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    L'Adieu aux armes
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    19 critiques spectateurs

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    ghyom
    ghyom

    89 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2014
    Déçu de cette adaptation du roman d'Hemingway. Si on ne peut rien reprocher à Gary Cooper beau jeune homme à la présence magnétique et au jeu habité, ni nier la qualité de la mise en scène (bien que vieillotte et qu'il y ait pas mal de mauvais raccords), on ne peut que regretter le parti pris du réalisateur de transformer un roman sur l'absurdité et l'inéluctabilité de la guerre en une simple bluette sentimentale. Pas un mauvais film, mais pas ce que j'en attendais.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2012
    Le premier titre français semble avoir été "L'Adieu au drapeau" avant "l'Adieu aux armes"de 1932. Sans totalement renier le livre d'Hemingway, Franck Borzage personnalise son film... Toujours avec la finesse qui le caractérise. Certes la guerre rôde. Pourtant une seule vraie scène de chaos, incroyablement longue en dernière partie, le temps qu'une chaloupe se mesure aux remous liquides. Le réalisateur s'intéresse davantage au désir de survie et même de bonheur de l'individu pris en otage dans les conflits au nom du devoir. Dès le début ce qui aurait pu n'être qu'amourette devient désir de fusion tant l'ambulancier (Gary Cooper) est sensible au désarroi particulier de cette infirmière (Helen Hayes). Envoûtement garanti, une vraie poésie habite le film qui saute parfois un peu vite d'une situation à l'autre (bien que l'on comprenne). Des cadrages variés, une parfaite luminosité du noir et blanc, aucune boursouflure. Le plus militariste peut sans peine se fondre dans les populations à bout de nerf. Le couple central, dans la lumière blanche du jardin se consolide, n'en déplaise au perfide Major Rinaldi (Adolphe Menjou). Un homme et une femme suspendus au temps, surtout avant chaque séparation (scène d'union d'une tension rare, en plus que le prêtre, lui-même situé entre devoir guerrier et confession dégage la même grâce que ses tourtereaux !). L'envolée de cloches et le drapé arrondi face à la fenêtre printanière poussent peut-être un peu trop vers le pathos en 2012, quoique. La guerre peut lier et la paix séparer. C'est tout le paradoxe de cette histoire !
    spoiler:
    Estonius
    Estonius

    3 470 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2016
    Il ne se passe pas grand-chose dans ce film ou le réalisateur transforme un livre de 300 pages en bluette et se croit obligé de faire du mélodrame lacrymogène en guise de conclusion. A part la prestation remarquable (le mot n'est pas vain) de Gary Cooper, pas grand-chose à se mettre sous la dent (et je ne parle même pas de cet insupportable curé). Un film complètement surestimé.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2013
    Réalisé avec une grande délicatesse par Frank Borzage, ce mélodrame riche en émotions se trouve être un très grand film dans le genre. L’histoire est vraiment très émouvante du début jusqu’à une séquence finale particulièrement marquante, la mise en scène ne manque pas de subtilité et le couple que forme Helen Hayes et Gary Cooper s’avère des plus attachants, et ce grâce évidemment aux formidables prestations des deux comédiens. Une très grande réussite, malgré la présence d’une photographie qui n’a pas toujours très bien vieilli, qui me donne particulièrement envie de découvrir le roman d’Ernest Hemingway.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2010
    Raconter un amour précaire et finalement tragique est un bon moyen de rendre compte de temps de guerre, que Borzage filme aussi directement très bien. L'histoire est magnifique, terriblement émouvante sans verser dans le pathos mélodramatique (sauf peut-être la scène ultime). Gary Cooper est surprenant dans un rôle d'homme fragile et amoureux. Loin de ses compositions d'hommes durs, de justiciers de l'Ouest.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Les rôles masculins sont bien mieux soutenus que les rôles féminins. Il y a ce côté mélodramatique, charismatiques des films des années 30, qui donne une certaine naïveté mais aussi une grande sincérité à l'histoire.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2014
    Ici, on est moins chez Hemingway que chez Borzage. Dans cette adaptation du roman éponyme de l'écrivain, seule la trame a été plus ou moins respectée. Pas le style sobre et dépouillé. Le cinéaste a arrangé le scénario selon les canons hollywoodiens de l'époque, tout en le cuisinant à sauce. On retrouve ainsi beaucoup d'éléments propres à son univers dans cette histoire d'amour empêchée, qui transcende le quotidien, les conventions, l'honneur militaire et même la mort. Tout cela exprimé avec un grand lyrisme mélodramatique. Dans le genre, c'est plutôt joliment réalisé et photographié. Côté interprétation, Gary Cooper peut toucher la corde sensible dans un rôle sur mesure ; Helen Hayes aussi, même si elle minaude beaucoup ; et Adolphe Menjou convainc en anglais, même s'il n'a pas vraiment l'accent italien de son personnage... Après, c'est affaire de goût et de tolérance. On peut rester un peu bloqué sur la dénaturation du roman et trouver qu'il y a trop de halos romantiques et d'effets pathétiques pour laisser filtrer une vraie émotion. Notamment à la fin du film, apothéose lacrymogène sur fond de lâché de colombes. Bref, une artillerie trop lourde pour ce récit de guerre qui n'en est plus vraiment un, le mélodrame amoureux (avec ses histoires de grossesse compliquée et de lettres cachées) prenant largement le pas sur le tableau de 14-18. Borzage avait beau considérer ce film comme son meilleur, il est possible de lui préférer largement Trois Camarades, mélo plus tenu et plus ancré socialement (dans l'Allemagne d'après-Première Guerre mondiale, avec la montée du nazisme).
    À noter qu'initialement, L'Adieu aux armes était exploité en France sous le titre L'Adieu au drapeau, et que deux dénouements étaient proposés aux exploitants, l'un heureux, l'autre malheureux. Par ailleurs, une autre adaptation du roman d'Ernest Hemingway a été tournée en 1957 par Charles Vidor, avec Rock Hudson et Jennifer Jones.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Tout droit sorti d'un roman d'Ernest Hemingway! C'est d'ailleurs le tout premier texte du romancier adaptè pour le cinèma! Ce classique des annèes 30, ègalement connu sous le titre français, "L'adieu au drapeau", consacra dèfinitivement le beau et lègendaire Gary Cooper! Le film est pacifiste et fait parti des oeuvres majeures de Frank Borzage! La rèussite de cette mise en scène qui tèmoigne de la dèlicatesse des gestes et de la sensibilitè du metteur en scène fut assez colossal pour l'èpoque et mit à la mode les sujets se passant dans le cadre de la Grande Guerre! Luxe suprême : le public peut choisir la fin alternative des amours de Gary Cooper et Helen Hayes, l'une tragique (la plus belle et la plus spirituelle avec la contemplation des mouettes au lever du soleil) et l'autre beaucoup moins pessimiste! Vingt-cinq après, Charles Vidor signera une version en Technicolor qui n'a pas très bien marchè au box-office (pouvait-il en être autrement quand on a vu et aimè l'original) avec Rock Hudson et Jennifer Jones...
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Une belle adaptation du roman d'Ernest Hemingway, ayant probablement un peu vieilli aujourd'hui, mais restant convaincante, notamment à travers son histoire d'amour.
    yayo
    yayo

    65 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2017
    Déçu de cette adaptation. La faute à un scénario qui passe au sabre le roman d'Hemingway. Les acteurs sont bons, mais l'histoire n'est pas passionnante, beaucoup trop centrée sur la romance et évitant de traiter le sujet de la guerre. On ressent également le poids de la censure. Je retiens la première rencontre entre les deux protagonistes qui est un beau moment de cinéma à mon sens.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2015
    En dehors du final vraiment émouvant et de l'extraordinaire émotion dégagée lors du mariage quasiment incognito qu'administre le prêtre aux deux amoureux, je n'ai guère retrouvé Borzage. Il n'en demeure pas moins un beau film privé toutefois d'épisodes romanesques. Je trouve également que Gary Cooper manque un peu de conviction, il est plus macho qu'amant mais il a une excuse : Helen Hayes ne lui convient guère, la différence de taille se voit trop et son uniforme lui fait manquer de sexe-appeal . La guerre de 14/18 passe un peu trop inaperçue alors qu'elle joue un rôle fondamental en opposition avec le roman d'Amour qui lui va au bout des choses. Adolphe Menjou très présent à un rôle curieux; il est difficile de savoir ce qui l'emporte entre son ambition envers son ami dont il souhaite une grande carrière militaire et sa jalousie. La clé ne nous en sera pas donnée. Une fois de plus je remarque que l'héroïne se nomme Catherine, c'est vraiment le prénom le plus répandu des grandes figures féminines du cinéma du vingtième siècle.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    A Farewell to Arms, l'immense livre d'Ernest Hemingway trouve dans cette adaptation à la fois une transposition éprouvante de son amour contrarié et un détachement de son héritage qui pourrais peser sur un film déjà très difficile de par les aspirations troublantes de son cinéaste Borzage, véritable essence d'un cinéma beau et terrifiant ! Au final, tant mieux ...

    Le film démarre par un corps étendu dans l'herbe, démembré, on le devine donc, un cadavre qui en annonce d'autres. La caméra est ici employé par Frank Borzage qui dessine les contours de ses images, toutes saisissantes, aucunes fausses notes, du genre à filler des complexes à beaucoup d'autres ! D'ailleurs c'est bien ce que je préfère dans ce long-métrage, sa mise en scène. Certaines scènes seront indélébilement marquées dans mon esprit.

    Du coté de ses interprètes, l'enjeu est double. Il faut prendre la mesure du texte, le tout dans la nuance, ils y parviennent et de quelle manière ! Jack La Rue, le prêtre de ce film incarne à ravir cet exemple parfais de ces termes. Touts ce petit monde sort une composition de très haut rang et contribue à rendre ce long métrage encore plus difficile à regarder ...

    Vraiment, j'insiste, là n'est pas une partie de plaisir, le ton est dur d'entrée et continue sur sa lancée. A la différence du livre si j'ai bonne mémoire ? Enfin bref, tenez vous prêt, il n'y a que de la souffrance au programme, à l'image de cet Guerre dont l'on prend toute sa décharge de crasse lors des assauts qui mitraille et bombarde ses individus livrés à des courses effrénés pour vivre.

    Un très beau film, important à voir et je pense à revoir pour mieux l'appréhender.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    « L’adieu aux Armes » de Frank Borzage, sorti en 1932, est tiré du roman éponyme d'Ernest Hemingway publié 3 ans plus tôt.
    il relate l'histoire du lieutenant Frederic Henry (Gary Cooper), un ambulancier américain engagé dans l'armée italienne, et ami de débauche d’un chirurgien, le Major Rinaldi (Adolphe Menjou), amoureux d’une infirmière anglaise, Catherine Barkley (Helen Hayes). Mais Frederic tombera follement amoureux de Catherine et le chirurgien enverra son ami sur le front avec une séparation aggravée par le fait qu’il censure leurs courriers. Frederic va alors déserter pour aller rejoindre Catherine en fait réfugiée en Suisse car enceinte elle a été chassée de l’hôpital… Frederic arrivera quelques instants avant que Catherine ne meure après une césarienne.
    Il faut bien sûr se remettre dans les conditions du cinéma des années 30 avec au début des hommes très machistes, des femmes qui minaudent, un amour un peu à la guimauve et « béni » par un prêtre aux armées… et surtout à la fin une grande scène lyrique pour ne pas dire christique ! Ceci-dit et pour l’époque, l’atmosphère de la guerre est bien rendue avec des cadrages obliques, des effets de superposition d’images…
    Un film assurément moins prenant et engagé que le roman d’Hemingway, considéré comme un des plus grands romans de langue anglaise du XXème siècle et qui sera repris au cinéma par Charles Vidor en 1958 avec Rock Hudson, Jennifer Jones et Vittorio De Sica.
    Marceau G.
    Marceau G.

    393 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    "L'adieu aux armes" est, en plus d'un réquisitoires contre la guerre 14-18, un joli mélo. Gary Cooper est l'officier Américain Frédéric Henry face à la plutôt disgracieuse Helen Hayes qui campe l'infirmière Anglaise Catherine Barkley et qui sait heureusement mieux jouer que se maquiller... Leur histoire d'amour est émouvante mais mieux vaut vous prévenir que tous ces sentiments sont assez convenus. Adapté du roman éponyme d'Hemingway, ce film de Frank Borzage possède une véritable identité, ainsi qu'une morale intéressante. Mais comme beaucoup de mélodrames, "L'adieu aux armes" tombe parfois dans le pathos... À l'image du final on ne peut plus poussif qui fait perdre au film une belle part de son intensité dramatique.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2021
    On peut reprocher à Borzage d’avoir réduit le roman d’Hemingway en simple mélodrame basé sur un amour-passion perturbé par l’incompréhension d’un ami. Emouvant certes mais trop de pathos… Noter la différence de taille du couple.
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