Moi qui suis habituellement fan de comédies romantiques, je n'ai pas trop adhéré à celle-ci. L'histoire est vraiment moyenne et même si les acteurs sont bons, ça n'a pas suffit pour me faire accrocher. De plus, j'aime bien le personnage principal qui narre normalement, mais j'aime bien en voix off : pas le personnage qui, en plein milieu de la scène, se retourne vers la caméra et lance "Elle, c'est Alice [...]". C'est dommage...
Pourquoi pas ... Enfin, moi je n'y arrive pas, malgré de légères touches d'humour cinglant, non, j'ai vraiment du mal. Un film, je pense à l'image du bouquin, de l'écrivain, des acteurs : soi-disant "d'auteur", le film qui fera parler la hipster parisienne de ta bande qui aura, elle, décryptée les tréfonds de ce chef d’œuvre cinématographique. Un peu d'humour, une histoire nian nian à souhait, idéal pour un samedi soir sur canap' où on a vaguement le choix entre les experts et fort boyard.
Que dire de ce film? Il m'a un peu déçu. Le thème est intéressant mais n'est traité que de façon superficielle sous l'aspect de la comédie. Dans ce registre Louise Bourgoin convient assez bien mais Gaspard Proust est un peu à coté de la plaque. Sa diction particulière et son manque d'expression qui lui réussisent bien dans son style de chroniqueur et d’humoriste cynique sont ici un lourd handicap. Le choix du réalisateur de faire des incises régulières dans le film pour permettre au personnage de dialoguer avec le spectateur n'aide malheureusement pas du tout Gaspard Proust à rentrer dans son rôle. Il semble être le propre spectateur de sa vie sans pour autant que cela soit un effet recherché. Bref, moyen.
Film à fuir de toute urgence (sauf si vous aimez les films mal-joués qui glorifient la beaufitude ambiante) !!!! Ce film n'a rien d'une comédie et rien d'une romance ! Pour une comédie romantique, c'est plutôt mal barré... J'allai dire que le film ressemble très étrangement à du mauvais "Beigbeder" quand on m'a rétorqué que c'était justement du Beigbeder ! Comme quoi, les amoureux de son "style" seront pleinement ravis ! Les autres seront forcément déçus.
Pour rentrer davantage dans le fond : Gaspard Proust est vraiment exécrable comme acteur (et apparemment il n'est pas le seul à être mauvais dans ce navet...), le scénario est aussi élevé que le QI d'une moule (mais c'est vraiment l'encéphalogramme plat là !) et l'humour est souvent limité à des jeux de mots stupides ou à des blagues graveleuses. Par exemple, l'interminable discussion au lit où la demoiselle - dont j'ai déjà oublié le nom - demande à notre cher héros "Pourquoi tu dis je sais pas ?". Sa réponse ? "Je sais pas !". Il faut dire que c'est de la littérature d'égoutiers ça, même un enfant de 4 ans n'arriverait pas à en rire !
Bref, une fois de plus, la règle de la comédie française "nouvelle génération" a encore frappé ! Il est loin le bon temps des bons vieux films des années 1990-2000 !!! Je trouve que ce film a un peu l'air de "Confession d'un dragueur" d'Alain Soral... bah bizarrement, je trouve le film de Soral mieux réussi que celui-ci !!!
Un film "pas mal" à regarder le dimanche tranquillement. Certains dialogues font sourires mais l'ensemble est un peu inconsistant pour moi. Les acteurs sont sans plus. Et je n'ai pas adhéré à la façon de raconter l'histoire avec les apartés et compagnie... Bref un film moyen que je ne conseillerais pas.
L'adaptation de l'amour dure trois ans, le bouquin de Beigbeder ? Seul l'auteur lui même pouvait s'atteler à cette tâche tant son roman était personnel, autobiographique La construction du film n'est pas un copier coller du livre et c'est cela qui fonctionne Gaspard Proust qui campe le rôle titre du dandy ne joue pas non plus l'imitateur et c'est tant mieux Une bonne petite comédie romantique à la française
Des dialogues biens ficelés et rythmées, une pointe d'humour et voilà un bon film français, même si la fin est attendue, avec néanmoins une belle surprise "Joeystardienne "
1997, Frédéric Beigbeder écrit L'amour dure trois ans. Le ton est provocateur, l'écriture tonique et travaillée, et certaines répliques sont à conserver précieusement. Quinze ans plus tard, l'auteur décide de devenir réalisateur en portant son roman à l'écran. Qu'en est-il du résultat ? Une oeuvre intéressante qui reste toutefois inégale. Si la première partie du film (avec un générique très réussi) est savoureuse et fidèle au style de Beigbeder, ce n'est pas forcément le cas de la deuxième moitié. Trop plate et linéaire, on finit par tomber dans une sorte de comédie romantique somme toute banale qui n'a rien de très prenante. Dommage justement quand on voit que la mise en scène, bien ficelée, démarre de belle manière avec des dialogues qui font mouche. Autre point qui divise : celui du choix de l'acteur. Certains l'adoreront, d'autres le détesteront. À l'origine, Gaspard Proust n'est pas comédien mais humoriste. Sa façon de jouer peut déranger, et son personnage aurait gagné à être plus cynique et méchant. Cependant, l'acteur s'en sort plutôt bien en donnant à Marronnier un air de chien battu pathétique soumis à ses sentiments. Il faut connaître Beigbeder pour comprendre qu'il joue avec les codes romantiques pour mieux les ridiculiser, mais cela ne marche qu'à moitié. Là où Kounen avait réussi à rendre 99 francs diablement efficace avec des choix artistiques assumés, le réalisateur en herbe reste trop timide pour parvenir à convaincre réellement. La fin (propre au style de l'auteur) n'en reste pas moins intéressante et décalée, où l'amour n'est finalement pas le seul concept à être éphémère.
Adapter un roman tel que l'amour dur 3 ans au cinéma ne peux être une chose aisée. Le livre ne possède pas squelette, il s'agit des pensées, des humeurs de l'auteur étalées sur centaine de pages. Et justement, c'est cela qui fait tout le charme du livre, ce "bazar" organisé, qui, couplé au cynisme de l'auteur et à son écriture qui rendent le livre terriblement accrocheur. Ne pas avoir de squelette, de fil rouge, cela est inconcevable pour un film. Ce point est pardonnable. Ce qu'il est moins est le jeu d'acteur de Gaspard Proust, qui n'est pas convaincant. Un manque de cynisme, un manque de charisme, un manque de personnalité. Le personnage de Marc Maronnier ne colle vraiment pas à Proust. Les points accrocheurs du livre ne se retrouvent pas dans le film. Quelques phrases du livre sont reprises, mais pas assez ! Dommage ! Louise Bourgoin est très bien, nous retrouvons la même Alice, film comme livre. JoeyStarr, dans le rôle du meilleur ami prend peut être une place trop importante dans le film, mais pourquoi pas ! Son rôle est quand même convainquant.
Une déception. Le film n'est pas à auteur du livre qui, lui, est fabuleux.
Après un bel hommage à Bucko dans l'introduction, on découvre un film couillu, un brin cynique. Mais bizarrement il alterne les moments sympathiques avec les moments chiants. J'avais adoré le livre mais le film me laisse mitigé. On comprend vite le choix de Gaspar Proust en alter-égo de Beigbeder pour l'adaptation de son roman semi-autobiographque, car en plus d'avoir une personnalité proche, il lui ressemble aussi physiquement. Mais le problème c'est qu'il est mou, fade et donc énervant. Louise Bourgoin a beau être très belle, c'est une mauvaise actrice. Les sentiments, thème central du film, sont totalement absents. Du coup ça sonne faux, on n'y croit pas. Espérons que Beigbeder fasse mieux la prochaine fois. (Moyen)
Beigbeder nous signe une comédie romantique légère, dynamique et drôle. Gaspard Proust est très attachant ainsi que Louise Bourgouin. JoeyStarr sent sort pas trop mal et Jonathan Lambert aussi. De très bons dialogues avec ses situations cocasses. Un bon moment.
Un film extrement prétentieux, qui se veut cynique, drôle et original dans sa mise en scène, au final, il n'est rien de tout ça. On a pas l'impression d'assister à l'adaptation du livre sur écran mais de voir l'envers du décor de l'écriture de ce livre. On s'ennuie, ces personnages bobos ne sont pas attachants, ils en deviennent même détestables. Chaque acteur récitant leur texte appris par coeur, sans spontanéité. Nicolas Bedos et Fréderic Beigbeder, égaux à eux mêmes: ils se veulent brillants, intellectuels mais leur suffisance est insupportable. Bref, 1h35 qui passe très lentement, malgré les paysages magnifiques de la côte basque