Ce film est simple, vous montrer comment un patron peut vous foutre la haine. Et Kevin Spacey est juste excellent pour ce rôle ! Les acteurs sont justes et tiennent bien la route, on est captivé par la méchanceté de Buddy Ackerman, on se complait à voir la relation étroite et malsaine entre Buddy et Guy, le jeune assistant naïf. Au final, le film donne une belle leçon de moral sur l'univers de la hiérarchie avec un final complétement inattendu et assez incroyable.
"Swimming with Sharks" dépeint l'étrange relation entre un producteur tyrannique et son assistant ambitieux qui, lassé de ses humiliations récurrentes, décide de prendre son supérieur en otage pour le torturer. Loin d'être un thriller oppressant ou un drame, le film se veut comme un portrait au vitriol du show-business, où règnent en maîtres l'ambition démesurée, l'hypocrisie, les coups tordus, et la méchanceté. Symbole de ce système : le personnage interprété par un Kevin Spacey très en forme, un patron absolument infernal (et pour certains, inspiré du producteur Joel Silver...) mais qui s'avère être plus subtil qu'il n'y parait. De même pour son jeune employé, un grand naïf qui en passant par une crise de folie va vendre son âme pour faire avancer sa carrière. "Swimming with Sharks" est ainsi un film d'un cynisme absolu, qui vaut le coup d'oeil.
Film qui m'a en fait très impressionné. C'est un sujet très peu abordé de manière général dans le cinéma. Kevin Spacey sait interprété tous les rôles, il est très bon dans son rôle de chef-dictateur. Ce film relève quand même pas mal de vérités dans le monde du travail et avec brio. Quelques scènes vraiment marrantes comme là où Kevin fait couler tout doucement l'eau de la carafe, vous saurez de quoi je parle, j'ai crevé de rire à ce moment-là ! A voir !
Ce film a détruit la carrière de son réalisateur qui nous livre un docu-fiction de premier ordre. Autant le dire tout de suite, c'est un film mémorable. Principalement par Kevin Spacey qui livre une prestation toujours impeccable... Quiconque à vu le film sait de quoi je parle. Mais les autres acteurs n'ont pas à pâlir de leur prestation, c'est une pièce de théâtre sur une pellicule 35 millimètres les amis, et de qualité!
Je me permet de faire une nouvelle critique de ce film car à mon sens il s'agit vraiment d'un film bien trop méconnu et qui gagne pourtant à être vu. Certes la réalisation n'est vraiment pas transcendante. George Huang n'use d'aucun effet de style et c'est juste sobre voir terne. Mais le propos, le jeu des acteurs tout concours à en faire une réussite tout de même. Vision cynique du monde des studios de cinéma avec son producteur prenant un malin plaisir à torturer mentalement son assistant, c'est aussi et surtout un film qui offre une vision assez pessimiste du monde du travail ou globalement nous ne sommes que de la masse remplaçable et on est tous le larbin d'un autre. Son final est réellement sombre et surprenant. Soulignons la prestation d'un Kevin Spacey formidable dans son rôle d'un producteur irascible et sadique. Un bon film qui gagne à être connu.
Une œuvre incisive sur Hollywood et ses rouages. Une fable sur l'arrivisme, brillamment mise en scène dotée d'un solide suspens. Le trio d'acteur est fantastique. Cynique, terriblement réaliste "Swimming with sharks" compose également avec de très bons personnages.
Génial. Un film abordant un thème assez inédit; les coulisses de Hollywood, le show-business, les magouilles et les 'protocoles'. Le film est très bien construit avec une succession de flashback desquels aboutit la scène principale. Le scénario est inventif et nous tient en haleine tout le long du film. Les dialogues sont excellents humoristiques et recherchés et les performances de Kevin Spacey en patron abjecte et Frank Whaley en larbin belliqueux sont remarquables. Bien qu'on éprouve de la compassion pour Guy, on prend finalement de pitié ce patron si salaud. La fin est vraiment inattendue et achève notre sentiment d'avoir vu un excellent film. Un film qui mériterait d'être plus reconnu à mon goût parce qu'il est vraiment excellent.
Bonne surprise que ce film ... Kevin Spacey est, comme souvent, très convaincant dans ce rôle de patron odieux. On est tenu en haleine jusqu'à la fin. Pour l'anecdote, à noter le petit rôle joué par le jeune Benicio Del Toro.
Kevin Spacey est juste génial. Comme d'habitude. Cette histoire montrant l'ambition sans limite m'a tout simplement séduite. Je recommande ce film comme je recommande American Psycho et Wall Street (le 1). On prend son pied! Des acteurs qui jouent à fond, des répliques mythiques, de l'adrénaline, de l'intelligence, et de la folie.
Grand film méconnu du grand public. Kevin Spacey (Buddy Ackerman) est impressionnant comme dans la plupart de ses films, il tient un rôle de directeur de production avide de pouvoir et de respect hiérarchique. ‘Swimming with sharks’ lui donne une nouvelle fois la possibilité d’exposer son jeu talentueux et charismatique, la démonstration est splendide. De l’autre côté du miroir, Frank Whaley (Guy) joue l’assistant peu débrouillard qui subit tous les ordres du patron. Le physique de l’acteur est assez laid, coiffure improbable, chemises trop grandes et pantalons à pinces ne mettent le mette pas en valeur surtout lorsqu’on compare à la classe de Spacey. Le duo est rejoint par Michelle Forbes (‘Kalifornia’) en directrice puissante et séductrice aux intentions troubles. Benicio Del Toro ne fait qu’une courte apparition histoire de faire émerger le contexte du film et d’initier le jeune premier. Les scènes d’humiliation sur ce faire-valoir sont hallucinantes de violence verbale mais peu de pitié est émise envers Guy, le personnage étant légèrement sur-joué et sans aucun charisme contrairement à la personne de Ackerman. Tout dépend du spectateur mais on est plus enclin à rentrer dans le jeu de Spacey plutôt que dans celui du raté, on comprend très vite (sans attendre le final) que ce directeur possessif en a bavé et pense -à juste titre d’ailleurs- qu’il mérite son statut. C’est pourquoi la scène de torture qui est dévoilée au fur et à mesure que le scénario progresse inverse les rôles et on ressent plus de pitié pour Ackerman, être en apparence détestable mais qui rejette sa colère sur ses subordonnés. Petite réserve : on sent que le film se cherche dans son style comme dans de nombreux films des années 90 (par exemple ‘Leaving Las Vegas’). La mauvaise qualité d’image que l’on peut trouver nous renvoie dix ans en arrière en terme d’éclairage, il y a du grain, on dirait que tous les acteurs (sauf Spacey) ont cru voir des fantômes sur le tournage tellement leurs visages sont blancs, le tout est terme et maussade, dommage… Sinon, l’ensemble fait réfléchir sur les relations au travail et en particulier sur la méritocratie, l’accès à des postes supérieurs, la cruauté de la hiérarchie…
Film malheureusement méconnu et pourtant admirablement bien réalisé et joué. Kevin Spacey incarne avec brio le patron exécrable à la prétention indicible qui se joue d'un jeune assistant, tout nouveau, tout beau, tout frais, le considérant comme un moins que rien. Une méchanceté qui aura son effet.
La première chose à relever dans ce film est bien entendu l'interprétation extraordinaire de Kevin Spacey, deuxièmement le scénar est très original, captivant, l'ambiance oppressante nous garde en haleine jusqu'au bout. Un huit clos noir et intense, un crescendo parfait, un chef d'oeuvre du genre.