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kray
50 abonnés
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4,0
Publiée le 19 octobre 2009
Une excellente petite satire . Kevin spacey , y campe un atroce personnage de façon remarquable . Le final laisse perplexe, mais n'en est pas moins très réussi.
Une pièce de théâtre en forme de film, magistralement interprété. La description du milieu hollywoodien peut s'appliquer au monde de l'entreprise, ce qui rend "swimming with sharks" prodigieusement cynique, drôle et cruel. Malheureusement méconnu, c'est pourtant un must du cinéma.
Hollywood, l'industrie du cinéma...autant dire que ça en fait rêver plus d'un. Jusqu'à ce qu'ils y travaillent. Car derrière la façade prestigieuse se cache un système de rapaces, où l'idéalisme et l'honnêteté sont les premières victimes du carnage. C'est cette longue désillusion que va expérimenter Guy, jeune scénariste, nouvel assistant du producteur exécutif Buddy Ackerman. C'est ce dernier qui va se faire une joie de détruire son existence: engueulades, exigences invraisemblables, hypocrisie sans borne. Autant de vexations qui vont inéluctablement conduire Guy à se venger. Mais si le monde du cinéma est une jungle, les victimes et coupables se confondent souvent...Autant le dire tout de suite, ce petit film passé inaperçu à sa sortie est un vrai bijou. On a rarement été aussi secoué par un film pourtant très bavard. Il faut dire que plus l'intrigue avance, plus cela se complexifie, pour finalement nous décrocher une droite directement à l'estomac. George Huang sait manifestement de quoi il parle, et il traite son sujet avec une impeccable maîtrise. Sa réalisation, claire et posée se pose en parfait contre-point de cette guerre des nerfs entre Guy et son impitoyable patron. Sa direction d'acteurs est également exemplaire. Kevin Spacey livre une composition inoubliable dans le rôle du tyran. Il est si bon qu'en à peine 10 minutes, on a déjà des envies de meurtres. Il arrive avec une aisance rarement vue à jongler entre méchanceté pure, ton faussement sympathique et réelle émotion. Sans conteste l'une de ses meilleures performances. Dans le rôle du pauvre assistant, et personnage principal, Frank Whaley est juste incroyable de vulnérabilité et de colère intériorisée. Enfin, dans le rôle de la productrice, froide mais humaine, Michelle Forbes impose une solide présence et apparaît comme la seule personne suffisamment lucide pour gérer sa barque. On ne peut que regretter le fait que cette oeuvre n'ait pas eu le succès mérité, tant elle excelle dans tous les domaines. Georges Huang développe si bien son film qu'on peut soit le prendre au premier degré et être scandalisé par les pratiques honteuses qu'il déconce, soit le prendre au second degré et passer une bonne partie du film à se tordre devant l'amoncellement de scènes d'engueulades homériques et de répliques instantanément cultes. Un vrai bijou, qui frappe fort.
Diatribe féroce contre Hollywood par un metteur en scène très prometteur qui depuis n’a pas réalisé d’autre film se contentant de mettre en scène pour la télévision. Le film est porté par un trio de choc avec à sa tête Kevin Spacey dans une de ses meilleures prestations. Les rapports de pouvoir sont sans pitié dans le show bizness ; c’est ce que semble vouloir nous dire Huang. Dans le jeu de dupes qui s’instaure entre les 3 partenaires c’est le plus faible ou le plus sincère qui perdra. La vision de Huang est sans nuances et sans espoir, la fin de son film en est la démonstration éclatante. Un brûlot magnifique à montrer à tous les managers qui auraient tendance à vouloir abuser de leur pouvoir sur leurs collaborateurs directs. Dans ce jeu féroce, Kevin Spacey ne fait que reproduire ce qu’il a lui-même subi sans se poser la question de savoir si lui-même devenu détenteur du pouvoir peut interrompre ce cercle infernal. Frank Whaley qui lui se rebelle n’aspire qu’à prendre la place de son patron. La seule qui semble conserver un soupçon d’humanité – Michelle Forbes – y laissera la vie car au pays des vautours il n’y a pas de place pour les faibles. A noter la prestation amusante en secrétaire homo de Benicio Del Toro ici au début de sa carrière.
On ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie, par exemple, moi, j'ai du voir ce film en VF, et c'etait pas du gateau ! Le héro du film, quand à lui, devra supporter son boss (Kevin Spacey) pour pouvoir travailler dans l'industrie du cinéma ! J'ai bien aimé le montage (Day One, Week One, Month One) et ces allé-retour entre le passé et le futur, synonime de mise en abîme du personnage ! Hélas, le film souffre d'une lenteur, et d'une repetition dans les scenes (d'engueulades surtout) et dans les dialogues ! Un film donne une image de la creation artistique Hollywoodienne, qui j'espere est fausse, mais qui semble plutôt honnête !
Portrait acerbe du patronat tyrannique dans le monde du divertissement, cette narration en analepse joue habilement de sa chronologie alternée - malgré une réalisation très plate. Tant amusant que décevant par ses excès, le récit critique l'ambition autant que la mégalomanie ou le dédain cruel que Kevin Spacey, Benicio Del Toro et Franck Whaley incarnent pleinement, chacun avec un naturel singulier. Cependant, la répétition des scènes d'humiliation ou de mise en garde alourdissent cette satire dont le dénouement éminemment acide donne sa force à la critique d'un système globalement vicié, conférant une dimension sociale, politique à ce réquisitoire. Intéressant malgré des faiblesses techniques.
"Swimming with Sharks" dépeint l'étrange relation entre un producteur tyrannique et son assistant ambitieux qui, lassé de ses humiliations récurrentes, décide de prendre son supérieur en otage pour le torturer. Loin d'être un thriller oppressant ou un drame, le film se veut comme un portrait au vitriol du show-business, où règnent en maîtres l'ambition démesurée, l'hypocrisie, les coups tordus, et la méchanceté. Symbole de ce système : le personnage interprété par un Kevin Spacey très en forme, un patron absolument infernal (et pour certains, inspiré du producteur Joel Silver...) mais qui s'avère être plus subtil qu'il n'y parait. De même pour son jeune employé, un grand naïf qui en passant par une crise de folie va vendre son âme pour faire avancer sa carrière. "Swimming with Sharks" est ainsi un film d'un cynisme absolu, qui vaut le coup d'oeil.
Petite comédie dramatique assez minimaliste, Swimming With Sharks est un film plutôt pas mal. L'histoire qui commence par la fin et qui nous dresse le récit de ce qui se passe avant celle ci, nous raconte la relation entre un nouvel employé et son patron tyrannique. Le cœur même du film se trouve dans la relation entre les deux hommes. Kevin Spacey interprète un personnage odieux et détestable qui prend un malin plaisir à humilier ses proies. Il sait se montrer convaincant par la menace et les promesses. Rentrer dans son bureau plongé dans la pénombre signifie à coup sur qu'on va passer un sale moment. Il fait tout pour briser mentalement ses victimes allant toujours plus loin pour voir jusqu’où son pouvoir peut le mener. Frank Whaley lui campe Guy un employé qui essaye de se faire bien voir mais qui a toutes les peines du monde à réussir ses tâches tant son patron lui met des bâtons dans les roues changeant constamment d'envies. A force de subir tout cet harcèlement, Guy va aller torturer son supérieur afin de se venger et de se soulager de tout le mal qu'il lui a infligé. C'est savoureux à suivre et plutôt court. Malheureusement tout n'est pas réussi dans cette histoire comme la relation entre Guy et Dawn qui est bien trop rapide. A noter aussi au casting la présence de Benicio del Toro qui trouve un bon rôle. Les dialogues eux offrent quelques tirades durant lesquelles se déversent un flot de méchancetés et d'insanités qui donnent le sourire. Hélas le gros point négatif de ce long-métrage se trouve dans sa réalisation qui est très sommaire. C'est plat et elle se contente du strict minimum n'étant pas capable de mettre d'avantage en valeur le scénario. Il en est de même pour la b.o. très vite oubliable. Reste une fin sympathique qui interroge et qui clôt de manière ironique cette comédie dramatique. Au final, Swimming With Sharks nous dépeint le monde de l'entreprise dans ce qu'elle a de pire pour un résultat plaisant qui mérite le détour malgré ses quelques faiblesses.
Un film qui a un peu vieillit mais qui fait malgré tout son petit effet en nous montrant comment un jeune passionné de cinéma décidé à faire carrière va apprendre comment fonctionne le business à Hollywood en se voyant berner par son opportuniste et méprisant patron interprété par l'excellent Kevin Spacey. Malheureusement le metteur en scène pousse le bouchon un peu loin et l'histoire devient de moins en moins crédible. J'ai malgré tout passé un bon moment à voir ce film mitrailler ce monde de requins où il est impossible de faire confiance à qui que ce soit. La confirmation de l'image que je me faisais de ce milieu...
Une œuvre incisive sur Hollywood et ses rouages. Une fable sur l'arrivisme, brillamment mise en scène dotée d'un solide suspens. Le trio d'acteur est fantastique. Cynique, terriblement réaliste "Swimming with sharks" compose également avec de très bons personnages.
Ce film est simple, vous montrer comment un patron peut vous foutre la haine. Et Kevin Spacey est juste excellent pour ce rôle ! Les acteurs sont justes et tiennent bien la route, on est captivé par la méchanceté de Buddy Ackerman, on se complait à voir la relation étroite et malsaine entre Buddy et Guy, le jeune assistant naïf. Au final, le film donne une belle leçon de moral sur l'univers de la hiérarchie avec un final complétement inattendu et assez incroyable.
Film scénaristiquement magistral, on en retiendra surtout une structure narrative menant très habilement vers un final des plus inattendu. Comme d'habitude Kevin Spacey est impeccable dans ce rôle de patron pervers comme on en a rarement vu. Un film déjà un peu ancien qu'il convient absolument de découvrir.
Un thriller psychologique des plus haletants qui dresse un constat tres pessimiste d'une societe en quete de pouvoir absolu. Le film offre une reflexion sur l'esclavagisme moderne de l'homme avide de reussite sociale. Kevin spacey campe un directeur tyranique, sadique et humiliant qui s'acharne sur un modeste employé qui n'aspire qu'a une chose:grimper les echelons sociaux pour parvenir au top.Quitte a encaisser les pires atrocités morales et a delaisser sa vie privée.Jusqu'où peut on aller pour"reussir".Et d'ailleurs qu'est ce que réussir vu la fin dramatique du film? Autant dire que je suis sorti du film totalement secoué. La torture psychologique est admirablement maitrisee et on en ressort pas indemne. Un grand film.