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venom59
23 abonnés
861 critiques
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0,5
Publiée le 23 décembre 2009
J'adhére pas. C'est trés long, trés ennuyeux de suivre le déroulement de ce thriller. L'histoire est émaillée de petites histoires personnelles pas forcément utiles mais qui contribuent au ralentissement du rythme. On se désintéresse donc de l'enquête et même si je suis allé au bout, je n'ai trouvé aucun intêret à le regarder jusqu'à la fin. J'aurai au moins essayé ce thriller islandais à la bonne réputation mais j'en suis ressorti trés déçu...
un polar à l'intrigue passionnante et à l'atmosphère captivante. Quasi-hypnotique. Des paysages d'Islande magnifiques et une interprétation sans faute. Sombre certes mais quelques petites pointes d'humour et un suspense qui vous tient en haleine jusqu'au dénouement final. Une vraie découverte.
Ce n'est pas souvent que l'on a l'occasion de visionner un film islandais alors il faut en profiter. Ce long métrage mise sur l'ambiance lourde et rude en s'appuyant sur des décors tantôt magnifiques (la nature islandaise), tantôt glauque (les villes) pour dérouler une enquête policière sur fond de génétique. Le rythme est lent mais colle parfaitement au contexte. Fan de film d'action s'abstenir. Ceux qui aiment les films atypiques devraient apprécier.
Dans la froideur et la désincarnation d'un pays fantôme, Erlendur enquête sur un meurtre plus complexe qu'il n'y paraît. Nuancé, ce thriller islandais joue des contrastes entre la vie et la mort. Les vivants, filmés comme des ombres effrayées, comme des corps flêtris aux visages livides, semble faire partie intégrante d'un décor morbide et pauvre. Prostitution, drogue, viol, morgue, Kormakur n'a pas peur de flirter avec le glauque. Pourtant, l'épaisseur qui se cache dans la description précise de ce chaos fait évoluer le film autrement qu'un simple thriller sombre et malsain. La transmission, au coeur du film, est à la fois le parallèle entre l'enquêteur et le meurtrier puisqu'elle est la cause de la mort de la petite fille de ce dernier (évitons toutefois de révéler la fin dans ses obscurs détails), et le fil progresseur dans la tête de l'enquêteur, inquiet de voir sa fille se noyer dans les substances et portant elle-même un enfant en son ventre. La condition humaine, son mal-être et sa misère sont au centre de ce film noyé de considérations existentielles et christiques sur la vie et la mort. Les personnages ont même parfois cet étrange accent Bergmanien, envahis par le doute et la méfiance, le questionnement et la faiblesse. Soutenu par la présence fusionnelle de son interprète principale et de magnifiques dialogues aux héritages littéraires nordiques évidents, "Jar City" se fait aussi critique, ou plutôt un clin-d'oeil astucieux à l'utilisation de plus en plus courante des données génétiques d'un être humain pour élucider un meurtre. On constate encore une fois (après le très récent "Back Soon", sur un tout autre ton, que le cinéma islandais décrit constamment le malheur de son pays-même, de par sa population tranchée par le manque d'épanouissement entre une grisaille quotidienne et des problèmes sociétaires graves, encore et toujours le désespoir commun qui entoure jusqu'à la folie chaque personnage. Située entre les ombres, filmée dans des jours figés et grav
Excellent polar avec une ambiance et une atmosphère glauques au possible, pas vraiment la meilleure pub pour l'Islande !!! Mais tout y est très bien interprété. On regrettera peut-être un scénario qu'on croit complexe mais qui ne l'est pas forcément, et qui du coup, patauge un peu à certains moments.
Depuis "Millenium", qui a échappé au domaine de la littérature policière pour devenir un fait de société, le polar nordique a le vent en poupe: Heinrich Mankell, Arnaldur Indridason l'islandais...C'est lui qui a été adapté par son compatriote, le très doué Baltasar Kormakur. La caractéristique de ces polars venus du nord, c'est que ça ne se presse pas, au fil des lents zigzags de l'action, on perd parfois un peu le fil. Par contre, ça se prête admirablement à l'adaptation cinématographique. Oh, ce n'est pas l'Islande de carte postale où de joyeux baigneurs s'ébattent dans une source chaude sur fond de geysers.. Ce pays l'hiver est baigné d'une lumière sale. Kormakur a choisi des couleurs délibérément fausses, une tonalité générale gris verdâtre qui ajoute au climat oppressant du film. Autour du commissaire Erlendur empêtré dans ses problèmes de famille -la fille junkie dont il a la charge- deux affaires s'entrelacent, une d'actualité, une autre vieille de 20 ans, et à chaque fois, une petite fille morte d'une tumeur au cerveau. On met longtemps à comprendre comment le passé et le présent vont se renouer. C'est glauque, angoissant, admirable, et admirablement joué, Erlendur et ses deux comparses ont exactement l'allure que, sans les connaître, on leur prêtait....
Et puis, l'Islande, c'est exotique. A côté de cela, la Papouasie, c'est Bécon les Bruyéres: imaginez vous seulement au self de la cantoche, commander à la place du hamburger -frites une tête de mouton bouillie, qui se bouffe à peu près intégralement en y mettant un peu les doigts....
On savait que Kormakur promettait d'être un grand cinéaste. La voilà lancé dans le grand bain. Bonne chance Baltasar!
Si vous aimez les films sinistres, au rythme très lent, avec une musique déprimante, une histoire hyper intéressante mais aussi très triste, des couleurs ternes, des personnages qui ont tous l'air hyper dépressifs, ce film est pour vous ! Il n'empêche que c'est polar très intelligent avec de très bons acteurs. Cela m'a vraiment ennuyée et foutu le mourron donc je ne lui mets pas la moyenne.
Il y a bien un (plusieurs) meurtre (s), et donc une enquête policière (pas si mal), mais l'intérêt de ce "Jar city" est bien au-delà de l'intrigue en question, il est dans le rendu oppressant de l'atmosphère à nulle autre pareille qui règne sur cette île aux confins de l'Europe, glacée et magnifique : l'Islande. Dépaysement garanti, grâce aussi à un magnifique choeur masculin qui assure l'essentiel de la musique du film.
Techniquement maîtrisé - choix de la lumière, paysages et thèmes cohérents, esthétiquement très réussis - l'intrigue policière s'avère simpliste, en fait banale, et pour parachever la déception, l'argument scientifique ou plutôt l'éventuelle critique des questions de la génétique et du receuil d'informations privées... sont à peine traitées. Je m'attendais à une meilleure substance, à plus de débat. Même un film pas forcément polémique peut présenter plus de pertinence. Dommage.
Etant grand admirateur de l'Islande, de la beauté et de la richesse de ses paysages, j'ai été exité de pouvoir découvrir un peu leur cinéma grâce à la diffusion de Jar City sur Arte. La première chose qui m'a plu est évidemment ce dépaysement typiquement islandais, de par ses paysages presque lunaire. Cela créée une atmosphère particulière qui change des productions américaines ou européenne. Le film quant à lui est un polar intéressant, au rythme très lent, et à la ligne de conduite propre. Le film ose même un aspect assez sinistre, en filmant par exemple cette fameuse salle de la cité des Jarres, ou encore le squellette de l'enfant. Au final, si le film ne surprend pas de sa fantaisie, il nous propose un polar cohérent et intriguant, totalement dépaysant et qui ne s'égarera pas dans les effets spéciaux redondants ou dans la multiplications de cascades et de personnages inutiles.