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BlindTheseus
305 abonnés
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4,0
Publiée le 18 septembre 2009
Au titre ironique un drame psychologique sur le milieu d'Hollywood (se concentrant principalement sur l'aspect financier), avec sa vitesse d'adaptation spectaculaire et son coté 'toujours plus' mais aussi ses mouvements sociaux son paternalisme autoritaire et ridicule et la moralité fétide trop empreinte de capitaux qui sera d'ailleurs finalement fatale à ce fameux groupe de lesbiennes neurasthéniques. D'autre part le sujet egotique concernant les patrons du studio B souhaitant flatter le jeune Frank Whaley afin de s'acheter sa virginité factuelle est plutôt bien rendu, lequel se revelant être de toute façon un heros tragique; sinon un fou dangereux.
Une excellente petite satire . Kevin spacey , y campe un atroce personnage de façon remarquable . Le final laisse perplexe, mais n'en est pas moins très réussi.
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2,5
Publiée le 6 juillet 2009
Tous les moyens sont bons et tous les coups sont permis pour faire son trou à Hollywood! C'est ce que dèmontre "Swimming With Sharks"! Avec une bonne dose de cynisme, George Huang règle ses comptes avec le système hollywoodien! Le rèalisateur dècortique les relations sadomasochistes entre un producteur machiavèlique incarnè par Kevin Spacey et son assistant ambitieux jouè par Frank Whalley! La lutte pour le pouvoir et l'argent donne lieu à une plongèe grinçante dans ce monde de requins ou le cinèaste dèmonte les mècanismes en suivant l'initiation à la cruautè de ce jeune cinèphile passionnè prêt à tout pour gravir les èchelons! Un premier film tour à tour drôle et inquiètant pour un mode d'emploi qui fait froid dans le dos...
Un film qui a un postulat de départ vraiment sympa mais qui va peut-être un peu trop loin sans forcément réfléchir à la crédibilité de la démarche. Ça se regarde donc, mais ce n’est pas la révolution non plus.
Hollywood, l'industrie du cinéma...autant dire que ça en fait rêver plus d'un. Jusqu'à ce qu'ils y travaillent. Car derrière la façade prestigieuse se cache un système de rapaces, où l'idéalisme et l'honnêteté sont les premières victimes du carnage. C'est cette longue désillusion que va expérimenter Guy, jeune scénariste, nouvel assistant du producteur exécutif Buddy Ackerman. C'est ce dernier qui va se faire une joie de détruire son existence: engueulades, exigences invraisemblables, hypocrisie sans borne. Autant de vexations qui vont inéluctablement conduire Guy à se venger. Mais si le monde du cinéma est une jungle, les victimes et coupables se confondent souvent...Autant le dire tout de suite, ce petit film passé inaperçu à sa sortie est un vrai bijou. On a rarement été aussi secoué par un film pourtant très bavard. Il faut dire que plus l'intrigue avance, plus cela se complexifie, pour finalement nous décrocher une droite directement à l'estomac. George Huang sait manifestement de quoi il parle, et il traite son sujet avec une impeccable maîtrise. Sa réalisation, claire et posée se pose en parfait contre-point de cette guerre des nerfs entre Guy et son impitoyable patron. Sa direction d'acteurs est également exemplaire. Kevin Spacey livre une composition inoubliable dans le rôle du tyran. Il est si bon qu'en à peine 10 minutes, on a déjà des envies de meurtres. Il arrive avec une aisance rarement vue à jongler entre méchanceté pure, ton faussement sympathique et réelle émotion. Sans conteste l'une de ses meilleures performances. Dans le rôle du pauvre assistant, et personnage principal, Frank Whaley est juste incroyable de vulnérabilité et de colère intériorisée. Enfin, dans le rôle de la productrice, froide mais humaine, Michelle Forbes impose une solide présence et apparaît comme la seule personne suffisamment lucide pour gérer sa barque. On ne peut que regretter le fait que cette oeuvre n'ait pas eu le succès mérité, tant elle excelle dans tous les domaines. Georges Huang développe si bien son film qu'on peut soit le prendre au premier degré et être scandalisé par les pratiques honteuses qu'il déconce, soit le prendre au second degré et passer une bonne partie du film à se tordre devant l'amoncellement de scènes d'engueulades homériques et de répliques instantanément cultes. Un vrai bijou, qui frappe fort.
Ce film vous fera passer un éxélent moment. Le jeux d'acteur de Kevin Spacey est (comme d'habitude) magnifique! Franck Whaley n'est pas mal du tout non plus. Du bon suspens, de trés bonnes répliques... bref, tout pour passer un super moment.
Superbe diatribe pleine de mordant contre cette pathologie qu’est la soif de pouvoir, ici en l’occurrence dans le milieu hollywoodien. Tous les acteurs sont excellents, notamment Kevin Spacey comme à son habitude, et on sent qu’ils ont pris un malin plaisir à participer à cette petite entreprise de démolition de cette puissante usine à film et à fric qu’est devenue Hollywood, où le cynisme règne en maître. Spacey en est d’ailleurs le coproducteur, lui qui donne toujours l’impression de choisir les films dans lesquels il joue. A ne pas manquer, vraiment !
Premier boulot, arrivée dans le "monde de l'entreprise", un chef...qui est "comment dire...pas toujours très commode", comment va donc évoluer le petit poisson dans ce bain de requin?
La première chose qui m"a motivée pour voir ce film est la présence de Kevin Spacey, l'un de mes acteurs préférés. De plus, j'étais intrigué par le titre et par le fait que le film prenne place dans les coulisses du milieu de la production à Hollywood.
Le scénario est assez simple, mais très efficace. Un jeune scénariste, Guy (incarné par Franck Whaley, excellent), est près à tout pour faire sa place à Hollywood. Il va donc devenir l'assistant de Buddy Ackerman (Kevin Spacey), un producteur peu scrupuleux, cynique et sadique. Guy va alors se changer en esclave, exécutant tout les caprices de son patron, le poussant à bout. Le film est une immersion totale dans le monde d'Hollywood, dépeint ici avec férocité et engagement. Car le réalisateur veut ici nous montrer la face cachée de la plus grande usine à rêve du monde. Un endroit où tout les coups sont permis, où les patrons jouent à Dieu et où les scrupules n'existent plus.
Dynamisé par de très bon dialogues et des répliques cultes ("Tais toi, écoute et enregistre"), on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le montage est lui aussi excellent, le film étant ponctué de flash-backs utilisés ingénieusement, dévoilant une fin surprenante. Mais la mention spéciale revient à Kevin Spacey, magistral en grand patron sadique. Il fait de son personnage un homme haïssable, à l'égo surdimmensionné, mais sans jamais surjouer. Il réussit même l'exploit de rendre son personnage touchant le temps d'un scène. On notera aussi la rapide apparition de Benicio Del Toro, toujours excellent dans ces petits rôles.
En résumé, "Swimming With Sharks" est une excellente diatribe du monde hollywoodien, où la morale ne l'emporte pas forcément. Un film plein de tension et d'émotion, porté par un Kevin Spacey au sommet de son art (avec Usual Suspects, tourné l'année suivante).
Un thriller psychologique des plus haletants qui dresse un constat tres pessimiste d'une societe en quete de pouvoir absolu. Le film offre une reflexion sur l'esclavagisme moderne de l'homme avide de reussite sociale. Kevin spacey campe un directeur tyranique, sadique et humiliant qui s'acharne sur un modeste employé qui n'aspire qu'a une chose:grimper les echelons sociaux pour parvenir au top.Quitte a encaisser les pires atrocités morales et a delaisser sa vie privée.Jusqu'où peut on aller pour"reussir".Et d'ailleurs qu'est ce que réussir vu la fin dramatique du film? Autant dire que je suis sorti du film totalement secoué. La torture psychologique est admirablement maitrisee et on en ressort pas indemne. Un grand film.
De très bons moments, pour le spectateur lol. Il semblerait que l'auteur nous parle de ses débuts difficiles dans le show bizzzz. Mais bon, ça n'a pas dû coûter cher car les décors et les rares extérieurs sont d'une pauvreté guère " Hollywoodienne", quant à l'actrice, elle est d'une laideur sidérante. Des oreilles de vampire et une dentition de cheval malade, qu'elle nous dévoile une fois en souriant, perturbent ma compréhension du film. Elle est censée être arrivée là en se faisant sauter par tout le monde, mais putain avec le pognon qu'ils ont ces mecs, comment ils font pour avoir envie de baiser des carnes pareilles ? Et en plus, ils se battent pour elle. Bon, trève de plaisanterie, Kevin Spacey joue quand même pas mal.
Diatribe féroce contre Hollywood par un metteur en scène très prometteur qui depuis n’a pas réalisé d’autre film se contentant de mettre en scène pour la télévision. Le film est porté par un trio de choc avec à sa tête Kevin Spacey dans une de ses meilleures prestations. Les rapports de pouvoir sont sans pitié dans le show bizness ; c’est ce que semble vouloir nous dire Huang. Dans le jeu de dupes qui s’instaure entre les 3 partenaires c’est le plus faible ou le plus sincère qui perdra. La vision de Huang est sans nuances et sans espoir, la fin de son film en est la démonstration éclatante. Un brûlot magnifique à montrer à tous les managers qui auraient tendance à vouloir abuser de leur pouvoir sur leurs collaborateurs directs. Dans ce jeu féroce, Kevin Spacey ne fait que reproduire ce qu’il a lui-même subi sans se poser la question de savoir si lui-même devenu détenteur du pouvoir peut interrompre ce cercle infernal. Frank Whaley qui lui se rebelle n’aspire qu’à prendre la place de son patron. La seule qui semble conserver un soupçon d’humanité – Michelle Forbes – y laissera la vie car au pays des vautours il n’y a pas de place pour les faibles. A noter la prestation amusante en secrétaire homo de Benicio Del Toro ici au début de sa carrière.