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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 octobre 2014
On ne connait pas la réalité de certains faits tant qu'on y est pas confronté et ce film nous confronte à une réalité triste, bouleversante, révoltante. Ce film est marquant par la brutalité des faits qu'il nous présente, il ne nous tirera pas aux larmes et c'est tout ce qui fait sa puissance : pas de séquence émotive, juste la dure réalité. Les actrices sont impressionantes, que ce soit l'ignoble et tyrannique mère et la fille qui subit des horreurs imprononçable. Cette fille qui ne craque pas, qui subit sans presque broncher toutes ces tourmentes, jusqu'au jour où elle pourra enfin parler de ses souffrances et c'est ce jour où tout basculera (enfin) pour elle. On est happé du début à la fin par cette histoire et on en sort avec une preuve supplémentaire que certains Hommes peuvent être horribles et cruels, mais que, heureusement, au milieu de cette société misérable, d'autres sont bienveillants.
On croirait presque un film signé des après-midi M6 en un mot "déprimant". On y voit des stéréotypes mais au final c'est un hymne au combat malgré les obstacles, de ne pas se laisser aller à la déprime. Une grosse claque de la part du choix du casting, M.Carey est impeccable ce qui chez elle est stupéfiant ! L'actrice principale est convaincante avec un visage très expressif et un jeu bien ficelé. Le reste du casting est attachant et la mère plus que convaincante ! Bref un vrai petit bijou où il n y a aucun happy end hollywoodien. Ça peut paraître fou cette avalanche de mauvaises nouvelles (mauvais moment mauvais endroit), voir caricaturale mais au final c'est une belle leçon de vie.
L’histoire sordide, cruelle et touchante (malgré un excès de pathos) de la VDM max d’une ado de Harlem, incarnée avec dignité par Gabourey Sidibe, bien secondée par un excellent casting, et même Mariah !
Lee Daniels ne fait pas dans la dentelle... Quitte à en faire un peu trop dans le mélodrame, il signe un film poignant sur le manque d’amour où la protagoniste va devoir apprendre à s’aimer malgré le regard des autres. S’il ne verse pas une goutte de sang, "Precious" est pourtant d’une rare violence à l’encontre de son héroïne.
Pfou! Dur dur ce film. Misère sociale dans les bas-fonds les plus sombres, quête des chèques sociaux, inceste, sida, drogues, obésité etc etc... Très très dur et tellement vrai sûrement! On n'en ressort pas indemne ça c'est certain. Mention spéciale à Mariah Carey méconnaissable et révélée. Precious est forte et pas seulement physiquement. On se demande où une personne puise une telle énergie et une telle pugnacité pour se sortir de situations aussi sombres. Un beau film qu'il faut aller voir en ayant la pêche sinon vous allez ressortir dépressif!
Le moins que l on puisse dire c est que le sort s acharne sur Precious , elle est battue par sa mère abusée par son père dont elle a eu un enfant handicapé mental, illettrée et on ne peut pas dire que ce soit un canon de beauté. Alors pour échapper à tout ça Precious s invente en rêve une vie ou elle est chanteuse, actrice ou pose pour des photos de mode. La première partie du film est absolument formidable, les scènes entre Precious et sa mère sont de vrais combats à la fois physiques et verbaux. Cette partie montre bien que le dernier rempart à toutes les souffrances que l on peut endurer c est le rêve et l imaginaire qui nous permet d être ce que l on veut. Cette partie montre aussi qu un simple coup de pouce, une pichenette peut aider quelqu un à décoller d une situation. Le reste du film traîne malheureusement un peu en longueur et il souffre à mon goût d une esthétique pas terrible qui ne soulage pas la lourdeur de ce qu il décrit. Les deux actrices principales sont vraiment incroyables et on voit en plus dans des seconds rôles assez surprenant Lenny Kravitz et Maria Carrey.
Pourtant peu friand de ce genre cinématographique, " Precious" est un très bon film. Il atteint les sommets du scénario Dramatique grâce à la parfaite mise en scène de Lee Daniels. Dans l'environnement apocalyptique de Harlem des années 80, le réalisateur nous délivre des scènes d'une violence psychologique inouïe, suivies d'intenses séquences émouvantes. Le film bénéficie également d'une distribution de choc avec des gests prestigieux comme Lenny Kravitz ou Mariah Carey, un Joli rôle parfaitement tenu par Paula Patton, et un personnage démoniaque incroyablement assuré par Mo'Nique. Quant à Gabourey Sidibe, elle réalise une composition tout simplement exceptionnelle pour le personnage principal.
Precious dépeint assez sobrement le quotidien glauque et désabusé d'une lycéenne qui pourrait ne plus rien attendre de la vie. Le sujet est assez casse-gueule et il s'est vu traité un bon nombre de fois mais Lee Daniels dont s'est alors le 2ème film s'en sort plutôt bien. Tiré d'un livre, le film ne se veut jamais larmoyant grâce avant tout à son personnage principal décidée à ne jamais baisser les bras. Les pires moments sont adroitement substitués par les pensées salutaires de Clareece superbement interprétée par cette jeune Gabourey Sidibe. A ces côtés, sa mère jouée par l'actrice Mo'Nique ou la presque méconnaissable Mariah Carey ajoutent à un casting talentueux. Pour le reste, si le film touche et secoue, il ne nous laissera pas de marques indélébiles. Un bon film qui vaut surtout par la justesse de tous ses acteurs et les personnages qu'ils incarnent.
Le sujet abordé n'est pas facile et le réalisateur a choisit le mode ultra-réaliste pour le traiter. Je comprends que ça puisse paraître difficile à regarder pour les spectateurs qui auraient subit les traumatismes décrits. N'en reste pas moins un film prenant , subtil et incroyablement bien interprété.
Thème bouleversant, film dérangeant. Voilà ce que j'ai retenu de ce long long métrage assez mal traité et qui manque de dynamisme. Les acteurs manquent de grâce et de conviction. Très moyen.
Après avoir vu Precious, on ne peut que se dire que l'on a une vie formidable, car franchement, elle a la totale. Les acteurs sont excellents, mais le film manque un poil de rythme, dommage, car le thème est très fort.
"Precious" est bourré de bonnes et louables intentions, le parcours de la protagoniste homonyme est particulièrement poignant et sensible, son histoire marquera les esprits pendant un long moment. Ce qui dérange fortement dans ce film, c'est son manque de nuances, son côté bourrin, et sa réalisation approximative. Particulièrement à son début, le film de L.Daniels accumule les lourdeurs narratives et un style bancal et maniéré. On a du mal à comprendre ce cumul d'informations régressives ainsi qu'au parti pris stylistique de ces caméras qui tremblotent et qui zooment à tout va: le sujet est lourd et le traitement approximatif. Puis le film trouve enfin un rythme quand il cherche une résolution au cas "Précious", et son final bouleversant récompense notre patience à trouver quelque chose de positif à ce film. Non pas son dénouement glaçant, mais celui d'utiliser enfin à bon escient nos émotions. A défaut d'une réalisation maîtrisée, L.Daniels compense par le jeu formidable de ses acteurs, en première ligne G.Sidibe, mais l'interprétation de sa mère par Mo'Nique est particulièrement vibrante. A noter M.Carey avec une étonnante participation de sobriété. Dommage que "Precious" rate son démarrage manière très balourde, car moins de maniérisme et plus de nuances auraient pu l'élever beaucoup plus haut. Il n'empêche que l'imparfait "Precious" profitera de notre empathie pour marquer des points.