Avis : Ben X - Page 3

L'autisme expliqué à ceux qui n'en ont jamais entendu parler... Sans doute certains y trouveront un embryon de pédagogie

Un film bouleversant racontant le calvaire d'un jeune autiste, persécuté par ses camarades de classe, et qui ne vit qu'au travers de ses jeux vidéos. l'acteur principal est fantastique, le scénario très bon, et on est retourné par la fin? Une vraie belle surprise comme on en voit peu.

Apparement tiré d'un fait divers réél, ce film est à la fois bouleversant, durs et magnifique.
Ce récit de la lutte contre les autres en raison de différences accrus ce malaise de l'autisme (si difficile à comprendre).
Absolument unique en son genre et un jolie message d'unité de fin de l'intolérance.

"Ben X" a le mérite d'aborder des sujets rares au cinéma, comme l'autisme ou le harcèlement à l'école ou sur internet. Des sujets contemporains soutenus par une mise en forme originale intégrant des séquences de mondes virtuels. Le scénario est solide et nous conduit vers une conclusion évidente... du moins jusqu'à la quasi-fin. Et c'est cette conclusion qui est à la fois la force et la faiblesse du film... je n'en dirai pas plus. "Ben X" est donc une oeuvre imparfaite mais sincère et émouvante qu'il convient de découvrir.

Je mets 4 étoiles à ce film, même si la réalisation est très approximative mais... En dehors de la technique, que reprocher à ce film ?!

Rien.. juste vivez BenX !

Les meilleurs films ne sont pas toujours les plus beaux, "Ben X" souffre d'une réalisation et d'un montage trop violents et épileptiques qui devaient à la base mettre le spectateur à la place de Ben. Malheureusement ce procédé ne réussit qu'a nous éloigner de Ben en attirant notre attention sur tous ces effets de manches et en nous détournant trop du message du film. Le dispositif narratif du film qui consiste en la multiplication des points de vue (Ben, son entourage,le déroulement de l'histoire, flashs back) éparpille un peu trop le spectateur dans l'appréhension de l'histoire de Ben, on aurait préféré pouvoir se focaliser sur le personnage principal, rentrer plus profondément dans la(me) vie de Ben, se voir proposer un film plus immersif qui aurait décupler l'impact émotionnel. Malgré tout, on sent chez le cinéaste la proposition d'une idée de cinéma, il commence d'ailleurs son film par un générique incrusté dans un jeux vidéo, rappelant par cette occasion que les jeux, comme le cinéma ont parfois ce pouvoir de flirter entre réalité et fiction. Film d'une génération virtualo-vidéoludique, film en/g/r/agé, "Ben X" se bat au travers de ses superbes acteurs pour prévenir plutôt que guérir (la présence de la guérisseuse). Film humaniste ("X" symbole d'anonymat) qui réussit à toucher à travers ses acteurs, "Ben X" réserve quelques beaux moments qui rappellent que le cinéma c'est avant tout des rencontres, la rencontre entre les gens, entre les acteurs. Les scènes les plus réussies sont celles mettant en scène notre couple virtuel, où la simplicité des mots et la sincérité des regards nous rappellent à tous le bonheur d'une complicité. Parfois taxé de naïf, le film laisse trainer en nous le gout amer d'une joie incomplète mais réaliste, celle d'un jeune homme qui ne peut que fantasmer la tendresse d'une guérisseuse allégorique, d'une adolescente qu'il ne croisa qu'une fois, le plus beau jour de sa vie. "Ben X" ne parle pas d'une mort, il parle d'une naissance.

Peut-être avez vous vu la bande annonce et, in petto, il est probable que vous vous soyez dit : "un film de moins à voir !". Et bien, si c'est le cas, vous avez tout faux. Rassurez vous, vous n'y êtes pour rien ! Par contre, ceux qui ont accouché de cette bande-annonce sont de véritables salopiauds et, s'il existait, il mériterait le César de la bande-annonce la plus stupide : celle qui détourne d'un film son public potentiel et qui attire celles et ceux à qui il va déplaire. Premier film du réalisateur belge d'origine flamande, "Ben X" est un film très fin sur un adolescent autiste qui ne vit bien qu'au travers des jeux vidéo et qui est la tête de turc de ses condisciples du lycée. Il est vrai que le début est un peu déroutant pour un spectateur qui apprécie le cinéma "normal". Toutefois, très vite, le réalisateur nous entraîne dans la subtilité de relations diverses : adolescents entre eux, adolescents-adultes, garçon-fille, relations dans la vraie vie, au travers d'un monde virtuel, cruauté, vengeance, tendresse,... Par ailleurs, il excelle dans les fausses pistes : cela ne gâte rien, bien au contraire ! Si on ajoute que la bande originale du film nous fait écouter du beau monde pas toujours très connu comme Sugar Ros, DeUs et Arno, on comprend que "Ben X" est bien plus qu'un film ordinaire et qu'il serait souhaitable qu'un public nombreux aille le découvrir.

Ben, jeune flamand guerrier dans l'âme, s'observe face à un miroir. Face à lui, s'affiche un individu renfermé et esseulé (autrement dit, un "loser"), atteint d'une pathologie qui lui vaut d'être observé de haut par la société dans laquelle il vit, et surtout par ses camarades de classe sadiques. Pour lui, chaque nouvelle journée est un niveau de jeu vidéo à franchir nécessairement, et où les coups donnés par les autres équivalent à la perte d'une vie. Seul sa chambre lui sert de refuge, dans laquelle il communique avec une adolescente du nom de Scarlite. Elle accompagne Ben de plus en plus régulièrement dans son quotidien et est l'unique personne en qui il a confiance. Armé d'un crucifix substituant l'usage de la parole et des coups, sera-t-il vainqueur de sa vie marquée par la solitude et la peur? Y a-t-il moyen de fuir le recours à la mort? Je ne vais pas passer par quatre chemins: "Ben X", oeuvre du réalisateur belge Nic Balthazar, est l'apogée du cinéma d'angoisse. A longueur d'années, on nous vend des films d'horreur jouant sur les effusions de sang et l'inconscience excessive des personnages les poussant à squatter des lieux insensés. Pourtant, aucun ne parvient à piquer autant là où ça démange que celui-ci. "Ben X" nous plonge dans un spectacle de terreur pure, pour la raison évidente qu'il relate une histoire réelle et vécue au quotidien par des milliers (des millions?) de personnes. Au travers d'une mise en scène nerveuse, tordue (telle les mauvais esprits que Ben est contraint d'affronter au cours des "boss"), rythmée d'une musique techno échauffée, le jeune Greg Timmersmans narre les troubles psychologiques torturant son personnage, insensible face au monde qui l'entoure. Il s'adresse au spectateur comme on s'adresse à un ami pour lui offrir des conseils précieux pour son avenir. Or, ni le proviseur de son école ni ses parents ni les garçons et les filles de son âge ne parviennent à le sauver de la vague qui le bloque au fond d'une mer agitée. Scarlite est la déesse d'un monde, le sien. Lui seul peut la voir mais lui-même ne peut lui parler. Est-elle réelle ou est-ce le fruit d'une illusion ? Le film ré-explore implicitement le mythe du Christ avec un personnage, certes moins atypique, mais reliés par la différence. Scarlite représente Dieu, celle à qui Ben (Jésus) obéit et dont il serait le messager. spoiler: La scène cauchemardesque du combat au crucifix durant laquelle Ben se fait passer à tabac par deux camarades sans pitié. Scarlite lui dicte littéralement comment se défendre et ne pas se réduire à sa réputation de "loser".
L'Agneau de Dieu est en réalité le jouet d'une société (Judas) dans laquelle la mort est l'unique recours pour "devenir quelqu'un". spoiler: Effectivement, Ben filme son propre suicide afin d'attirer l'attention de sa communauté, avant de réapparaître durant une cérémonie d'adieu dans le but d'abattre de honte ceux qui lui ont fait du mal. La supercherie rappelle ainsi la résurrection du Christ. Tel Jésus, il prêche le poids des mots et des coups qu'il reçoit.
L'horreur grandissante que dégage l'atmosphère prend le pas sur cet éventuel message à y lire. En effet, parmi les insultes adressées à Ben, on y entend **Tu te prends pour Jésus!**. Tel ce dernier, appelé *roi des Juifs* avant sa crucifixion, Ben suscite la haine d'autrui par son unicité. Une unicité non-désirée le poussant à commettre des actes parfois désastreux et incontrôlables. Une personne peut ne plus être maîtresse d'elle-même, être écarté du troupeau auquel il appartient, et se voit démunie de tout soutient de la part d'autrui, la poussant à l'humiliation. spoiler: Humiliation atteignant son paroxysme dès la diffusion de la vidéo montrant Ben exposé debout sur une table et déshabillé par ses camarades. Scène éprouvante d'autant qu'elle peut susciter un sentiment de réminiscence chez beaucoup.
Âmes sensibles, s'abstenir. Ce que j'entends par âmes sensibles, ce sont celles qui y mérissent une mise en garde sur la dureté de la vie. Chacun a un quotidien parsemé d'embûches, mais n'aurait-on pas tous un dieu bienveillant nous assurant le confort ? Le film explore ainsi la fureur de vivre d'un innocent qualifié d'ahurie par tous ceux qui jugent anormal d'être discret et peu attentif à ce qui nous entoure. J'ai vu ce film dans son intégralité une unique fois et je n'ai vraiment pas l'intention de le revoir. J'en tremble toujours, je veux me boucher les oreilles, me cacher les yeux face à un telle atrocité. Un film qui pousse à réagir, criant de vérité et qui ne laisse pas indemne.

Attention film choc ! Un des plus violents émotionnellement que j'ai jamais vu ! Tout y est dépeint avec réalisme, froideur et cruauté et franchement c'est puissant ! La solitude, l'autisme, l'isolement, le harcèlement scolaire, l'addiction aux jeux vidéos, le suicide... que des thèmes qui sont malheureusement omniprésents pour la jeunesse d'aujourd'hui et moi j'ai adhéré à fond ! Alors par contre petit conseil d'ami : trouver ce film en VO car moi je l'ai vu en français et honnêtement je n'ai jamais vu de telles doublures ! C'en est ridicule à voir mais cela n'a en rien affecté le plaisir que j'ai eu à suivre ce pauvre garçon persécuté à l'école qui en arrive aux extrêmes pour tenter de survivre ! Un petit bijou de noirceur !

Bonne surprise que ce "Ben X". Si j'ai bonne mémoire, je n'avais pas vu un bon film sur l'autisme depuis "Rain man" c'est vous dire. C'est ici très bien incarné par ce jeune acteur et très bien réalisé avec ce jeu de rôle en ligne...

Au début, j'hésitais un peu à aller le voir pourtant je trouvais le scénario très intéressant, mais après avoir vu et revu la bande-annonce (qui, je trouve, contrairement à certains, reflète très bien le film!!) et lu pas mal de critiques spectateurs et des critiques presse (en me basant surtout sur les 4 étoiles du Figaro, ainsi que sur les 3 étoiles de 3 autres...) je n'ai pas du tout été déçu et j'ai beaucoup aimé !! "Ben X" est un film très humaniste sur l'adolescence et l'autisme, c'est un film extrêmement émouvant...il m'a énormément touché !! Si on est sensible, on ne peut pas ne pas aimer, sauf si on trouve les acteurs mauvais et si on n'aime pas la musique, mais cela m'étonnerait...!!??! Car je trouve, au contraire, que les acteurs sont tous bons et en particulier l'acteur principal. En étant, justement, plus âgé que son personnage, Greg Timmermans (alias Ben X) interprète parfaitement bien le rôle d'un adolescent autiste, qui est un rôle très difficile ! Quant à la musique (que cela soit la musique qui passe pendant le film ou celle du générique), et bien je peux vous dire qu'elle est sublime, elle accompagne le film avec brio et lui apporte une authenticité et une profondeur unique ! L'amour que lui apporte la jeune fille pour l'aider à s'en sortir est magnifique !!!! Je pensais mettre 3 étoiles car, à la base, c'est pas le genre de film que je préfère mais il m'a tellement marqué...!! En général, je mets 4 étoiles pour un film cinématographique. C'est donc très rare que j'attribue autant d'étoiles pour ce genre de film...pour vous dire la qualité du film ! Le personnage principal est touchant et très attachant... Même si il a des défauts, c'est un film fort, émouvant, c'est vraiment un très beau film avec beaucoup de profondeur...et qui ne peut laisser personne indifférent ! Je vous conseille vivement d'aller le voir...!!

Film u peu trop documentaire avec un scenario qui cherche à tromper le spectateur. La description de l’addiction aux jeux vidéos reste très réaliste et poignante.

Ben X n’est pas un adolescent comme les autres. Constamment rejeté par les autres jeunes de son âge, il subit jour après jour, brimades et humiliations.
C’est alors qu’il se coupe du monde réel en jouant à un jeu vidéo. Il n’est plus Ben mais Ben X, héro respecté d’un univers Heroic-Fantasy où il règne en maître. Mais une fois revenu à la réalité, les coups durs s’enchaînent et le mal être s’intensifie.
Nic Balthazar traite pour sujet principal, le mal être intérieur, l’incompréhension et le rejet chez les adolescents. Ben X n’est pas un ado comme les autres, autiste mais d’une intelligence déconcertante, il doit affronter chaque jour la peur de l’inconnu et le rejet des autres. Une discrimination envers ceux qui nous apparaissent différents. Une première réalisation étonnante et déroutante (un habile mélange d’images de jeux vidéo, d’incrustations et de prises de vues réelles). Si le côté documentaire peut paraître étrange, la fin l’est tout autant !

Une réalisation lourde et tape-à-l’œil qui multiplie les effets et un réalisateur qui ne sait pas très bien ce qu'il filme : un film, un documentaire (de nombreux témoignages qui font un peu "secret d'actualité") ou un jeu vidéo (les incursions dans le monde virtuel ne rendent pas très bien à l'écran). Malgré cela, le film est de toute beauté : un jeune comédien époustouflant et une histoire magnifique. Le film traite du mal-être et du suicide adolescent. La vie de Ben et les persécutions qu'il subit sont révoltantes et tellement vraies... Et le final est bouleversant ! Un peu plus de simplicité et d'humilité en aurait sans aucun doute fait un chef d’œuvre...

Le film le plus magique de 2008. Je redouté expressément que le film adapte maladroitement l'utilisation d'internet par les ados mais c'est une histoire virtuelle mélangé à une histoire d'amour. Les problèmes ajoutés dans le film colle parfaitement au scénario, ajouter quelques séquences virtuelles c'est avérer un franc succès , le rôle de l'adolescent et majestueusement interprété sans parler de la réalisation et de la bande originale. Un gros coup de cœur au doubleur " version française " qui à bien imité le bégaiement du personnage.