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Le cinéphile
707 abonnés
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3,5
Publiée le 4 mars 2017
Dupontel offre une comédie cartoonesque et décalée plutôt drôle proposant son lot de vannes efficaces et de personnages timbrés. Une comédie de névrosés, totalement absurde qui vaut son pesant d'or dans le paysage comique français de part son inventivité et sa spontanéité.
Appuyé d'un scénario vif et dynamique, où le burlesque et le rire accompagnent cette histoire de relation mère/fils fort drôle, on reconnait bien la patte de Dupontel, qui sait mettre en scène des situations des plus cocasses. Un duel des plus féroce, une comédie noire réjouissante, où la méchanceté devient hilarante. Bref une très bonne comédie.
On s'attend toujours à de l'humour déjanté avec Dupontel et l'on est rarement déçu. Ici encore, je me suis régalé ! Il y a de brillantes idées, notamment dans les répliques et les dialogues.
Un petit film du grand Dupontel. On aime, ou l'on aime pas son univers. J'aime le décalage du personnage, j'ai le scénario drôle et avec un bon fond. Le duo est très bon. A voir, sans attendre...
Le Vilain c'est Sydney, superbement interprété par un Albert Dupontel à la fois drôle, inquiétant et pathétique. Sydney, blessé par balle, est le fils prodigue qui revient chez sa mère après quelques vingt années d' "études". Très bonne prestation de Catherine Frot : mère de Sydney et passablement immortelle. Cela lui sera utile pour affronter ce fils bête et méchant en passe de devenir un criminel diabolique. A noter également les brillantes participations du médecin (Nicolas Marié), du promoteur immobilier (Bouli Lanners ) et ...de la tortue : animal de la maison au rôle non négligeable.
Des scènes dantesques spoiler: comme l'opération du vilain et l'attaque des chats sur le promoteur...
Si vous aimez l'humour noir et décalé , ne ratez pas cette bonne comédie.
On attendait plus de situations loufoques, comme celles qui s'annoncent dès le départ, plutôt que des lignes écrites à la va-vite, comme celles qui débarquent dans la deuxième partie. Le concept est original, le comportement du fils évolue sur la santé de la mère. Il fait bon d'être méchant, pour lui, comme pour elle ! Le duo mère/fils est savoureux, la force comique d'Alpert Dupontel fonctionne toujours de par ses idées ; mais dans "Le vilain", il oubliera de pousser le bouchon aussi loin qu'on le souhaitait.
En tant qu'acteur Albert Dupontel est à mes yeux l'un des meilleurs de notre pays ! Irréversible, Deux jours à tuer, Un long dimanche de fiançailles ... Mais comme réalisateur je n'est vu qu'Enfermés Dehors ( à revoir ! ), Le Vilain sera donc mon second long métrage de ce " fou " de Dupontel. En parlant de dingue il y'a aussi Bouli Lanners dont j'ai découvert le merveilleux Eldorado il y'a quelques semaines. J'adore Nicolas Marié depuis Enfermés Dehors, c'est d'ailleurs lui qui m'avais le plus marqué dans celui-ci parmi tout les interprètes de talent dont le film compose et là encore son personnage de docteur complètement barré est hilarant. Pour en revenir au Vilain, J'ai beaucoup rit et notamment grâce à Pénélope ( la tortue ) tentent éperdument d’assommé son " propriétaire " à savoir ce monstre de Sidney. L'affrontement de ce dernier avec sa mère ( exceptionnel Catherine Frot, comme à son habitude ) vaut aussi le coup d’œil ... Une bonne comédie, un divertissement agréable au scénario peu banal ponctué par quelques jolies scènes.
Moins de folie pour Albert Dupontel dont c'est le quatrième long-métrage mais beaucoup d'humour noir dans cette grinçante comédie où l'acteur/réalisateur endosse le rôle d'un malfrat méchant comme la peste, qui va se réfugier chez sa « chère » maman suite à un braquage qui a mal tourné. Et les retrouvailles vont vite virer au règlement de compte. Si la réalisation est toujours teintée d'un psychédélisme plutôt originale, que les personnages sont toujours décalés à souhait, que quelques répliques et situations valent le détour, on ne peut pas dire qu'il y ait fondamentalement une grande évolution chez le réalisateur. Le thème de la relation mère/fils est bien abordé sous l'angle de l'opposition radicale des caractères, mais il y a plus de flottements, moins d'explosivité créatrice que dans les précédents films de l'auteur. Cela n'en demeure pas moins une sympathique comédie que l'on prend un certain plaisir à suivre. On note une très bonne prestation de Catherine Frot, bluffante tant dans sa transformation physique que dans son jeu (on a vraiment l'impression d'avoir affaire à une vieille dame). Plutôt constant et toujours plaisant à défaut d'être pleinement innovant.
Un Dupontel en mode mineur. Bête et méchant certes, mais le style d'habitude jouissif de Dupontel s'essouffle quelque peu dans cette comédie assez mollassonne en ce qui concerne le scénario. Au-delà de la belle performance de Frot, le film en lui-même a peu d'intérêt.
Le meilleur moyen d'être bien traité, c'est encore de se servir soi-même : c'est ce qu'a dû se dire Dupontel qui est à la fois réalisateur, scénariste et dialoguiste de ce film. On pourrait même y ajouter le casting puisque c'est encore lui qui a choisi l'excellent Nicolas Marié (pour le rôle de docteur) et Catherine Frot pour incarner sa mère qui n'aura de cesse de transformer ce fils qui a très mal tourné en "bon" garçon. Va-t-elle y parvenir ? En tout cas l'actrice mène ici un de ses meilleurs rôles avec un naturel déconcertant, beaucoup de rouerie et d'humour. Je l'ai adorée ! Ce film n'est pas comme les autres (avec Dupontel, on s'attend à tout) et l'humour confine parfois au burlesque mais avec sagesse : tout est ici dans la finesse. Vous retrouverez aussi brièvement dans cette aventure un peintre qui n'est autre que Philippe Duquesne, un excellent acteur découvert dans "les ch'tis" où il était conseiller financier. Il mérite qu'on le voie plus souvent. Une oeuvre réalisée avec un petit budget, une distribution serrée, des tournages en banlieue parisienne, et qui a néanmoins séduit près d'un million de spectateurs en salles. Des films comme celui-là, on en redemande ! willycopresto
Un tout petit Dupontel, beaucoup moins trash et loufoque qu'à l'accoutumée. Le film ne présente d'ailleurs aucun réel intérêt: un braqueur en fuite vient se cacher chez sa mère, qui va découvrir ce que son fils est devenu 20 ans après son départ et va tenter de le remettre dans le droit chemin. Les personnages sont cocasses, C. Frot est drôlissime en mamie malicieuse, Dupontel nous réserve quelques numéros d'acteur savoureux. Malheureusement le film ne décolle jamais, la faute à un rythme lent et au fait que l'action se déroule en grande partie dans la maison de la maman. Peux mieux faire, Albert!
Qui connait le cinéma d'Albert Dupontel ne sera pas surpris par Le vilain, une comédie bête et méchante avec en vedette Catherine Frot grimée en gentille et revancharde mamie. Sa prestation rehausse d'ailleurs l'intérêt de la nouvelle réalisation de Dupontel car dans l'ensemble on reste dans du classique. Le film ne tient pas le rythme imposé par le départ et doit alors faire intervenir des personnages secondaires pas toujours enthousiasmants pour relancer la machine. Une petite comédie qui reste beaucoup trop sage pour se faire remarquer, dommage le duo entre Catherine Frot & Albert Dupontel était plutôt savoureux à l'écran.
Ce film se veut drole mais ne l'est pas pour un sou. Catherine Frot loin de son meilleur jeu et Albert Dupontel fait du Dupontel..... Vous pouvez passer à autre chose si vous avez le choix.
Albert Dupontel mon péché mignon... Du coup, je mets une note de complaisance en sachant que le vilain ne vaut peut-être pas cette note mais j'ai encore une fois passé un bon moment