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NoSerious Man
182 abonnés
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4,5
Publiée le 15 janvier 2018
Esthétiquement irréprochable. Musicalement aussi. Dans ce film on passe par toutes les étapes de la vie, moi qui croyait qu'en 2h20 ça allait être possible (quand je pense que la version initiale durait 500 heures hahaha). C'est magnifique.
Pour moi qui ne cesse de geindre face aux sorties d’aujourd'hui qui selon moi manquent cruellement d'audace et d'originalité, au moins pourrais-je reconnaître à ce "Tree of Life" sa remarquable démarche, unique et séduisante à n'en pas douter. Lier le mal-être de la vie d'un homme au big-bang et à l'évolution de la vie : j'avoue, j'adhère entièrement. Se pose néanmoins la question de la cohabitation des deux ensembles au sein du même film. Certes, Terrence Malick est un cinéaste merveilleux, qui a un sens de l'image inouïe et qui parvient ici à faire de chacun de ses plans un pur moment de grâce dont je reste un inconditionnel admirateur. Mais malgré tout, il me semble qu'à se laisser emporter par l'accumulation de belles images et d'instants magiques, Malick tombe cependant dans son travers habituel : le catalogue. "Tree of Life" nous bombarde d'images et d'instants, il nous en met cent comme il aurait pu en mettre mille, sans logique de rythme ni de progression. D'ailleurs, là où je trouve que le film se loupe totalement, c'est justement dans sa façon de lier « histoire de l'univers » et « histoire d'un homme ». Jamais vraiment je n'ai senti l'osmose entre ces deux démarches : toujours j'avais l'impression que deux films totalement différents s'étaient rentrés dedans sans se mélanger et interagir l'un envers l’autre. D'ailleurs, les deux éléments s'identifient très facilement dans le temps : la partie « science de la vie et de la terre » se retrouvant condensé dans la première heure, tandis que la vie de famille du petit Jack se retrouve agglomérée dans les deux derniers tiers. J'en ai entendu dire qu'ils s'étaient ennuyés comme des rats morts durant la première partie pour enfin trouver de l'intérêt dans la deuxième partie du film ; pour ma part c'est totalement l'inverse. Une fois le train-train quotidien enclenché, je trouve que le film devient très vite répétitif dans son style, classique dans son propos, basique par rapport à sa démarche initiale qui annonçait beaucoup. En fin de compte, Malick semble n'avoir misé que sur un seul élément pour faire le lien entre ses « deux films » : Dieu. Pour ma part c’est une (très) mauvaise pioche. Même si avec la caméra de Malick ça passe encore un peu car on évite la bigoterie débile et fermée d'esprit ; il n'empêche quand même que l'omniprésence de la religion là-dedans fait clairement perdre au film de sa portée. Alors oui "Tree of Life" est original ; oui il est composé d'images magnifiquement composées ; oui il est pétri de bonnes idées ; mais il n'empêche que – au-delà des bonnes intentions – il reste une réalité : celle du plaisir face à l’écran. Pour moi, "Tree of Life" ça a été de rares instants d’extase pour de longs moments d’ennuis. Difficile de conseiller un film qui vous a fait regarder votre montre vingt fois et qui vous donne l'impression d’avoir pourri une après-midi...
J'hésite entre dire que je suis trop saine ou trop simple d'esprit pour ne pas apprécier ce film, sûrement un peu des deux... Pour les amoureux du 7ème art c'est toujours un plaisir de découvrir une œuvre sortant des sentier battus, mais ici Malick s'éloigne tellement du concept que je me fais du cinéma que je n'ai pas pu le suivre dans son trip existentialiste. Disons que The Tree of Life, c'est soit on adore, soit on déteste. J'aurais bien aimé adhérer à la première partie, sauf que le visionnage a plus été une torture qu'autre chose. Je me suis ennuyée ferme point barre. J'ai saisi l'idée des métaphores de la vie mais bon, ça va trop loin, c'est du grand n'importe quoi. Un film nombriliste qui veut tout et rien dire ? Enfin pour moi il n'y a eu aucun enjeu, même si certains plans sont très beau, et l'idée de faire une rhétorique visuelle poétique et métaphysique est intéressante, la sauce ne prend pas du tout. Sean Penn inexploité, pourquoi le mettre en deuxième position après Brad Pitt sur l'affiche ? Ah oui c'est plus vendeur que Jessica Chastain... Le couple d'américain rigide et chrétien des années 50 manque cruellement d'intérêt (et pourquoi choisir ce profil de famille justement ?), heureusement que les prestations de Brad et Jessica sont bonnes... Pas de ligne directrice, on perd rapidemment l'espoir que le film donne une réponse censée aux questions que l'on se pose. Inclassable, la palme d'or 2011 a de quoi alimenter les débats, sans pour autant déchaîner les passions. Chiant quoi.
Film mystique ou métaphysique, "the tree of life" fait office d'OVNI à l'instar de son réalisateur. Photographie et plans à couper le souffle, montage d'une pureté lyrique, l'auteur interroge et s'interroge sur l'essence de l'univers, de la nature et de la vie. Une ode cosmologique faisant penser à une production de Jacques Perrin par moments mais d'une beauté inégalable. Il faut accepter de se laisser prendre au jeu qui peut en rebuter certains en l'absence des règles conventionnelles du récit, mais l'expérience en vaut la chandelle.
Il ne brille certes pas par sa modestie, mais l'Arbre de la vie, très exigeant pour le spectateur, est vraiment une merveille sur le plan formel et sensoriel : les images sont somptueuses, l'emploi musique classique / plages de silence / voix off berçante est d'une justesse incroyable. On a rarement eu l'occasion de découvrir des oeuvres hors-normes aussi barrées et abouties depuis la disparition de Kubrick...ce film s'inspire de cette lignée impossible héritée de 2001. Contrairement à ce qu'on pourrait penser de prime abord, le propos n'est pas compliqué à suivre ; ce qui demandera un réel effort au spectateur c'est l'adaptation au rythme. J'étais passé complètement à côté des Moissons du Ciel et de la Ligne rouge, mais ici je me suis laissé prendre par la magie du cinéma de Malick, un vrai bonheur pour les yeux et les oreilles, peut-être un peu moins pour le cerveau...même si le côté panthéiste ne me choque pas. C'est sûr, si pour vous le cinéma doit toujours être une séquence début-développement-dénouement-fin mené sur un schéma linéaire de façon assez rapide, ce qui est respectable en soi d'ailleurs, ne vous attardez pas trop dans cette entreprise... La séquence "cosmique" fera rire les esprits étroits, je l'ai trouvée pour ma part absolument splendide. Un film qui fait planer, de façon licite en plus...
Très sceptique avant de le voir, je dois avouer que c'est une excellente surprise. Cela ne m'étonne pas que tant de monde lui mette 0/5, et oui ça change et ça peu déplaire par sa lenteur. Mais pour ma part, je suis tombé des nues. Une réalisation excellente et originale qui a réussi à m'emporter. Des images qui apporteront cette photographie à couper le souffle, et un Brad Pitt grandiose (comme d'habitude, de toute façon son nom rime avec valeur sûre). Bravo à Terrence Malick pour cette œuvre mystérieuse et rafraîchissante dans le 7ème art. Une claque visuelle et psychologique où il y aurait tellement de choses à dire et à décrypter. Palme d'or oblige pour cette réalisation exploitée à la perfection. Nous avons affaire à une attraction visuelle tournée de manière poétique qui ne ravira certainement pas les inexpérimentés de l'art cinématographique, et c'est pas plus mal, ça nous fait enfin un chef d’œuvre unique qui ne rentre pas dans les mœurs de tout le monde. A voir de toute urgence.
Un film merveilleux, très poétique ! J'ai adoré le fait de visionner le monde de deux points de vues différents, l'infinimment grand (Big Bang, les planètes,...) et l'infinimment petit, qui serait en fait la famille de Jack. Le jeu des acteurs est tellement juste, tellement sincère ! J'ai particulièrement apprécié le jeu de Jack enfant, qui était juste époustouflant ! Après, ce film ne peut évidemment pas plaire à tout le monde ! Certains trouveront l'histoire sans intérêt, d'autres trouveront le temps long pendant les séquences paysagistes. C'était un pari osé que de réaliser un tel film, et pour ma part, je trouve que le pari de Malick est gagné ! Une vraie bouffée d'oxygène, un vrai grand film, un chef d'oeuvre, bref, une pure réussite !
Un film esthétique certes mais maniéré, abscons (je suis poli) et tellement chiant qu’il ne pouvait que remporter la Palme d’or ! C’est terrible cette propension des jurys, la plupart des années, à honorer tout ce qui fait bailler ! Cela dit, mon avis restera très fragmentaire… car j’ai craqué au bout d’une demi-heure devant des images certes magnifiques —néanmoins pas plus que sur National Geographic ! — mais totalement déstructurées et des chuchotis de confessionnal. Une suite pédante de plans bien léchés ne suscitant aucune émotion ni aucune réflexion. Pour moi, ce n’est pas un film mais une recherche expérimentale pour grands insomniaques !
Un drame qui bénéficie d’une belle photographie, avec certains très beaux moments remplis de grâce. Cependant, le film est pompeux et très lent. De plus, les longues séquences sur l’origine de la vie, les dinosaures, les limbes, l’enfer, l’au-delà, etc, sont trop longues, mal amenées, et paraissent dénuées de tout lien avec l'histoire principale. On a également le sentiment que Terrence Malick se pose en envoyé de Dieu au travers de cette réalisation dont le discours pourrait être celui d'une l'Eglise ou d'une secte. Une œuvre narrée de façon beaucoup trop spirituelle et parcourue d'un trop grand nombre de messages religieux ! Agaçant !
pour ce film , le réalisateur nous donne sa vision du deuil , ayant vécu beaucoup de deuils ,j'ai reconnu tout ce qu'il décrit ,c'est tout ,je ne juge pas , après la souffrance ,il y a l'amour très longtemps après , et j'ai reconnu dans le film cet amour là aussi ,peu importe le comment il a fait ,il a "juste " fait ...
Le terme le plus approprié pour ce film est...interminable! Cependant, c'est un Terrence Malick. Je savais donc à quoi m'attendre en le regardant. Par exemple: Y a t-il des successions de plans sans fin sur des paysages? Oui. Y a t-il de constantes insinuations sur la vie et sur les choix qui subsistent dans la vie d'un homme? Oui. Y a t-il plusieurs acteurs connus dont on se demande ce qu'ils font là? Oui. Et enfin, le film est-il remplit de musique qui, malgré leur intensité, ne nous font rien ressentir? Oui! En résumé, Nous sommes bien en présence d'un film écrit et réalisé par Terrence Malick. (ps: les médecins qui soignent les troubles du sommeil devraient recommander à leurs patients de prendre un Terrence Malick tous les soirs avant d'aller se coucher. Effet garantie!)
je crois que je ne me suis jamais autant ennuyé dans un film un film comme un sermon sur la remise en question une demi heure d'images certes très belles sur la création du monde avec des dinosaures très peu de dialogues j'ai trouvé ce film nul désolé les acteurs sont justes
Je viens de finir le visionnage de The Tree of Life, et honnetement, je ne sais pas quoi en penser. Un chef d'oeuvre certes, mais pas forcément ultime. Un début qui frappe fort, et qui contredit les films auquels le grand public est habitué: Une naration singulière, des images qui ne sont pas forcément en rapport direct avec l'action de base, et notement des (très) longs silences. Cependant, bien que m'ayant conquis durant la première moitié, la seconde (et notement la fin) m'a paru longue voir presque ennuyante. Cependant malgrès cela, je garde une impression assez mitigée sur le film étant donné que bien qu'il présente de nombreux atouts (Une musique sublime; un jeu d'acteur très bon; une image très travaillée, des plans pensés.....) il n'a pas su me captiver et me conquerir du debut a la fin. Alors que d'autres "OVNI" tels que Koyaanisqatsi parviènent a retennir mon attention du début a la fin, il n'en a pas été le cas avec The Tree of Life en raison de sa longueur. Un film que je ne reverais probablement pas, mais que je n'oublirais pas. Pour finir j'aimerais dire que par ce film je decouvre un nouveau realisteur jusque la inconnu, et qui vaudra surement la peine que je me penche sur son travail.
Voilà donc la fameuse et très discutée Palme d'Or 2011 à Cannes.Après tout ce qui a été dit sur ce poème élégiaque,il est clair qu'on ne peut qu'adhérer sans réserves ou repousser sans appel.En ce qui me concerne,ça ne m'a pas convaincu une seule seconde."The Tree of life"n'est pas vraiment une oeuvre cinématographique.C'est un assemblage d'images vaguement connectées entre elles,qui recherchent la beauté lyrique à tout prix,au détriment d'un quelconque sens tangible(compréhensible par le spectateur lambda).Le mystérieux Terrence Malick a voulu questionner les origines du monde,et les mettre en relation avec la naissance d'un enfant dans une famille pro-chrétienne du Texas.C'est donc un film sur la création,parlant sans cesse de Dieu,de sa contribution au développement des êtres,des arbres,des animaux,de toute forme de vie sur Terre.La construction même est extrêmement déroutante.On commençe par le prêchi-prêcha biblique de Sean Penn(l'adulte qui se souvient de sa jeunesse).Au passage,la star appraît 6 minutes à l'écran...On continue avec le symbolisme fumeux du big bang,où apparaissent coulées d'eau et dinosaures.Puis,on se stabilise enfin sur une famille américaine rigide des années 50.La seule partie viable concerne les rapports entre un enfant maltraité et un père humiliant mais aimant sans savoir l'exprimer(Brad Pitt,d'une justesse absolue).Le film est trop ambitieux,ampoulé,boursouflé,inintéressant dans l'ensemble malgré ses moments de grâce.Ayez l'esprit bien accroché pour vous y risquer.
Un film de Terrence Malick est un évènement tellement le cinéaste est peu prolifique. Avec "The tree of life" il nous offre un poème métaphysique et existentiel aux images magnifiques sublimée par la musique d'Alexandre Desplat. Malick filme à merveille la nature et l'infiniment petit. Mais avec une portée aussi ambitieuse, le film n'évite pas l'ennui et la masturbation intellectuelle. L'histoire de Jack n'intéresse quasiment pas malgré de magnifiques envolées lyriques et les prestations de Brad Pitt et de Jessica Chastain. Finalement on décroche car si la beauté suffit à porter nos émotions, elle ne peut porter ce film. La plus belle des masturbations cinématographiques que j'ai vu.