Autant de "cinéma" pour un tel film... Démagogie quand tu nous tient ! Alors oui ce film a une certaine richesse mais oui ce film n'est pas extraordinaire. Une ado obèse, noire, battue par sa mère, analphabète, violée par son père depuis l'age de 3 ans qui lui donnera deux enfants dont un trisomique avant d'apprendre sa séroposivité !!! Pourquoi ne pas avoir ajouter un autre drame toutes les 5mn ?!!! A trop vouloir faire pleurer, en en rajoutant des tonnes (dans le contenu) on aseptise le sujet ; car oui certaines histoires vraies sont aussi affreuses mais il ne s'agit pas d'un documentaire mais d'un long métrage de cinéma, un genre qui se doit parfois d'adapter afin d'offrir des films cohérent, efficace et qui doit éviter les lourdeurs... Le scénario heureusement est bien écrit avec l'idée géniale de matérialiser les fantasmes de survie de l'héroïne. Héroïne interprétée par Gabourey Sidibe qui est lumineuse justement dans ses scène sde rêve idéalisé mais qui surjoue dans les autres ; 1h30 les yeux froncés et marmonnant des choses quasi incompréhensible agace et ga^che le personnage. Par contre incroyable surprise des seconds rôles et notamment de l'étonnante surprise de Mariah Carey ! Oui Mariah carey en assistante sociale, on est à des années-lumières de "Glitter"... Un mélo qui évite aussi l'écueil du larmoyant mais est-ce un choix réel ?! Au vu du surjeu de l'actrice principal et des paramètres de l'horreur (autant de drames en une fois) prouvent le contraire. Un film mi-figue mi-raision donc mais surement surestimé.
Voilà un film dont j'attendais beaucoup. Couvert de prix avant même sa sortie en salles, le film tient à peu près ses promesses même si ce ne sont pas forcément celles que la bande-annonce laissait entrevoir. Alors que celle-ci nous annonçait un grand mélo, on assiste tout à fait à autre chose. Ici pas de pathos, pas de guimauve, pas de larmes gratuites. L'histoire est forte, impitoyable, le sordide se dispute au glauque, plus ça avance et plus l'horreur nous assaille. Une impression d'apnée permanente qui va en grandissant. Mais la force de Precious et des quelques personnes qui vont l'aider arrive à transcender tout cela. Une mise en scène et un scénario solides, laissent la part belle aux actrices toutes formidables, voir plus... Pour son premier film Gabourey Sidibe réalise là une performance de haut vol (nomination aux Oscars et autres cérémonies), elle est parfaite, espérons que cela ne reste pas le seul rôle de sa vie. Mo'nique, sa mère dans le film, est tout aussi prodigieuse. Elle décroche l'Oscar du second rôle féminin, ainsi que le Golden globe et le Bafta... Un rôle dur et détestable dont elle ne peut sortir que grandit, elle-même victime d'inceste dans sa jeunesse. On retrouve aussi Lenny Kravitz en infirmier sympa et Mariah Carey, méconnaissable et étonnante en assistante sociale ! Elle est très convaincante dans ce contre-emploi. Tout comme Paula Patton dans le rôle de la prof "alternative". Un très beau film mais auquel il manque un "je ne sais quoi" pour en faire un chef d'oeuvre. Malgré tout, dur, profond, sans concession, et ça reste longtemps dans la tête après l'avoir vu. Tout comme le visage de Precious dans les dernières images, ses deux enfants sous le bras, fonçant vers la vie et l'espoir, malgré toutes les saloperies endurées...La rage au ventre...malgré tout...
Lee Daniels emboîte les pas de Ken Loach dans un style totalement personnel et original, avec une caméra légère et précise à chaque instant. La vie âpre, rude, révoltante de cette jeune fille de dix-sept ans qui doit lutter contre son destin tragique pour survivre est relatée sans une once de complaisance ni de pathos. Le milieu de Harlem est décrit avec justesse avec ses côtés sordides et tout son système de rééducation. L’interprétation est prodigieuse avec, dans le rôle titre, Gabourey Sidibe bouleversante, qui dégage par sa seule présence un magnétisme phénoménal. Paula Patton est lumineuse de force et de fragilité mélangées dans le rôle de l’institutrice, et Mariah Carey surprenante dans celui de l’assistante sociale, tandis que Mo’Nique Imes-Jackson compose une mère emplie d’amour et de haine. L’ensemble est admirable de tenue et dégage une émotion vraie devant une situation qui, hélas (et contrairement à ce que croient quelques naïfs) est monnaie courante dans les milieux défavorisés. Les seuls petits moments de faiblesse sont ceux des séquences oniriques qui n’apportent rien au propos et le ralentissent même quelque peu. Mais ce film donne une véritable leçon de vie, d’espoir et d’humanité et mérite d’être vu par le plus grand nombre.
Tu te prends pour une femme ? Tu me regardes de haut, l'air d'une femme ? Tu m'as piqué mon mec et je devrais rien dire ? Tu veux que je te dises ? Personne ne te veut, personne n'a besoin de toi. L'école t'apportera que dalle, pointe ton cul à l'aide sociale. Y a intérêt à ce que je récupère mes allocs et fissa. T'es là à jouer la fière, à jouer la femme, je vais te dire ce que fais une femme, une vraie femme se sacrifie. J'aurais dû te foutre en l'air quand je t'avais dans mon ventre ...
Un film tout simplement bouleversant, dont on ne sort pas indemne. Le quotidien de cette jeune Américaine est tellement noir, sombre, affreux, qu'on lui souhaite de tout coeur de trouver une meilleure place dans sa vie. Certaines scènes sont vraiment dures (celles avec la mère, notamment), donc à ne pas mettre devant tous les yeux. Vu le film en VOST, je peux donc vous assurer que l'interprétation générale est de très haut niveau (dont celle d'une Mariah Carey quasi méconnaissable en assistante sociale).
Un film doté d'une interprétation et d'une réalisation parfaites. C'est touchant, violent. Néanmoins, c'est parfois trop, par moments trop longuet et pas assez silencieux. La bande originale n'a pas une place importante et ça aussi c'est dommage. A noter la prestation impeccable et surprenante de Mariah Carey !!
Il n’est pas très fréquent que l’héroïne d’une film soit une jeune femme noire et obèse. Rien que pour ce corps hors-norme majestueusement trimbalé sur l’écran pendant 1h50, Precious mérite d’être vu. Superbement incarnée par Gabourey Sidibe, son personnage évolue dans un environnement familial d’une violence extrême – sa mère lui vous une haine sans nom, son père incestueux lui a fait deux enfants, dont une petite fille trisomique – que le scénario et la mise en scène ne parviennent pas à sauver de la caricature. En effet, si l’ensemble du film est plutôt attachant, parvenant souvent à trouver un ton juste, le réalisateur Lee Daniels n’arrive pas à éviter une seconde partie un peu lâche et beaucoup trop démonstrative. Une semi-réussite qui vaut néanmoins le détour.
A lire le resumé ,l'histoire de cette ado peut paraître assez glauque et en définitive elle l'est en partie vu ce que Precious a du endurer depuis quasiment sa naissance mais au fur et a mesure du film ,l'on se prend comme elle a reprendre espoir en l’être humain et au final a reprendre gout a la vie.Il faut tout d'abord noter le remarquable travail du réalisateur qui tout en conservant un style documentaire prononcé (camera épaule ,zooms...) construit son oeuvre a l'aide de superbes plans et autres transitions qui adoucissent un peu le theme central de l'histoire.La violente relation mere/fille est également au coeur du recit a travers les nombreuses joutes verbales et physiques que leur cohabitation engendre.La découverte de cette école alternative apparaît aussi comme un autre moment clef dans l'existence de Precious qui a travers l'ecriture et au contact d'un professeur attentionné va enfin prendre conscience de la signification du verbe AIMER.
Un engouement compréhensible des spectateurs pour cette histoire frappante et déstabilisante. Le personnage principal est archi-crédible, et parfaitement interprété. L'histoire, bien que basique, fera sans aucun doute réagir même les plus réfractaires. Et pourtant, le film ne m'a pas touché : la faute à un rythme peu soutenu et à un scénario auquel sera plus sensible la gente féminine.
On a beaucoup parlé de Precious. On a en beaucoup parlé, à mon sens, parce que c'est un film bien pensant, politiquement très correct. En gros, on nous raconte la vie d'une fille américaine, noire, obèse, presque analphabète, violée (et mise enceinte) par son père, frappée et torturée psychologiquement par sa mère, et qui s'enfuit dans ses rèves pour oublier tout ça. En plus de ça, son père lui a refiler le sida. Et pour s'enfuir de tout ça, elle vas dans une école spéciale qui vas l'alphabétiser et elle s'enfuit dans ses rêves. Bref la parfaite recette pour que le cadre aille voir le film, verse sa petite larme et se sente touché. Je ne sais pas si le film est tiré d'une histoire vrai ou pas, et je ne veux pas le savoir, ça ne changera rien au problème. Il y a des vies bien pires et des vies bien mieux, on le sait. Et la, clairement, le cinéma s'approprie le malheur des gens pour en faire une bonne usine à succès. Alors bon, je suis peut-être sévère, je sais pas, mais c'est vraiment l'impression qui m'est resté en sortant de la. Après le film reste joué de façon assez convaincante, et est techniquement pas raté, mais son scénario m'a empêcher d'apprécier tout ça.
Même si le film est avant tout fait pour un public américain (présence de stars de la chanson US, milieu noir américain, références à des emissions télé américaines...), on est touché par l'interprétation de Gabourey Sidibé, en fille-mère courage, qui apprend à écrire à l'école de la vie. J'avoue avoir été ému par cette histoire de maltraitance familiale. Mais malgré une VO à ne rater sous aucun prétexte, il manque un quelque chose qui m'aurait tout à fait emporté. J'ai cru à cette histoire, mais je n'y suis pas tout à fait rentré. Peut-être à cause des acteurs qui semblent quelquefois prendre davantage une posture, plutôt que d'incarner leur personnages? Ce décalage dans le jeu le rend un peu faux, de temps en temps. Le film, petite production, reste à voir, mais par les plus grands seulement.
Film émouvant et dur. Un peu de mal au début avec la voix française de la protagoniste, mais qui par son jeu d'actrice nous fait vite oublier ce désagréable point noir. Un peu long par contre.
Pas si lourd que cela, mais pas vraiment subtil non plus : "Precious" vogue entre deux eaux durant près de deux heures sans que l'on réussisse vraiment à avoir une opinion définitive. Oui Gabourey Sidibe s'avère excellente dans le rôle, oui ce contexte social ne nous laisse pas indifférent et oui quelques scènes sont vraiment réussies. Reste qu'on ne s'enthousiasme jamais vraiment devant une oeuvre qui en fait (tout de même) un peu trop à plusieurs reprises, à l'image du personnage de la mère qui ne fait franchement pas dans la dentelle, et ce bien que Mo'Nique soit assez irréprochable dans le rôle. On aime donc sans vraiment aimer, appréciant autant quelques beaux moments de vérité et d'humanité parfois tout en étant quelque peu agacé par quelques passages fantasmés très inspirés par la "culture" MTV : il ne tient donc qu'à vous de trancher entre d'un côté ce constat de facilité et de l'autre celui d'une sincérité évidente, car personnellement je dois avouer que j'ai beaucoup de mal...
Je ne suis pas certain que le film de Lee Daniels soit si louable que cela... Mais force est de reconnaître qu'il est efficace en termes d'intrigue et d'émotion. Precious, énorme nana black des rues de Harlem, mène une existence d'une pauvreté lamentable : son père l'a violée et engrossée, sa mère lui fait violence au quotidien en débitant du fuck à qui mieux mieux et sa scolarité confine au désespoir, désespoir mêlé d'analphabétisme, de brimades et de fatalisme... Le film avance, plus ou moins convaincu de la puissance de son propos, n'oubliant pas d'exploiter le racolage à la MTV, procédé très au goût du jour qui plus est. On ne peut toutefois manquer de préciser l'extraordinaire prestation de Gabourey Sidibe - non, je ne suis pas fou : taxez-moi de bobo cultivant la discrimination positive, si ça vous chante ! - qui confère à Precious une simplicité désarmante. Finalement, je ne m'attendais pas à autre chose qu'un agréable divertissement et j'en suis sorti à la fois content et déprimé... C'est une réussite.