet , ce long-métrage est avec Melancholia de Lars von Trier , un grand choc de l'année cinématographique de 2011 . Terrence Malick , on le connaissait pour sa merveilleuse Balade sauvage avec Martin Sheen et Sissy Spacek narrant la fuite d'un jeune couple dans la nature , dans l'ailleurs . Ici , Terrence Malick reprend ses thèmes de prédilection ( la nature , l'amour , la grâce , l'entraide , la famille .... ) ce qui lui permet d'un des plus beaux films de l'histoire du cinéma . The Tree of life se situe au sein de la famille O'Brien , une famille américaine des années 1950 composée d'un père ( l'admirable Brad Pitt ) , d'une mère ( la sublime Jessica Chastain ) et de trois enfants ( les surprenants et très talentueux Hunter McCracken , Laramie Eppler et aussi Tye Sheridan ) . Commençons par aborder justement cette famille : elle est passionnante et très intéressante car si forte et authentique , vraie . Elle est sublimée par la caméra du cinéaste d'une précision remarquable et ce dans des gestes simples mais terriblement bouleversants à l'écran : une mère embrassant ses enfants au coucher de ceux-ci , des enfants recevant des présents de leur père , la mère jouant dans un jardin avec ses trois garçons . Tout est épique dans ce chef-d'oeuvre magistral . D'autres séquences sont belles et extraordinaires comme le moment où Brad Pitt examine avec amour les pieds de son fils qui vient de naître . Terrence Malick adopte dans le film une idée formidable : celle du chemin de la grâce et celui de la nature comme fils conducteurs d'un idéal de vie qui est la propre vision , la propre recherche du cinéaste : la recherche du divin , du mysticisme . Une oeuvre essentielle et bouleversement intense .
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2013
    Comment résumer The Tree of Life de Terrence Malick simplement ? Conte de la vie mélangeant aussi bien le quotidien d'un enfant sous l'autorité de son père que les origines de l'Univers, le film est assez complexe de première nature, puisqu'il se cache derrière une mise en scène typée cinéma indépendant et met à jour l'absence apparente de lien entre les deux thèmes. En compagnie d'acteurs inspirés -les performances de Brad Pitt, de Jessica Chastain et du jeune Hunter McCracken sont impressionnantes-, le spectateur se voit mené dans un périple initiatique, de l'intérieur, où il divague au gré de l'imagination du jeune character. Une réalisation intéressante, davantage proche de la sociologie infantile que du mystère scientifique, qui doit toute sa réussite à ses acteurs.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2011
    La partie centrale de The tree of life, qui nous montre un enfant grandir entre des frères confiants, un père sévère et une mère aimante (magnifique Jessica Chastain) offre probablement les plus beaux moments de cinéma de cette année. Non seulement la virtuosité de Malick y est portée à un suprême niveau, mais on ressens physiquement toute une palette de sensations : la peur, l'émerveillement, la honte, le désespoir, la sensualité, la colère, l'amertume, la cruauté, l'incompréhension, l'éveil des sentiments. Cette partie est tout simplement éblouissante, parsemée de scènes irréelles (la mère vole en dansant, on la voit dans un cercueil de verre) et d'autres terrifiantes de réalisme (un garçon se noie, le père licencié erre dans l'usine, quelqu'un fait un malaise au second plan). Si vous étiez prêt à lire un long article (mais vous ne l'êtes pas), je pourrais écrire 3 pages de commentaires sur toutes les implications scénaristiques, biographiques, esthétiques et psychologiques qui font de cette partie un moment de cinéma qui restera dans la mémoire des cinéphiles.
    Cette partie mérite donc 5*.

    Malheureusement il y a le reste. A propos de la partie cosmos/dinosaures, je ne suis pas aussi critique que la plupart. J'ai trouvé qu'elle entrait en résonance avec l'histoire de la famille de multiples manières, oniriques et anecdotiques (les enfants trouvent un os de dinosaure, il écrivent le mot volcan, la rivière est toujours la même). L'instant de la mort de l'enfant peut être vu à travers le prisme de la création de l'univers comme à la fois insignifiant et primordial. Cette partie aurait pu être plus courte, c'est vrai.

    Le premier passage avec Sean Penn m'a bien plu aussi. La vie dans le gratte-ciel est montrée comme dans un rêve, et les souvenirs d'enfance viennent contaminer la réalité d'une superbe manière.

    Pour ma part, ce sont les scènes finales qui m'ont gâché le plaisir : niaisement new age, sans émotions ni inventivité. Le film se termine sur une note vraiment vulgaire et plutôt désagréable.

    Je ne me suis absolument pas ennuyé. Trois personnes sont parties avant la fin et quelques excités ont applaudis à la fin, cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu ce double effet en salle, typique des films cultes. Une expérience de cinéma intense bien qu'imparfaite. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    Cinquième film de Terrence Malick cinéaste aussi talentueux que rare, « The tree of life » palmé à Cannes, nommé et souvent récompensé dans de multiples festivals réuni en deux heures trente tout ce qui fait le cinéma de ce réalisateur. Ode à la famille nimbée de spiritualité le film conte, avec la poésie qui fait la signature de Malick, les relations tumultueuses entre un père autoritaire et un fils qui se rebelle au début de l’adolescence devant cet homme plein de principes qu’il juge hypocrite et dont l’attitude presque violente face à une mère adulée le met en colère. Déstabilisant pour ceux qui aiment un cinéma moins aboutit formellement et plus lisible dans ces intentions, le film rassemble tous les partis pris esthétiques et narratifs qu’affectionne le cinéaste. L’histoire simple en soi n’est pas racontée de façon linéaire et laisse le spectateur faire le travail de synthèse, les grandes lignes sont suffisamment explicitées et de nombreux moments laisse ce dernier trouver sa propre interprétation, comme le ferait tout artiste plasticien ou tout poète dans son oeuvre. La musique entièrement classique porte la puissance picturale des images, longs plans sur la nature et sur les visages des protagonistes. Peu de dialogues nourrissent le film, ils ne sont d’ailleurs pas vraiment essentiels au système narratif dans l’œuvre du cinéaste où les silences et les émotions sur le visage des personnages suffisent à faire passer toute la signifiance d’une action ou d’un moment. Plus absconse que les œuvres précédentes ce film fait pourtant preuve d’une poésie presque lyrique qui, pour celui qui s’y penche, ne nuit pas à la compréhension de la dramatique. Brad Pitt producteur et acteur principal donne une prestation vraiment convaincante dans son épure et qui fait écho au travail du jeune Hunter McCraken bluffant de naturel et de sincérité. Jessica Chastain, que personnellement je découvrais dans ce film, habite de façon puissante le personnage de cette mère aimante et effacée qui est déchirée entre son amour pour cet homme autoritaire et sa volonté de protéger ces fils des excès de son rigorisme. Une œuvre envoûtante qui pour ceux qui aiment le cinéma de Malick est un doux moment de grâce poétique, mais qui risque malheureusement de déstabiliser ou décevoir un public habitué à des systèmes narratifs plus simples à la poésie plus discrète. Pour moi un très bon et grand moment de cinéma à ne rater sous aucun prétexte.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2011
    Un peu plus d'un siècle de cinéma et pourtant personne ne s'était attendu à une telle puissance et une telle richesse le temps d'un film.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2011
    C'est la Genèse selon Terrence Malick.
    Monsieur Terrence Malick doit se poser des questions quant à son verre à trois quart vidé.
    Ce film ressemble fortement à l'Odyssée de l'espace de Kubrick, le même genre.
    Certes sur arte il y a énormément de film d'art et d'essai filmés par des bobos, mais tous ratés ou complètement nuls.
    Par contre il faut reconnaître que Terrence Malick et Kubrick sont des maîtres de genre, et certes j'adhère complètement.
    Donc du génie, un magnifique film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2011
    Le dernier film de Terrence Malick constitue la meilleure surprise cinématographique du début du siècle. On pourra certes lui reprocher, et par présomption, l'impossibilité de raconter ce qui n'est pas racontable de l'Homme. Mais n'est-ce pas une preuve d'humanité que d'essayer de comprendre ce que nous ne pouvons pas ? Le film est notre limite, et son abstraction la nôtre. L'erreur serait de prendre le long-métrage comme étant un message catholique, ce qui serait maladroit, car il embrasse plus que la religion : il est la recherche d'une harmonie cosmique et mystique entre l'Homme et l'infini qui l'entoure. C'est l'union des contraires, de l'Homme fini et de l'infini, confrontation directe entre l'essence et la matière. Tenter de raconter le Monde, tel que la prétend le réalisateur, n'est pas se confronter à Dieu ou à une chose qui nous dépasse, c'est arriver à prendre conscience que nous sommes dépassés. C'est une humilité à l'échelle humaine, et pas nécessairement religieuse, car modérée et universelle. A l'heure d'aujourd'hui, dans un univers qui tend à l'artifice et au paraître, au pouvoir et à l'argent, The Tree of Life est l'espoir d'un monde qui n'a jamais existé et qui n'existera jamais, mais dont le dernier souffle est de nous faire comprendre qu'il existe la vie. Ainsi, interpréter ce chef d'oeuvre est une gageure autant que ne l'est son sujet, son traitement et sa finalité. Méditer, de nos jours, semble inutile ; philosopher aussi. Terrence Malick pulvérise les contraintes de notre temps ; et nous le suivons avec espoir et désespoir, entre raison et imagination, dans cette quête du Temps Perdu. Une espérance pour l'être humain, un miracle pour l'Art.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2013
    Terrence Malick m'a souvent agacé par son désintérêt pour le récit et un ésotérisme mystique en revanche souvent sauvé par une réalisation au minimum maîtrisée, fréquemment magnifique et par éclairs virtuose. The Tree of Life se proposait en quelque sorte de porter à la puissance dix les intentions de son réalisateur, tentant de verser dans le cinéma pur, de se libérer des contraintes narratives classiques pour finalement ne mettre en image que les obsessions du cinéaste américain. Et finalement, cette intensification jusqu'au-boutiste de ce qui m'irritait, au lieu de me dégoûter pour de bon, m'intriguait. Après tout, si Malick échoue à chaque fois ou presque, en gâchant sa narration par refus de se débarrasser de ses dérives métaphysiques, pourquoi tout simplement ne pas se concentrer sur celles-ci et purifier une oeuvre qui se transformerait du même coup en l'essence du cinéma Malickien. C'est plus ou moins ce que se permet le réalisateur de La Ligne Rouge, abolissant les contraintes usuelles, notamment en sabotant un récit réduit au plus simple appareil ou en s'autorisant des dérives naturalistes qu'on ne retrouve nul part ailleurs. Le produit final est paroxystique, beau et pour le moins marquant. Ce qui s'explique en premier lieu par une caméra d'un placement juste, très juste, qui enfin se révèle à moi comme celle du grand cinéaste que je ne voyais quelquefois que par intermittence jusque là. Les images de Malick amènent métaphore sur métaphore, rendant Tree of Life élitiste comme jamais. Au final, découle de cette puissance symbolique une jolie oeuvre sur la vie et le forgeage de l'âme humaine. Problème, et non des moindres, Malick repart du pied habituel, le gauche apparemment, et cuisine à nouveau une tambouille fumante quant au rôle de Dieu. S'il est un grand cinéaste et sait amener des idées, il est bien plus médiocre philosophe et éprouve toutes les peines du Monde à les distiller, les mettre en place et les agencer. Il les sert sans retenue, pas toujours avec finesse. Il faut s'accrocher pour tout saisir, bien interpréter (son film est comme souvent si complexe qu'il peut sans mal conduire à des interprétations biaisées ou même presque contraires), et voilà qui n'est pas la marque d'un cinéma bien dosé. D'autant que dans le fond, son message est d'une mièvrerie religieuse quelque fois assez aberrante. En revanche comme je l'ai dit, visuellement et au niveau technique, on effleure la grâce divine que Malick essaye désespérément de nous dévoiler depuis maintenant cinq long-métrages. Au passage, félicitations à Jessica Chastain, très sensible, et regrets peinés à Sean Penn, totalement sous-utilisé (un autre des défauts de l'indécrottable Malick, le gâchis impardonnable de castings souvent affriolants). Enrevanche, Brad Pitt est d'une justesse absolue (avec Moneyball, l'année 2011 nous aura dévoilé un Brad très inspiré). D'ailleurs j'ai du mal à me l'expliquer (peut-être est-ce parce que l'acteur avait déjà livré une prestation monstre sous une caméra contemplative, celle d'Andrew Dominik dans Jesse James), mais Brad Pitt chez Malick, ça m'apparaissait vraiment comme une évidence. Au final, The Tree of Life est au moins une très belle histoire de vie, décrivant à merveille la longue route qu'elle est et son mouvement incessant. Mais si Malick connaît bien les hommes et les filme avec talent, je n'adhère toujours pas aux délires qui le prennent dès lors qu'il tente d'explorer un niveau de conscience ou de spiritualité supérieur. Décidément voilà un réalisateur qui ne veut toujours pas m'autoriser le plaisir de lui adresser des louanges. Une Palme d'or 2011 néanmoins pas usurpée d'un point de vue esthétique. Marquant mais imparfait.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2012
    La CATASTROPHE!!! J'ai réussi à tenir jusqu'à la fin mais ce n'est pas le cas de la moitié des spectateurs de la salle! Un film inutile, réalisé sous l' emprise de stupéfiant? Des heures d' images inintéressantes destinées aux prétendus "intellectuels" de Cannes. Mais si vous êtes une personne normalement constituée passez votre chemin!!!
    bizzzz99
    bizzzz99

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Ce film ne mérite pas une étoile, disons la moitié pour la bande et l'électricité.
    Un ennui mortel, comment décerner une palme à un navet pareil...
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