Avec "Mother" c'est certainement l'un des plus beaux films de ce début d'année, la mise en scène est somptueuse, de même que toutes les actrices (y compris Maria Carrey) jouent magnifiquement bien. A ne pas manquer.
J'ai adoré! Quelle claque! Un film arc en ciel d'emotions fortes, un film à la fois dur et tendre, emouvant et âpre, un film genereux qui va rester longtemps dans mon coeur et mes tripes. Inoubliable, à voir absolument.
Un film qui donne envie de se foutre par la fenêtre tellement l'histoire est psychologiquement éprouvante. De très bons acteurs, mais je n'ai pas du tout aimer la façon de filmer. A voir en ayant le cœur bien accroché.
« Precious » est dur et touchant. Superbement bien filmé, dans le style indépendant. Une description juste de la misère sociale a proprement parlé d’une vie dans laquelle règne l’humiliation constante. Des secrets, des non-dits, des hontes. Les acteurs sont fabuleux. La mise en scène est très bonne notamment tous les moments d’absence dans lesquels Precious rêve à une vie meilleure qu’elle ne pourra jamais attendre car notamment analphabète. De l’espoir, il y en a. C’est justement ce qui peut faire la force du film qui est à la base très sombre. Precious ne baisse jamais les bras, c’est ça l’espoir, se relever malgré les coups (physiques ou psychologiques). Les dialogues sont poignants et très durs parfois notamment les insultes à répétition de la part de sa mère. Enfin, la bande originale dans le style soul américaine est très sympa. Un véritable coup de cœur plein d’émotions.
Je suis pour ! Ce film est violent, dur et pourtant laisse percer un souffle d'espoir dans le refus du misérabilisme et de la fatalité. Petit budget pour un très bon film.
Soporifique et d'un intêret vraiment moindre. Nominé au oscars ? comme quoi il en faut peu parfois. C'est mal filmé mais c'est surtout très long et sans émotion.
Deux étoiles et demi, pour un film ... assez bon. Mo'nique mérite facilement toutes ces récompenses. Peu être un manque de profondeur dans le récit, malgré des répliques et des dialogues boulversants.
Très bon film… surpris par la justesse du jeux des actrices. Impossible de ne pas retenir les larmes, tant l'histoire est choc, bien sur il y a un public qui ne pourrait pas aimer ce genre mais bon… Je m'en fou. Precious est donc choc, forte, et sensible. Cette histoire ma chambouler, et je suis pas le seul a la sortie de la salle, à ne pas être resté insensible devant ce film… Je le recommande.
Cette jeune a beaucoup souffert dans son enfance et adolescence. On la suit dans sa vie et on se rend compte qu'elle souffre énormément. Il est assez dur et beaucoup de mes amies ont pleurés. Un film cependant à voir! Chapeau à l'actrice !
Precious (la si mal nommée) est une ado noire de Harlem. A 16 ans elle cumule disgrâce physique : obésité morbide (entretenue au quotidien à coup de fritures), une face inexpressive aux pores dilatés noyée dans la graisse, et malheurs familiaux et sociaux : battue par sa mère, enceinte de son 2ième enfant (le 1er, trisomique, dont elle a accouché seule, encouragée à coups de pied dans la tête par sa mère, est élevé par sa grand-mère et elle ne le voit que les jours où celle-ci l'amène en vue des visites de l'assistante sociale qui suit la famille, "welfare" oblige) elle est violée régulièrement par son père (le géniteur des 2 bébés) depuis l'âge de ... 3 ans ! - heureusement il a son propre foyer - et bien sûr elle est quasiment analphabète. N'en jetez plus, la cour est pleine !! On apprendra pourtant vers la fin du film que le géniteur vient de mourir - et devinez quoi : Precious est séropositive... Mais elle est aidée dans l'école alternative où elle atterrit par "Blu", charmante et bienveillante prof qui va lui apprendre enfin à lire et écrire. Son deuxième accouchement (ouf, le bébé est normal) et le départ pour un foyer de mères célibataires marquent le début d'une nouvelle vie, à la conquête indispensable de l'estime de soi. Lee Daniels adapte un livre événement : "Push". Avec un matériau sordide comme celui-là, il évite heureusement le mélo sirupeux, en adoptant plutôt la sécheresse d'un style quasi documentaire (intermèdes oniriques façon "Feux de l'amour" dans lesquels s'évade Precious mis à part), mais ce faisant il évite aussi, et c'est vraiment dommage, de s'impliquer dans le récit, et de nous soumettre ainsi un vrai point de vue de cinéaste. On s'étonne donc de voir "Precious" nommé dans les catégories "meilleur film" et "meilleur réalisateur" ! Quant à Gabourey Sidibe, espérons que le Hollywood bien pensant ne se croira pas obligé de la sacrer : promener 150 kgs avec un air renfrogné pendant 1 h 49 ne peut suffire à faire de vous une vraie comédienne.