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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 mars 2013
Quelle déception ! Je m'attendais à un chef d'œuvre d'outre tombe et je me retrouve devant un documentaire qui ne monte que des partis inintéressante de ce village, la première partie ce laisse regarde, mais à partir d'1/4 d'heure on s'ennuie, on a qu'une envie partir ! Je ne vous le conseil pas le moins du monde ! Et dire qu'il y'a plusieurs parties....
Je suis aller sans appropries voir se film mais je n'ai pas du tout aimé! Se retrouver 2h30 devant un film de vacances... Il y a des limites. A ne conseiller qu'à votre pire ennemi...
La 1ère heure est sympa, portée par les personnages. Le traitement caméra embarquée permet une immersion réaliste dans la vie des habitants de Mafrouza.
Le reste du film (plus d'une heure à absorber quand même) est une punition: pas de montage, un zappage très paresseux dans le style soirée diapos.
Pas un vrai documentaire, je n'irai pas voir les 4 autres parties soit 10 heures de plus.
Tout est parti d'un article enflammé du Monde qui donnait la note maximale à ce documentaire de plus de 12 heures, tourné par une Française, dans un bidonville d'Alexandrie voué à la destruction.
C'est bien le style d'expérience radicale qui me plait, dans le style d'A l'ouest des rails, le film culte de Wang Bing.
J'ai donc profité de mon séjour parisien au festival Paris Cinéma pour faire un détour par le premier volet de Mafrouza (le film est découpé en 5 parties), diffusé dans un seul cinéma parisien.
Le principe du film est simple : on suit plusieurs personnages du quartier dans leur vie quotidienne, sur une période de deux années.
Les premières séquences du film nous font pénétrer très intelligemment dans le quartier à la suite d'un archéologue qui cherche les vestiges d'une nécropole gréco-romaine. C'est déjà passionnant, mais on pressent rapidement que le potentiel émotif du film est énorme : on a à peine pénétré dans la maison d'un habitant qu'on a envie d'y rester. Et c'est exactement ce que fait Emmanuelle Demoris, la réalisatrice. Elle reste.
On fait alors connaissance avec une série de personnages très différents : poète, épicier, chiffonnier... Chacun est extraordinairement attachant. Parfois le film prend une dimension mythologique, comme par exemple dans le cas de ce vieil homme dont l'habitation est perpétuellement inondée, et qui fait irrésistiblement songer à Sisyphe. Au-delà des personnages, Mafrouza propose de façon indirecte une réflexion sur le cinéma. Où mettre sa caméra (qui est la question fondamentale du 7ème art) se double ici d'une problématique complexe : quelle influence ma caméra a-t-elle sur ce qu'elle filme ? Le film n'est donc pas simplement beau et intéressant, il est aussi diablement intelligent.
Le film interpelle enfin chacun sous un angle plus politique et sociétal. Les conceptions qu'a le spectateur de la pauvreté, de la religion et de l'islam seront fortement impactées par cette aventure fascinante.
Les 2h18 filent donc à toute allure, sans qu'on s'ennuie une seule seconde. Comme pour une série télé de qualité, on a à la fin qu'une envie, savoir ce que sont devenus Adel et Ghada, Mohammed et Hassan. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/