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Votre avis sur Le Vilain ?
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Ti Nou
Il est rare de voir des comédies françaises qui ne se contentent pas d’aligner les gags mais qui ont une identité et un sens de la mise en scène. Il faut pour cela aller voir chez Michel Hazanavicius ou, comme ici, chez Albert Dupontel. "Le vilain" n’est pas seulement porté par son concept et ses interprètes mais il est aussi soutenu par des cadres originaux et son côté ludique.
Un très bon film d'Albert Dupontel. Catherine Frot est très marrante. Une très bonne comédie délirante.
Albert Dupontel, on aime ou on aime pas. Faut dire que le bonhomme a un style bien à lui et particulier qui plus est. Mais bon, quoi qu'on en pense, ce mec fait quand même beaucoup de bien à une comédie française bien moribonde. Car lui, au moins, assume ses démarches jusqu'au bout et ne cède pas à la facilité. On en a une nouvelle fois la preuve avec ce "Vilain", portant bien son nom et qui voit s'opposer une mère et son fils. L'une est une vieille bigote. Lui est ignoble et fier de l'être. Comme on est chez Dupontel, on a droit à un film assez punchy avec quelques gags rappelant les cartoons. On a droit aussi à quelques moments jubilatoires tant ils sont de mauvais goût. Ajoutons à cela des dialogues qui fonctionnent bien et un duo Dupontel/Frot qui s'accorde bien. Sans oublier la participation de Bernard Fary et Philippe Duquesnne et la prestation géniale de Nicolas Marié en vieux médecin. Avec tout ce bien qui vient d'être dit, pourquoi seulement ces trois étoiles ? Parce que, et je suis le premier à le regretter, le film a du mal à tenir la distance. Les vingt dernières minutes sont poussives et altèrent un peu ce qui avait été accompli précédemment. Sans être le meilleur film comique de son cinéaste (cet honneur revient au "Créateur"), "Le Vilain" n'en demeure pas moins agréable à suivre.
this is my movies
A. Dupontel est un cinéaste intéressant. Après 2 échecs successifs, il revient avec un film en apparence moins frondeur et plus grand public. mais en réalité, il n'a pas beaucoup changé. Non, en fait, il s'est même un peu radicalisé. Le pitch laissait présager un film bien barré au rythme trépidant et aux gags qui s'enchaînent. Il y a un peu de ça mais pas assez. Bon, bien sûr, on rit quand même mais pas autant qu'on aurait dû. Visuellement par contre, c'est une réussite et Dupontel nous gratifie encore de belles trouvailles visuelles. C. Frot est excellente tout comme N. Marié, acteur méconnu mais pourtant exceptionnel et qui a droit aux scènes les plus drôles. En gros, ça aurait pu être ultra fun, c'est juste mollement rythmé et pas toujours très fin.
Mené à un train d’enfer, ce film assez court (moins d’1h30) est d’abord très drôle, surtout dans sa première moitié. Après, le soufflé retombe un tout petit peu, se scénario se délite, tourne un peu en rond et on se surprend même à y trouver quelques longueurs, mais rien qui ne gâche vraiment l’ensemble. C’est évidemment joué à la perfection par un Albert Dupontel toujours aussi juste et une Catherine Frot délicieuse en vieille dame bigote et néanmoins manipulatrice. J’ajoute une mention spéciale pour Nicolas Marié et sa composition du Docteur Williams. Les scènes avec le docteur sont les plus réussies et les plus drôles du film. On retrouve la mise en scène « cartoonesque » qui caractérise la « patte » de Dupontel. De ce point de vue, la plus belle scène est celle de la chute de mamie dans l’escalier, malheureusement éventée par la bande annonce. Evidemment, il faut aimer cette façon de filmer très peu académique mais plus subtile qu’on pourrait le croire, avec par exemple des jeux de miroirs très réussis ou des travellings vertigineux. Regarder un film d’Albert Dupontel, c’est comme faire un tour de montagne russe, on n’a pas vraiment le temps de souffler, parfois c’est à la limite du « too much » mais quand ça s’arrête, on aurait bien envie de s’en repayer un tour. La preuve, quand j’ai vu arriver le générique de fin, je me suis dit « Oh non ?! Pas déjà !!! ». Finalement, ça en dit plus long que toutes les critiques !
Très déçu par ce film, je me demande encore où est passé le talent de Dupontel pour les histoires déjantées. Le scénario est très limite, par moments le fil rouge est totalement cassé et on voit des petites scènes sans rapport avec l'histoire. Le rythme en pâtit malheureusement. C'est assez mou, rarement drôle. Vraiment une grosse déception !!
Dupontel offre une comédie cartoonesque et décalée plutôt drôle proposant son lot de vannes efficaces et de personnages timbrés. Une comédie de névrosés, totalement absurde qui vaut son pesant d'or dans le paysage comique français de part son inventivité et sa spontanéité.
maxime ...
En tant qu'acteur Albert Dupontel est à mes yeux l'un des meilleurs de notre pays ! Irréversible, Deux jours à tuer, Un long dimanche de fiançailles ... Mais comme réalisateur je n'est vu qu'Enfermés Dehors ( à revoir ! ), Le Vilain sera donc mon second long métrage de ce " fou " de Dupontel. En parlant de dingue il y'a aussi Bouli Lanners dont j'ai découvert le merveilleux Eldorado il y'a quelques semaines. J'adore Nicolas Marié depuis Enfermés Dehors, c'est d'ailleurs lui qui m'avais le plus marqué dans celui-ci parmi tout les interprètes de talent dont le film compose et là encore son personnage de docteur complètement barré est hilarant. Pour en revenir au Vilain, J'ai beaucoup rit et notamment grâce à Pénélope ( la tortue ) tentent éperdument d’assommé son " propriétaire " à savoir ce monstre de Sidney. L'affrontement de ce dernier avec sa mère ( exceptionnel Catherine Frot, comme à son habitude ) vaut aussi le coup d’œil ... Une bonne comédie, un divertissement agréable au scénario peu banal ponctué par quelques jolies scènes.
Julien D
Tout expert dans l’art de mettre au point des pitches improbables pour justifier l’humour trash qui définit la dynamique de ses films, Albert Dupontel signe avec Le vilain son film le moins corrosif et la moins profonde. Surjouée et puérile, cette petite histoire trop peu corrosive ne fait que réunir les éléments caractéristiques de sa filmographie, à savoir des personnages dérangés, des animaux maltraités, des mouvements de caméra serrés filmés en courte focale et une pleiades d’acteurs fidèles au réalisateur (c’est d’ailleurs son premier film où il ne dirige pas sa compagne Claude Perron). Si le réalisateur se donne, comme chaque fois le rôle principal, la vraie surprise est le rôle accordé à Catherine Frot qui, malgré tout son talent comique, n'est pas crédible une seule seconde en petite vieille. Tout semble donc réunis pour obtenir un cocktail explosif, mais tout tellement est édulcoré et redondant que le film y perd tout le mordant, l’humour et la violence que l’on pouvait attendre de Dupontel. Faute de parcours ou inspiration déclinante, seul l’avenir nous le dira.
Alors là, j'en reviens pas de la nullité de ce film. j'aime bien Dupontel et ses précédents films, mais celui là n'a aucun rythme, tous les gags (enfin, les 3 gags du film ! ) tombent à plat. Ca n'est jamais drôle, le comble pour une comédie qui se veut loufouque et décalée ! Mon seul sourire : les inscriptions sur la tortue, c'est bien peu... A eviter!
Très mauvaise comédie, Le Vilain enchaîne gags et situations " loufoques " autour d'un scénario bancale.
Ce scénario en effet n'a aucun intérêt en soit, on apprend que le fils est un voleur mais ce n'est pas utilisé dans le film, on apprends que des gens lui courent après mais ça ne fait pas avancer "l'histoire" pour autant. A côté de ces innombrables passages inutiles, ce film se centre sur la relation entre la mère et son fils, celle-ci découvrant sa vie de délinquance et décidant de se venger en faisant venir d'anciennes victimes. Bien que cette idée soit fantastique, elle est malheureusement sous-exploitée.
Les acteurs sont quant à eux assez à l'aise dans leur rôle même si j'ai une préférence pour Catherine Frot dans ce rôle très intéressant de la mère, avec lequel elle est visiblement à l'aise. Albert Dupontel, lui, est beaucoup plus dans le surjeu, offrant ainsi un personnage peu abouti. Malgré cela, la relation entre la mère et le fils reste sympathique dans des faces à faces qui prennent des tournures rocambolesques, même si la meilleur relation reste celle entre le fils et la tortue offrant de l'humour noir à souhait.
Cette comédie est donc extrêmement bancale et surexploitée, cherchant sans arrêt de nouvelles situations plutôt que de se focaliser sur une ou deux.
Ce scénario en effet n'a aucun intérêt en soit, on apprend que le fils est un voleur mais ce n'est pas utilisé dans le film, on apprends que des gens lui courent après mais ça ne fait pas avancer "l'histoire" pour autant. A côté de ces innombrables passages inutiles, ce film se centre sur la relation entre la mère et son fils, celle-ci découvrant sa vie de délinquance et décidant de se venger en faisant venir d'anciennes victimes. Bien que cette idée soit fantastique, elle est malheureusement sous-exploitée.
Les acteurs sont quant à eux assez à l'aise dans leur rôle même si j'ai une préférence pour Catherine Frot dans ce rôle très intéressant de la mère, avec lequel elle est visiblement à l'aise. Albert Dupontel, lui, est beaucoup plus dans le surjeu, offrant ainsi un personnage peu abouti. Malgré cela, la relation entre la mère et le fils reste sympathique dans des faces à faces qui prennent des tournures rocambolesques, même si la meilleur relation reste celle entre le fils et la tortue offrant de l'humour noir à souhait.
Cette comédie est donc extrêmement bancale et surexploitée, cherchant sans arrêt de nouvelles situations plutôt que de se focaliser sur une ou deux.
Le vilain, Albert revient avec une pure comédie, comme à son habitude il reprend tous ses potes pour nous livrer un film de cinglé, dialogues de malade et situations de dingue, du pure Dupontel !
Ca se regarde sans plus. On louera tout de même deux magnifiques acteurs, un côté déjanté bien dosé, un brin de fantastique... mais un scénario un peu léger.
Très bon film bourré d'humour bien caustique digne de Dupontel ! On ne s'ennuie jamais : éclats de rire d'un bout à l'autre !!
A voir d'urgence !
A voir d'urgence !
Quatrième long-métrage de (et avec) Albert Dupontel, Le vilain s'avère, comme toujours chez celui-ci, nerveux, foutraque et souvent drôle. Il repose en grande partie sur son interprétation et sur celle de Catherine Frot – sacrément vieillie pour l'occasion – qui incarne une mère désemparée à l'idée d'avoir engendré un fils si détestable. Un bon moment de rigolade.
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