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Votre avis sur Les herbes folles ?
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Ne chercher pas une rèelle signification aux "Herbes folles", il y en a pour ainsi dire pas! Une honnêtetè qu'il vous faut cher spectateur assumer puisque ce film du gèant Alain Resnais, long crash en direct, constitue une oeuvre particulière dont le scènario est tirè du roman « L’incident » de Christian Gailly! L'histoire commence avec le vol d'un sac à main! ça aurait pu ne pas commencer si Georges n'avait pas retrouvè le portefeuille et s'il n'ètait pas devenu obsèdè par cette Marguerite...Fantaisiste, le metteur en scène nonagènaire (Resnais a 87 ans durant le tournage) s'amuse autour de cette variation sur les alèas du hasard! Sa mise en scène est maîtrisèe, rien à redire la-dessus, jouant avec brio des couleurs (notamment le cinèma où l'on passe "The Bridges at Toko-Ri" de Robson) et des espaces! Deux comèdiens formidables: Andrè Dussolier et Sabine Azèma! De curieux rapports entre les deux personnages qu'ils incarnent! il est dommage qu'on se sente parfois complètement larguè par une philosophie de bazar, laissant le final sur pilotage automatique! Ceci-dit, ce « Resnais 2009 » mèrite une seconde vision pour en dècouvrir peut-être les secrètes beautès ( « N'importe, nous nous serons bien aimès » . Gustave Flaubert)...
velocio
A Cannes 2009, de nombreux films présentaient un sujet qui, a priori, paraissait intéressant mais qui s'avérait finalement gâché par la réalisation. "Les herbes folles", qui était en compétition, avait l'originalité de présenter le défaut inverse : une réalisation inventive, une mise en scène superbe, des comédiens excellents, mais ... pas de sujet; ou si peu ! Cela donne un film qui se voit avec plaisir, sans ennui, mais ce n'est pas un grand Resnais
Un film singulier, formellement sublime mais qui manque un brin de consistance. Resnais, éternel (ré)inventeur du cinéma nous offre ici un film époustouflant sur le plan de la mise en scène pure. Il filme la folie, l'amour et la névrose avec un brio hors du commun. Il invente, manie l'ellipse ou l'aparté avec une finesse toujours au cordeau. C'est subtil, jamais prétentieux, constamment inventif et fait parfois pensé à Lynch dans sa manière de montrer la folie. Malheureusement, le scénario manque furieusement de consistance et l'ennui guette celui qui ne s'attachera pas à la forme du film. Tout cela tourne bien vite en rond (un tourbillon diront certains...), et Sabine Azema cabotine trop.
Les crtitiques (la presse, Cannes) se sont extasiées devant ce film vain, sans propos, ni profondeur, ni ambition. Quelques situations absurdes bien exploitées par les comédiens font légèrement sourire et sauvent les herbes folles du néant intersidéral.
"Tout est excusable sauf les fautes de goût" dixit Resnais par la voix d'un personnage, alors qu'il termine son film sur une braguette ouverte et une fille qui parle de croquettes pour chat... Dur à excuser en effet.
"Tout est excusable sauf les fautes de goût" dixit Resnais par la voix d'un personnage, alors qu'il termine son film sur une braguette ouverte et une fille qui parle de croquettes pour chat... Dur à excuser en effet.
Je viens de revoir ce film dont je ne me souvenais de presque rien...
Normal, il n'y a rien à retenir de ce film chiant! D'excellents acteurs y sont pourtant réunis mais le scénario nous plonge dans l'ennui... Désolé Monsieur Resnais, par respect pour votre récente disparition j'aurai aimé dire du bien mais ce n'est pas possible. RIP.
Normal, il n'y a rien à retenir de ce film chiant! D'excellents acteurs y sont pourtant réunis mais le scénario nous plonge dans l'ennui... Désolé Monsieur Resnais, par respect pour votre récente disparition j'aurai aimé dire du bien mais ce n'est pas possible. RIP.
🎬 RENGER 📼
Prix Exceptionnel du Jury lors du dernier Festival de Cannes, on espère que cette récompense n'a aucun rapport avec ce film mais plutôt avec sa carrière, car avec son dernier film, on peine à comprendre. Les Herbes Folles (2009), inspiré du roman L'Incident de Christian Gailly, est un mauvais mixe entre la comédie romantique et le cinéma expérimental. Une oeuvre brouillon où les scénettes sont omniprésentes et sont loin d'être convaincantes. 100 minutes de fantaisie surréaliste auquel on adhère pas une seule fois et ce, malgré l'élégante distribution, la jolie qualité photo et la belle B.O composée par Mark Snow (le compositeur de la série culte The X Files).
C’est une œuvre mineure manquée, semblable aux ratages des derniers Renoir, Clair ou Chabrol. Si Resnais est un metteur en images fantastique, il n’a jamais été meilleur que lorsqu’il a collaboré avec des scénaristes inspirés, tels Marguerite Duras, Jorge Semprun, sans oublier Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Certes, un ouvrage littéraire moyen peut aboutir à un film magistral. Mais ici, le matériau littéraire est de trop piètre qualité. On attend en vain la flamme (ou à défaut l’étincelle) qui permettrait au film de décoller.
Vu dans le cadre du Festival Télérama, le dernier Resnais est un fable farfelue légère et acidulée qui se regarde avec beaucoup de plaisir. André Dussollier y campe un homme légèrement tourmenté qui tombe sous le charme d’une femme dont il ne connaît que le nom et le visage découverts dans le portefeuille que cette dernière a perdu. Elle, c’est Mme Muir, en référence au classique de Mankiewicz, interprété par Sabine Azéma et sa crinière rouge. Le film fait se succéder les situations burlesques avec panache, donnant à l’ensemble un rythme enjoué qui permet de ne pas s’ennuyer. La mise en scène, comme toujours chez Resnais, ne laisse jamais rien au hasard, les plans sont travaillés et la lumière est magnifique, j’aime particulièrement cette fascination pour les néons déjà présente dans « Cœurs ». Le reste du casting est impeccable et si je n’ai pas trop cru au couple Dussollier/Consigny ni au supposé 50 ans du héros j’ai par contre adoré retrouver Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric chez Resnais. En tout cas la liberté de ton et la fantaisie de ce film en fond une vraie bouffée d’air frais et nous rappelle que le maître nous réserve encore de belles surprises.
On parle aussi bien du dernier Allen que du dernier Renais. Tout deux deux évènements toujours très attendus (sauf que Woody Allen fait un film tous les ans).
Ce nouveau film d'Alain Resnais à la bande annonce plus que mystérieuse résume très bien le film, in fine.
Et oui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, "Les Herbes Folles" est complètement loufoque un peu déjanté pour ne pas dire beaucoup comme la dernière phrase, par exemple, qui dans le genre tombe comme un cheveu sur la soupe sans rapport aucun avec la choucroute se place dans le top. Et ca fait mouche, forcément ! Les dialogues sont superbement bien écrit, très incisifs, surtout ceux de la première partie lorsque la rencontre n'a pas encore eu lieu.
On regrette en revanche, le grain de la pellicule mais aussi et surtout une façon de filmé qui n'est pas toujours satisfaisante. Surtout filmé en gros plans ce qui peut être positif mais parfois ce n'est pas nécessairement utile. Souvent les gros plans servent à renforcer l'émotion et à montrer le jeu des acteurs, là pour le coup c'est trop !
Les acteurs sont excellents, malgré tout, puisqu'on à le temps de les observer, Dussolier, Azema et Devos en premiers et comme à leur d'habitude.
Une petite déception comparée à ses précédents films mais un moment très agréable remplis de rires.
Ce nouveau film d'Alain Resnais à la bande annonce plus que mystérieuse résume très bien le film, in fine.
Et oui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, "Les Herbes Folles" est complètement loufoque un peu déjanté pour ne pas dire beaucoup comme la dernière phrase, par exemple, qui dans le genre tombe comme un cheveu sur la soupe sans rapport aucun avec la choucroute se place dans le top. Et ca fait mouche, forcément ! Les dialogues sont superbement bien écrit, très incisifs, surtout ceux de la première partie lorsque la rencontre n'a pas encore eu lieu.
On regrette en revanche, le grain de la pellicule mais aussi et surtout une façon de filmé qui n'est pas toujours satisfaisante. Surtout filmé en gros plans ce qui peut être positif mais parfois ce n'est pas nécessairement utile. Souvent les gros plans servent à renforcer l'émotion et à montrer le jeu des acteurs, là pour le coup c'est trop !
Les acteurs sont excellents, malgré tout, puisqu'on à le temps de les observer, Dussolier, Azema et Devos en premiers et comme à leur d'habitude.
Une petite déception comparée à ses précédents films mais un moment très agréable remplis de rires.
orlandolove
D'un côté, une mise en scène remarquable et une liberté de tout les instants... De l'autre, on est décontenancé par l'aspect loufoque et absurde de la chose. Les défauts l'emportent.
Le film d'Alain Resnais a pour principale réussite sa totale décontraction et de fait qu'il soit une œuvre totalement atypique. L'histoire est simple, celle d'une rencontre inopinée, une rencontre qui n'aurait jamais du se faire puisqu'elle va tout remettre en cause dans la vie des deux personnes. Le duo Dussolier-Azema est plutôt convainquant pour des rôles exigeant, de plus ils sont entourés par un bon nombres d'acteurs de second rôles bien dans leur souliers. La façon assez insolente qu'a Resnais de voir son époque est assez alléchante rendue à l'écran puisqu’il fait bon marché du politiquement correct pour se concentrer sur un déballage de sentiment, d'avis, de jugements totalement rapides, méchant parfois qui donnent un petit côté piquant au film. Les Herbes Folles est marqué de cet humour noir tout au long de l'histoire, mais fini par ne plus que répéter les mêmes cachoteries qui deviennent rapidement des lieux communs dans le film. Étonnant car le film semblait partir pour ne ressemblait à aucun autre, il se vulgarise à partir d'une demi heure et il faut attendre la toute fin pour retrouver une originalité totale. Pas totalement convaincu donc, un peu ennuyeux parfois, cependant le film reste assez plaisant par le fait qu'il se détache un peu de la masse et donne une vision des choses assez moderne pour un monsieur qui n'a rien perdu de sa jeunesse !
Si ca ne pourra pas plaire à tout le monde, il faut reconnaitre à ce film des qualités d'audace et de liberté. D'un point de vue grammaire du cinéma, c'est tout simplement extraordinaire, et je pèse mes mots. Alain Resnais y pose son regard d'anthropologiste, à la fois clinique et étonné. Le film oscille entre étrangeté, inquiètude et fantaisie coloré avec jeux d'acteur théatraux. Se dégage le thème du désir, source d'inquiétude et moteur de la vie et l'imprévisibilité des comportements humains. Je reconnais que la deuxième partie n'égale pas la première et j'y ai été décontenancé à plus d'une reprise.
(VIDEO) Toujours élégant. Jamais ennuyeux. Peut-être un peu formel et un peu vain. Dussolier, mon Dieu, Dussolier ! Que cet acteur est beau !
Un film qui se regarde comme un livre se lit.. lentement, toutes les humeurs, de Georges Palet, notamment sont décrites, interprétées, c'est une personne très mysterieuse, hésitante et , semble t il rongée par de graves erreurs passées que le réalisateur omet de nous dire.. la personnalité de Marguerite est aussi très étrange, à la fois attirée et terrifiée par Georges.
Il en est de même pour les personnages secondaires, surtout la femme de Georges, qui détient, pour moi, le caractère le plus étrange... qu'est ce qui la fait rester et accepter tout ce qui se passe..
Un genre de film qui nous laisse très perplexe, la fin si énigmatique accentue se ressentit.
Il en est de même pour les personnages secondaires, surtout la femme de Georges, qui détient, pour moi, le caractère le plus étrange... qu'est ce qui la fait rester et accepter tout ce qui se passe..
Un genre de film qui nous laisse très perplexe, la fin si énigmatique accentue se ressentit.
Drôle d'histoire de pulsions, d'amour et de folie douce. Resnais témoigne toujours d'un goût étonnant pour la fantaisie, l'expérimentation narrative et formelle. La fantaisie est ici gentiment bizarre, truffée d'éclairs surréalistes ou absurdes, avec quelques scènes franchement comiques (au commissariat, notamment) et des acteurs irrésistibles (Dussollier et Amalric en tête). Sur le plan narratif, le réalisateur développe une polyphonie : voix du narrateur (Édouard Baer), voix off des personnages, dialogues... Visuellement, le résultat est à la fois kitsch et très maîtrisé (beau travail du chef op' Éric Gautier) : images incrustées en médaillon, effets de zoom, personnages souvent filmés de dos (surtout au début), filtres de couleur, etc. On s'amuse de ce coup de folie, de cette fraîcheur, de ce décalage ludique. Cela dit, on passe aussi son temps à se demander quel est le sujet du film. Resnais cultive étrangeté et légèreté, mais pour dire quoi ? Est-ce un pur exercice de style, sans consistance ou ambition autre que de surprendre ? Voilà qui laisse perplexe.
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