Derniers Avis : Precious - Page 24

Il est très difficile de dire qu'il s'agit d'un "beau" film au sens littéral du terme vu le drame qui s'y déroule. Ce film met en avant la vie d une adolescente dans ce qu'elle a de plus atroce, une relation mère/fille extrêmement difficile, illettrisme, ghetto etc. Ce film vaut le coup d'être vu mais pour public averti uniquement

Un bon film qui mérite les Oscars

Très beau film, magnifiquement interprété. C'est tellement dur qu'on a du mal parfois à comprendre la portée de tout ce qu'il s'y passe..
Ce qui fait le plus peur, dans tout ça, c'est que je n'ai eu aucun mal à croire tout ce qu'il m'était montré...

bouleversant ! un film qui remue & qui remet les idées en place !

Un film magistral mené par une actrices bouleversante. Gabourey Sidibe est la révélation du film de Lee Daniels. Je ne comprends pas qu'elle n'ait pas eu l'Oscar l'année où Sandra Bullock gagne... Enfin, je n'oublie pas Mo'Nique qui est incroyable dans son rôle. Le message que veut nous faire passer Lee Daniels passe et passe de la plus belle des manières. Les guests stars que sont Maria Carey et Lenny Kravitz font plus que de la figuration et amènent un vrai plus au film.

Ceux qui diront que ce film est fait pour tirer sur les cordes sensibles ou "social porn" n'ont rien compris!
Ce film, pour ma part, m'a permis de comprendre ce que veut dire "film coup de poing" tellement certaines scénes equivalaient à de veritables crochets dans le foie...
Oui Messieurs, Dames, la vie n'est pas rose mais on ne peut pas parler de "miserabilisme" non plus tant que l'on n'a pas vu avec quelle prestance Precious relève doucement la tête...
La critique "bobo" y trouvera les frasques du cinéma indépendant, personnellement j'y trouve qu' au même titre que Fresh dans les 90's ce film dépeind magnifiquement le ghetto new-yorkais avec ses personnages haut en couleur...
Oscar totalement mérité pour Mo'nique

Ce que j'aime dans Precious, c'est le mauvais goût. Un peu comme dans The wrestler l'année dernière. Je me réjouis des moues dégoutées des bien-pensants et des esthètes.

Precious ne fait pas dans la demi-mesure, mais plutôt dans la démesure. Dès les premiers plans le ton est donné : scènes oniriques délirantes, dimensions corporelles hors normes de l'héroïne, viol incestueux, mère abusive, pieds de cochons en train de cuire : ouah, cela fait longtemps qu'un film ne m'avait pas happé dans son grand huit aussi brutalement.

La suite va nous entraîner dans cette histoire horrible de jeune fille que la vie accable en mêlant des scènes de drames, de comédie, de spectacles, de violence extrême. La mise en scène, hum, allez, fait un peu bric à brac, mais ça fonctionne (pour moi en tout cas), parce que son explosivité colle au sujet.
Une scène magnifique pour conclure : la confession de la mère de Precious à l'assistante sociale, un grand moment de cinéma.

La prestation de l'actrice principale, Gabourey Sidibe, est exceptionnelle. Elle est comme un roc, un bloc pur d'énergie positive, hallucinante. Le contraste qu'elle forme avec la méconnaissable et magnifique Mariah Carey est saisissant.

En ces temps de productions un peu trop aseptisées à mon goût, je conseille Precious à ceux qui aiment les plats relevés et le gros-qui- tâche. D'autres critiques sur Christoblog : http://blogs.allocine.fr/accueil/accueil.blog

Precious fait partit de ses rares films où on se prend une claque immanence et déstabilisant qu'on se relèvera bien après. On oubliera jamais ce film ni ses 2 interprètes bouleversantes et extraordinaire, c'est un film qu'on a envie de faire découvrir ce film au monde entier.

Quelle claque ! Après ça on n'a plus du tout envie de se plaindre...

C'est pas mon genre de films, pas du tout. Mais quelle claque ! Un monde osbène, où règne inceste, violence, insultes, arnaques ... Une jeune fille obèse, qui rêve pour s'en sortir, et ne fait que ça, rêver ... Des malheurs qui tombent à la pelle, et elle rêve. Puis la fin du rêve (lorsqu'elle tourne le dos à son bel "homme"), le brusque retour à la réalité, et le courage d'affronter le monde, avec ses deux enfants et son futur diplôme. Bref, un condensé de malheurs qui semblent impossibles, mais personnellement, on se reconnaît assez bien dans Precious. Les morales et discours sont la plupart explicites, et ça gène en rien (j'ai beaucoup aimé celui sur l'homosexualité) et les acteurs sont tout simplement géniaux. Une scène qui met la larme à l'oeil, lorsque Precious fait son "C.O." du VIH, des autres cocasses et marrantes, un juste bon mélange entre tragique et pseudo-comique, entre le rêve et la réalité, entre les malheurs et la vie.

Boulversant! Beaucoup d'émotion mais ce film ne tombe pas dans le melo. Il est terriblement réaliste

Voilà un film dont j'attendais beaucoup. Couvert de prix avant même sa sortie en salles, le film tient à peu près ses promesses même si ce ne sont pas forcément celles que la bande-annonce laissait entrevoir. Alors que celle-ci nous annonçait un grand mélo, on assiste tout à fait à autre chose. Ici pas de pathos, pas de guimauve, pas de larmes gratuites. L'histoire est forte, impitoyable, le sordide se dispute au glauque, plus ça avance et plus l'horreur nous assaille. Une impression d'apnée permanente qui va en grandissant. Mais la force de Precious et des quelques personnes qui vont l'aider arrive à transcender tout cela. Une mise en scène et un scénario solides, laissent la part belle aux actrices toutes formidables, voir plus... Pour son premier film Gabourey Sidibe réalise là une performance de haut vol (nomination aux Oscars et autres cérémonies), elle est parfaite, espérons que cela ne reste pas le seul rôle de sa vie. Mo'nique, sa mère dans le film, est tout aussi prodigieuse. Elle décroche l'Oscar du second rôle féminin, ainsi que le Golden globe et le Bafta... Un rôle dur et détestable dont elle ne peut sortir que grandit, elle-même victime d'inceste dans sa jeunesse. On retrouve aussi Lenny Kravitz en infirmier sympa et Mariah Carey, méconnaissable et étonnante en assistante sociale ! Elle est très convaincante dans ce contre-emploi. Tout comme Paula Patton dans le rôle de la prof "alternative". Un très beau film mais auquel il manque un "je ne sais quoi" pour en faire un chef d'oeuvre. Malgré tout, dur, profond, sans concession, et ça reste longtemps dans la tête après l'avoir vu. Tout comme le visage de Precious dans les dernières images, ses deux enfants sous le bras, fonçant vers la vie et l'espoir, malgré toutes les saloperies endurées...La rage au ventre...malgré tout...

La claque. Je ne sais pas combien de film comme ça vous laissent sur deux ou trois secondes d’apnée... C’est plus qu’un portrait apocalyptique des clivages sociaux qui existent aux USA, c’est une descente dans un chiotte. Il y a la même fascination pour les bas fonds de l’âme humaine que pouvait avoir par exemple Hubert Selby Jr (à lire absolument), mais avec Precious, cette grosse pouf noire, violée, piétinée, massacrée, le tout interminablement, il existe une forme de rédemption. Precious s’affranchit de sa monstrueuse mère, dit à l’assistante sociale de ne pas se donner plus de peine car ça la « dépasse », prend sous le bras les deux mouflets qu’elle a eu de son propre père, et s’en va affronter la vie avec le sida. Il y a quelque chose de permanent chez l’humain, et c’est tout ce qui compte. On ne se demande pas où Lee Daniels a pris l’urgence et la justesse qui imprègnent son film d’un bout à l’autre, puisqu’il est black, de Philadelphie, et doit se situer lui même comme black. C’est quasi du journalisme. Mais peut être aussi que comme avec Hubert Selby (blanc, lui), l’idée est qu’on peut creuser et creuser les situations jusqu’à la cruauté, ça ne sera jamais éloigné de la réalité humaine et le témoignage sera d’autant plus fort. J’imagine que pas mal de réalisateurs dits « réalistes » ont dû voir arriver l’exactitude parfaite de Precious comme un gros pétard glissé sous leurs scénarios.

fort d'actrices qui jouent avec conviction leurs rôles respectif... ce film nous prends par moment aux tripes , nous les nouent , et laisse passer un joli message...sans tomber dans le piège d'en faire trop

Wahouuu... une histoire bouleversante portée par une actrice principale impressionnante et d'une justesse incroyable! Une belle lecon de vie et une rage de vivre qui inspire un mot: le respect !