Avis : The Tree of Life - Page 4

Chiant comme la pluie, et surtout d'une rare prétention. Un an de montage pour en arriver à ce salmigondis néo-baba-ésotérico-cucul-la-praline ? C'est Kubrick qui doit ricaner dans sa tombe puisqu'on lui compare le nouveau "démiurge" ( ça rime avec purge ) new age. Que cette bouse new christian ait obtenu la palme d'or démontre bien le niveau de déliquescence du "plus prestigieux festival de cinéma du monde".

The Tree Of Life fait parti d'une minorité de film qui ne laisse pas indifférent tant sa conception se veut différente de la norme et ses thèmes à la fois complexes et délicats sont prompts à reflexion. D'une ambition démesurée, ce nouveau Malick nous offre une réalisation difficile à cerner et aux nombreuses ambiguités, en évoquant à des échelles extrêmes les mystères de l'humanité et de sa création mais aussi les rapports compliqués entre les hommes, et notamment d'une famille dont le deuil va engendrer des questionnements profonds sur dieu et sa nature. Ce grand écart entre l'infini grand et l'infini petit est correctement maitrisé par le réalisateur et chacun sera réceptif à sa manière. Un peu trop dans la contemplation, et donnant parfois un peu trop dans la fausse longueur, le film perd sa notion de divertissement au détriment de son sujet. Un choix que je concède avoir du mal à approuver, bien que c'est une façon de donner une âme unique à son oeuvre et de ne retenir que l'interrogation que suscite celle ci, on n'est pas toujours totalement concerné par les images, notamment du premier tiers, particulièrement long. La deuxième partie rentrant davantage dans les codes se veut plus équilibrée et permet d'apprécier des interpretations justes, malgrè la présence d'un Sean Penn inutile. The Tree Of Life ne laisse pas indifférent c'est certain, cette réalisation maitrisée de Malick amène à réflechir et pose des fondements interessants, mais on reste mitigé par rapport à son incapacité à réellement divertir.

Je ne sais même pas par où commencer... Terrence Malick non plus visiblement. Pour raconter l'histoire (enfin je crois) d'une famille américaine, c'est pas si simple alors il remonte loin, très loin, le Big Bang et tous ces trucs là, la naissance des premières cellules - comme le chantent les Wriggles dans "Julie la petite Olive". Parce que la vie c'est cool comme un dinosaure qui te colle sa patte sur le front, il y a le ciel, le soleil et les requins marteaux. Mais Brad Pitt est vraiment pas cool quand il engueule ses gosses et sa femme. Sinon les tournesols vont bien et Sean penn aussi.

Je crois que c'est un bon résumé. M. Malick, qu'on acclame partout comme le plus grand génie du cinéma , avait dû abuser du cocktail : Vodka-dissolvant-Kétamine.Il y a facile 2h15 de trop dans ce "film".
Sinon j'aime bien la robe orange de Jessica Chastain.

5 personnes au début du film, Il en restait 2 après mon départ..... De fausses phrases philosophiques pour paraitre intelligent, des thèses sur la création, Dieux ou encore sur la mort trouvé dans des kinders surprises.... Brad est beaucoup plus convaincant quand il massacre des milliers de troyens sur une plage perdue prés de la mer Égée.

N'allez pas voir ce film.... Allez a l'église, ça coûte moins chère!

Filmé avec une certaine maestria mais fumeux, refumeux et rerefumeux (imagerie mystique parfois ridicule, histoire du monde pour les nuls, vision béate de la femme, pseudo-naturalisme, fin en queue de poisson sur la plage :) ... Dommage, tonton Malick frappé de la pure grâce de ses pires heures...

Waouh mon premier contact avec MALICK impressionnant! Quelle impression ? Des associations aux grands obsessionnels qui ont formé ma résonance au cinéma : Un cousin de Kubrick affectif et ouvertement philosophant ( Ce que beaucoup insupportent) un descendant des cortèges Felliniens sans ses monstres... j'ai trouvé aussi cette oeuvre métaphysique imprégnée de l'histoire de Job suffisamment nourrie de yoga pour retourner le voir avec mon prof, Allez y avec un initié à la transcendance ( quelque soit le support du hors de soi ) Discussions passionnantes garanties ; conclusion :Je vais acheter le DVD

Soporifique à souhait, sans compter les premières 40 mn d'image de la nature sorte de documentaire , bref un film à moindre frais, bref, un ennui mortel

Ce film chrétien est bizarre et contemplatif. Il est surtout trop long ! Il parle de tout c'est à dire de l'univers, de dieu, de la famille, de la violence et de l'amour. Un film, un peu fourre tout.

C'est rempli de moments de grace mais c'est terriblement fumeux aussi. Les deux films post-jeunesse de Terrence Malick avaient clairement indiqué les limites du cinéaste : précieux, démago, plus généreux que l'on pourrait penser, plus dictatique aussi, Malick ne sait pas ordonner une scène de dialogue, c'est plutot long mais ca trouve aussi le moyen de s'arrèter sans rien achever... En fait, il n'a pas grand chose à raconter. La première heure était pourtant pas mal, mais cette famille américaine n'évolue pas, la situation étant posé d'entrée(?). la suite passera à coup d'effets de manche. Beau, fluide mais creux, le jeune héros ne quitte pas les sentiers battus de l'enfance, rien sur l'apprentissage, la part de violence à dompter, juste une caméra qui papillonne... la partie tronquée avec Sean Penn manque à l'ensemble. Voir un film de Malick reste un plaisir pour les yeux, touche parfois au coeur quand l'intellect est dupé et finit par ricaner.

Père, Mère, Frères.

Mai 2011, festival de Cannes, The Tree of Life, les avis ont étaient plus que partagés à propos de ce film, d'un coté nous avions le public qui criait au somnifère et d'un autre au génie, personnellement je fais parti du deuxième groupe, s'endormir devant un tel film est inconcevable pour moi, sauf si on est levé depuis un moment. Je suis du coté des gens qui voient ici une merveille absolue, car c'en est une tout simplement.

C'est mon deuxième visionnage du film, j'avais hâte de le revoir car mes souvenirs étaient flous, et quand une chaîne vous propose un tel film en haute définition et en version originale il est impossible de cracher dessus. J'ai bien fais de l'avoir revu car j'avais oublié un bon paquet de choses, les mots pour décrire un tel film sont peu nombreux, les traditionnels: époustouflant, majestueux, parfait, incroyable et j'en passe sont bien trop faibles, bien trop connus, non ici il n'y a clairement aucun mot possible à trouver.
Je vais bien en placer dans la critique des mots comme j'ai cité mais il faut savoir qu'ils ne seront pas à la hauteur de ce que je pense, il est impossible de mettre des mots sur ce que je pense vraiment, même en vidéo ça serait encore trouble.

A l'époque ce fut mon premier Malick, depuis j'ai vu ses autres films et on peut dire que celui ci est un début difficile pour une filmographie, commencer par un film si abstrait et lent peut décourager, d'ailleurs il a du le faire à de nombreuses reprises, moi non, autant la lenteur du "2001" de Kubrick m'a achevé autant ici elle est d'une telle densité et d'une telle beauté qu'il est impossible de s'ennuyer.
Après les avoir tous vu je peux affirmer que je préfère à la différence de beaucoup sont après "Le Ligne Rouge", j'inclus évidement ce dernier dans "l'après", ses deux premiers films ne m'ont pas emballé plus que ça alors que les suivants sont tous très fort et passionnant.

"The Tree of Life" nous fait suivre les souvenirs d'enfance de Jake, un homme enfermé dans une société peu passionnante perdu au beau milieu d'immeubles gigantesques, il se remémore les bons et moins bons moments de son enfance, notamment ceux avec son frère qui décédera à 19 ans.
Malick comme à chaque fois nous plonge dans une narration qui joue énormément sur l'image, sur la contemplation, les dialogues sont la plupart du temps récités par des voix off, et comme le monsieur ne fait jamais les choses à moitié, en plus des souvenirs de Jake, de son père très dur et droit, de sa mère aimante et protectrice et de ses frères adorés, on découvre également la naissance de la vie sur terre.
Terrence se fait un plaisir énorme avec ce film, il mélange le début de la vie, l'enfance, l'amour, la famille, le souvenir, la souffrance et tout cela à travers une mise en scène exemplaire et une réalisation impeccable, oui ces mots ne sont pas assez fort je sais. Mais en tout cas niveau réalisation il m'a mit de nombreuse fois sur le postérieur bien que j'étais déjà assis, ses cadrages sont mémorables, que ce soit les plans fixes ou sa manière d'aller au plus près de ce qu'il film, j'avais presque l’impression de voir de la 3D tellement sa réalisation est immersive et captivante.
Techniquement ce film ou plutôt cette oeuvre est irréprochable, la partie qui dure une dizaine de minutes voir plus où l'on découvre la naissance de la terre et ensuite de la vie est d'une beauté sidérante, ça a du en ennuyer plus d'un mais moi j'osais à peine cligner des yeux, la première fois d'ailleurs je ne pensais pas du tout voir des dinosaures dans ce film, on les voit pas longtemps mais c'est plutôt agréable de voir ce genre de petite chose. Les effets spéciaux sont d'ailleurs superbes, les séquences sur l'espace, la lave, etc... c'est encore plus dingue qu'un documentaire, d'ailleurs ça rappelle qu'il bosse depuis un moment sur un docu tournant autour de la terre, "Voyage of Time", j'ai même lu que certains rushs du film "L'arbre de vie" seront inclus dans le documentaire, ce qui promet du beau spectacle.

J'ai également lu que le montage initial du film ne faisait pas moins de 8 heures, Malick n'est pas du genre à suivre un scénario à la lettre, il se laisse souvent guidé par son instinct, ce qui est une bonne chose à mes yeux. Bien que l'on ne verra jamais ses 8 heures, tant mieux pour certains, tant pis pour d'autres il travaillerait tout de même sur une version de 6 heures qui devrait sortir dans le commerce, mais avec cet homme on ne sait jamais quand sortira tel ou tel projet car il ne fait jamais d'interview, il n'aime pas ça.
J'attend du coup toujours ses "Knight of Cups", "Voyage of Time" et je l'espère son montage de 6 heures de "The Tree of Life".

Quand on voit des durées de 8 ou 6 heures les 2 heures 20 du film font un peu timide à coté, voilà pourquoi certains trouveront ça brouillon ou fouillis, le film est en quelque sorte disposé en deux parties, une première plus contemplative et visuelle et une seconde plus portée sur les personnages et leurs relations, le changement est assez difficile et brutal mais les deux parties se complètent et sont captivantes. L'histoire en elle même est on ne peut plus belle, réfléchie et bien évidement poétique, cela va de soit, c'est du Malick tout de même, et puis les sujets décrits sont nombreux: la famille, la relation, l'enseignement, le souvenir, la perte d'un être cher et bien d'autres, l'oeuvre est très complète même si je ne doute pas qu'une version plus longue viendra enrichir et compléter le tout.

Outre tout cela, une histoire riche et passionnante, une image qui en haute définition est à contempler sans modération, une mise en scène attentionnée et soignée, nous disposons également d'une bande son, et surtout une bande son, comme les dialogues ne se bousculent pas au portillon il faut de la musique et le bonhomme est très précis de ce coté. Pour accompagner de si belles images rien de mieux que de la musique classique évidement, le célèbre compositeur Alexandre Desplat s'occupe de la partie originale mais d'anciens morceaux déjà existants sont également de la partie, ce qui offre un mélange sublime entre images et musiques somptueuses.

Coté casting comme d'habitude Malick s'entoure de grands talents en la présence d'un Brad Pitt dur et véritablement incroyable, d'une Jessica Chastain qui rien que par sa présence enrichie l'image, c'est d'ailleurs ce rôle qui lui ouvrira les portes vers d'autres grands films, et pour la troisième tête, elle est déjà connue de l'univers Malick puisqu'il s'agit de Sean Penn qui tenait un rôle dans "La Ligne Rouge", son interprétation est fabuleuse pour un rôle si profond et métaphorique, les trois gamins sont vraiment impressionnant, même ceux qui les jouent plus petits, Hunter McCracken, Laramie Eppler et Tye Sheridan qui plus tard se retrouvera dans deux autres magnifiques films "MUD" et "Joe".

En bref, cette aventure inédite et rarissime ne récoltera malheureusement que la palme d'or à Cannes et quelques autres petites récompenses, mais aucun oscar, dommageable mais on s'en remettra.
Malick livre ici un bijou riche et brillant que j'espère voir un jour dans sa version longue pour encore plus de profondeur et d'images sidérantes.

Attendu comme le messie, The Tree of Life est un film comme nul autre. C'est en sortant de la salle en ce 17 Mai 2011 que je peux dire que Terrence Malick nous gratifie d'un film au message cosmique et mystique, qui n'est pas destiné à tout le monde ! Il est ici question de la création du monde, de Dieu, du Cosmos, de la division cellulaire, des limbes, de la vie, de l'autorité d'un père, de la naissance, du destin et de la liberté.
En effet, on pourrait se dire qu'il y a 2 axes narratifs dans le film, d'un côté nous avons la création du monde grâce à un Dieu cosmique, le Big Bang, la notion d'une conscience cosmique et mystique. De l'autre côté nous avons l'histoire de Jack, un enfant élevé par un père autoritaire et une mère aimante. Sur ce point nous pouvons saluer la performance de Brad Pitt, surprenante, et celle de Jessica Chastain, charmante en mère inculquant les valeurs de l'amour. Mais au-delà des apparences, ces 2 axes se complètent et s'imbriquent parfaitement entre eux. Le film mérite amplement sa Palme d'Or : la réalisation est d'une beauté divine, les plans sont tout simplement parfaits et pleins de mysticité. Chaque détail est travaillé. Et que dire des plans concernant la création du monde, l'arbre de vie, qui sont d'une beauté à couper le souffle. La BO est quand à elle superbe et très lyrique.
Pour conclure, The Tree of Life est un film intelligent, poétique, mystique, cosmique (à l'image d'un certain 2001 de Stanley Kubrick) et est une expérience sensorielle absolument unique à vivre indépendamment. Une oeuvre d'art !

Quelle grosse m... bien lourde, bien épaisse, et avec tout ce qu'il faut de mièvrerie chrétienne pour qu'elle colle bien aux bords de la cuvette. J'ai somnolé pendant la première demi-heure, ai vaguement remarqué la mort de quelqu'un, puis un bébé est né... J'ai vu son pied en gros plan.
Je me suis réveillé pour assister à un conflit père-fils bien traditionnel, mais, je dois reconnaître, filmé avec talent.
La fin est encore plus nulle que le début, avec des plans de volcans, de désert de sel, etc... ; et une étrange séquence de mamours sur une plage (rien de sexuel, n'y allez pas pour ça).
Malick fait un film tous les dix ans, monte son "oeuvre" pendant trois ans, après avoir testé les effets spéciaux pendant un an (mdr), et ne daigne pas venir à Cannes (sans doute trop populo pour un véritable artiste comme lui) : la production d'un tel trou du cul n'est pas surprenante.
Brad Pitt a réutilisé la gueule grimaçante d'"Inglorious basterds". Ça passait bien dans une comédie où il caricaturait un soldat US ; dans ce tree of life c'est juste très lourd, mais ça raccorde bien avec le reste.
Je pourrais aussi parler de la construction du film, de la symbolique, ou de la musique, mais je crains d'abuser du terme "lourd"...

"Mais NOOOONNN... tu peux pas aimer ce film ! c'est pas possible !!" ... m'a-t-on souvent dit. Et SI ! J'ai adoré. J'ai était émue comme pas possible. J'ai ado-ré. Film magnifique. Transcendental. Superbe. Monumental. Trés émouvant. Un classique. Oua quel film !

La Nature et la grâce. C'est superbement filmé, les partitions classiques et inoubliables. Le jeu des acteurs -Hunter McCracken, Brad Pitt et Jessica Chastain- est juste parfait. Pour ma part, la réflexion l'a emporté sur l'émotion. Les passions humaines et la vacuité des choses et des évènements y sont bien transposées.

De par le fait qu'on sache peu de chose sur Terrence Malick, on le compare souvent à Stanley Kubrick, la comparaison s'arrête là. Certes c'est le premier film du réalisateur que je voie, enfin j'ai vu les dix premières minutes de La ligne rouge, oui il ne m'en a pas fallu plus pour que je m'emmerde, au moins avec ce film j'ai pu aller jusqu'à la fin, mais sans doute parce que je n'avais pas envie de gaspiller le prix d'une place de ciné, qui n'est pas donné. Mais voilà pour l'instant je ne peux que trouver ce réalisateur surestimé. Malick a donc fait son 2001, il est en effet difficile de ne pas penser au chef-d’œuvre de Kubrick en voyant le début du film. Encore une fois la comparaison s'arrête là. Ensuite niveau casting, Malick prend la star planétaire Brad Pitt, qui mieux que lui pour attirer des gens au ciné ? Un bon choix, pour moi c'est le meilleur acteur de sa génération, ensuite Sean Penn, qui n'est là que pour le côté strass et paillettes, on ne le voit quasiment pas et il n'a aucune réplique, prendre un type au hasard dans la rue aurait très bien fait l'affaire (pour en revenir à 2001, Kubrick n'a pas pris Paul Newman ou Marlon Brando pour son film car ce n'était pas du tout nécessaire, la c'est un peu pareil), mais il n'y aurait eu alors que Brad Pitt pour attirer des gens. The tree of life parle de l'existence humaine, c'est un sujet ô combien intéressant, le problème c'est que le film est chiant, encore plus dans les dernières minutes. Je me suis rarement autant fait chier dans une salle de cinéma, je suis extrêmement déçu et je pense que je ne serais pas le seul.