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    Le Ruban blanc
    Note moyenne
    3,6
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    490 critiques spectateurs

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    122 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Il faut vaincre ses réticences. On s'attend à une œuvre hiératique et vaguement ennuyeuse, handicapée par le choix du noir et blanc : on a tort.
    Oui, ce film est dépouillé et sévère - mais pas plus que l'univers des personnages, grevé par le rigorisme protestant et l'insupportable poids d'une communauté paysanne repliée sur elle-même. Oui, c'est un film d'atmosphère - et pourtant on se prend au jeu de savoir qui sont les auteurs de la série d'attentats mystérieux et de sévices sadiques qui bouleversent la vie du village.
    Les adultes sont cruels, odieux et inquisiteurs, et les enfants - leurs innocentes(?) victimes - trop propres, trop polis, trop curieux, distillent la même inquiétude que ces monstres jolis qui hantent parfois les films d'horreur.
    spoiler: On ne connaîtra jamais le fin mot de l'affaire : les enfants du village sont-ils vraiment les auteurs des actes violents qui jalonnent cette histoire, comme le croit le narrateur, l'instituteur du village ? Pourquoi ces violentes dénégations du pasteur ? Pourquoi cette fuite précipitée de la sage-femme ? On l'ignore, et peu importe : le film garde ainsi sa part de mystère et permet au spectateur d'en prolonger l'écho.

    Ce film est servi par une photo impeccable, qui met soigneusement en valeur le cadre et l'histoire.

    Une belle réussite, qui mérite ses récompenses.
    Machriasi
    Machriasi

    11 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Le ruban blanc est un bon film. Il ne m'a pas marqué et j'en garderais surement de très vagues souvenirs, le souvenir qu'il était en noir et blanc et comme bien d'autres (la haine par exemple) je ne comprends pas ce choix esthétique mais enfin bon. A part ça j'ai trouvé que vraiment rien ne retenait l'oeil dans la mise en scene ou quoi que ce soit comme un film mort, peut etre suis je trop habitué au ciné hollywoodien ? Mais là (l'affiche laissait sugerer beaucoup de haine ou quoique ce soit) mais il n' y a pas de tension ou d'action, c'est un peu chiant il faut dire. Alors il y a une histoire mais vraiment elle est loin d'etre géniale. Ca reste un assez bon film mais je ne le reverrais pas.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Que c'est long ! Beaucoup trop long. L'histoire avance peu, et quand on regarde à la fin ce qu'on a pu voir, il n'y a finalement pas grand chose. Le dénouement, si tant est qu'on puisse utiliser ce terme, est insipide et prévisible ( en supposant que je l'ai compris, ce qui n'est pas forcément le cas ... ). Le jeu des acteurs est très moyen pour un film palmé à Cannes, et à mon goût, les dialogues ne collent pas avec le contexte ( en version française au moins ). On en sort non pas troublé ou dérangé, mais déçu.
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    4 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Sans être le chef-d’œuvre annoncé, voici un film intéressant qui retranscrit assez bien le poids des traditions et du conformisme dans une société traditionaliste. La réalisation est de plus très soignée.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Michael Haneke réalise ici un film à l'esthétique soignée, bien soulignée par un noir et blanc de toute beauté. Et même si l'histoire n'est finalement pas très emballante, on se laisse porter par l'esprit de ce village protestant d'avant-guerre, où règne une atmosphère étrange. Le réalisateur parvient ainsi à nous transporter dans un contexte particulier, où moeurs rigides cohabitent avec révolution en silence. Les non-dits sont ici criants de vérité. L'interprétation est portée à merveille par des acteurs impeccables. Un beau film, assurément.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    on ne peut que loué le talent indéniable d'haneke, la façon qu'il a de filmé les plans séquences est absolument fabuleuse. ces acteurs sont juste époustouflant et si charismatique que sa en devient troublant. un film torturé et jouissif un peu long certes mais cette longueur fait qu'il est encore mieux et en meme temps je ne voit quel passages son a retiré car chaque secondes compte dans ce ruban blanc.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juin 2012
    Un film lent, long avec une narration peu attractive qui après visionnage n'est à coup sur pour moi pas à la hauteur de sa réputation. Un film avec une ambiance "à l'ancienne" qui traîne pour au final délivrer un dénouement attendu. Sans surprise, une tension quasi-inexistante, la sauce ne prend pas pour moi. Bien trop surestimé à mon gout et palme d'or bien généreuse!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juin 2012
    Que dire d'autre de ce film sublime de Michael Haneke à part que c'est tout simplement un incroyable et épatant chef-d'oeuvre ( que de pléonasmes en une seule phrase ! ) . Non , on ne peut que tirer son chapeau face à un long-métrage qui mérite amplement sa palme d'or tant tout est dans le souci de perfection . Le Ruban blanc se situe dans un petit village au vingtième siècle , à l'aube de la Première Guerre mondiale ( en 1913 exactement ) . C'est un village allemand où se déroulent des faits étranges , des incidents suspects ( spoiler: le point de départ étant l'accident du médecin qui est tombé à cause de câbles qui avaient été installés là volontairement
    ) , des drames . Le film est l'occasion de faire le portrait de l'Allemagne protestante , assez rigide et stricte ( l'éducation des enfants est des plus dures : on retiendra notamment la punition des enfants du pasteur qui sont fouettés et aussi la scène où le pasteur reproche à son fils de s'être "abuser les nerfs les plus fins de son corps" ) . Le film est ponctué de moments bouleversants ( spoiler: le petit enfant recueillant l'oiseau blessé et l'offrant à son père après que celui-ci ait perdu le sien et bien évidement ce moment où la jeune fille Anna raconte à son petit frère l'issue de la vie et en particulier la notion de la mort
    ) et durs ( spoiler: les larmes bouleversantes et les cris intenses du jeune trisomique défiguré et aveuglé , les propos que tient le médecin face à la sage-femme et sa maîtresse
    ) . La mise en scène est vraiment fabuleuse avec l'utilisation d'un noir et blanc extraordinaire , la photographie , la forme , la qualité visuelle ... tout y est . Le Ruban blanc c'est vraiment un long-métrage où chaque plan _ beaucoup de plan-séquence dont un sur une porte fermée mais même les plus banaux en apparence tels qu'un plan sur un visage d'enfant_devient une pure merveille esthétique et artistique .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2012
    Vraiment triste, comme film. Le superbe jeu d'acteur permet de faire oublier que le film est en noir et blanc (magnifique). La violence est vraiment profonde, nous touche incroyablement
    mais c'est tellement triste qu'on commence presque à s'ennuier (car oui le rythme est lent) et sincèrement à un moment j'en pouvais plus (il dure quand même 2h24).
    Un film à voir mais pas le soir ni après avoir mangé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2012
    Pour mon premier film de Haneke, j'ai commencé très fort : une palme d'or. Palme d'or admirable, palme d'or magistrale, palme d'or amplement méritée !

    Que dire si ce n'est que j'ai été totalement ébloui et époustouflé par cette oeuvre grandiose, alternant avec maestria petits plans-séquences et champs-contre champs dans des scènes ravissantes, autant par l’esthétique (splendide utilisation du noir et blanc) que par les dialogues, puissants et extrêmement bien écrits, offrant des joutes verbales sensationnelles et jouissives.

    Au travers de la vie quotidienne d'un petit village allemand avant la première guerre mondiale, on découvre petit à petit la brutalité, perversité, mais aussi grande stupidité (ou énorme lâcheté au choix) des hommes, n'hésitant pas à faire subir, par excuse de la rigueur et de la religion, sévices et punitions fort douloureuses à leurs enfants, humiliation à leurs femmes.

    Michael Haneke nous fait plonger dans ce film au plus profond des âmes pour faire apparaître les pires barbaries, associant à ces situations dérangeantes une histoire, elle, tout à fait charmante et innocente, qui contraste grandement avec le reste, mais de façon splendide.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Un film étrange qui dans la représentation montre la manière dont la religion, l'ordre et l'éducation aliènent les consciences, en nourrissent ses démons et peut asservir la nature (la féminité, l'enfance). Le magnifique noir et blanc utilisés fonctionnent comme la métaphore d'une frontière entre le bien et le mal, et il y règne une atmosphère pesante et lugubre dans ce village en apparence calme alors qu'en réalité la vérité est tout autre : les habitants cachent des secrets, des accidents se succèdent sans qu'on sache qui en est le responsable ce qui laisse planer le doute durant tout le film. C'est juste dommage que la mise en scène soit si académique et que la fin se finisse platement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2012
    Un film complètement réaliste mais qui m'a interpellé à cause de l'histoire entre le médecin et sa fille. Ce qui est ignoble. A voir mais c'est assez dure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mai 2012
    Palme d'or amplement merité, c'est le premier Haneke que je vois, et j'en ressort satisfait. Le noir et blanc est très accrocheur, et les acteurs sont pour ma part époustouflants (notamment le père des enfants qui reste glaçant). Le scénario est original et on ne voit pas passer les deux heures et demi du film! Talent confirmé pour ce Haneke collectionneur de palme d'or.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mai 2012
    Palmé à Cannes en 2009, le Ruban blanc mérite amplement sa récompense. La Pianiste, datant de 2001, poussait l'horreur à l'explicite sur le plan physique, intellectuel et psychanalytique. Le Ruban blanc, au contraire, joue sur le non-dit, l'implicite, et cela le rend encore plus dérangeant que son prédécesseur. Il y a, dans cette oeuvre crépusculaire, non seulement les prémices de toute la cruauté du XXe siècle, mais également celle qui nous attend, celle de nos temps actuels. Michael Haneke est sans contexte l'un de nos plus grands réalisateur européens. Sa volonté de comprendre les sources mêmes des idéologies totalitaires, notamment celles du fascisme et du communisme, se retrouve dans son film par les voies de l'autorité, de l'injustice, de la suspicion, du refoulement -comme l'inceste et l'interdiction arbitraire-, mais aussi par la religion, et plus généralement par l'endoctrinement et le
    communautarisme. Haneke refuse de montrer, d'expliquer, voire même de raconter, malgré la voie du narrateur, rendant les hypothèses encore plus libres de supposition. L'horreur, quant-on ne la voit pas, est encore plus effrayante. Les comédiens sont tous extraordinaires, comme Burghart Klaußner dans le rôle du pasteur. Il ont l'avantage pour nous de ne pas être connus outre-Rhin, ou peu, les imprégnant automatiquement d'une personnalité qu'on ne peut extirper de leur physique. La grandeur du réalisateur n'est pas de tomber dans la démonstration, dans la leçon, mais bien de montrer ce qui, peut-être, n'est qu'une possible réalité. Ainsi, le Ruban blanc ressemble à un essai romanesque, tel un conte, sur la cruauté inconsciente de l'Homme, dépassé par sa condition d'Homme faible, incapable de comprendre quel mal le ronge et pourquoi il le reproduit. Car c'est bien là qu'une question cruciale est posée, à savoir celle de la reproduction du Mal. Entre réalisme et poésie, réalité et fantasme, le Ruban blanc constitue une des plus belles leçons de cinéma de ces derniers temps.
    pi93joe
    pi93joe

    11 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2012
    Un petit village d'Allemagne du Nord à la veille de la Grande Guerre. Un soir, les deux aînés du pasteur rentrent tard à la maison et leur père, extrémiste, décide de leur accrocher un ruban blanc pour les aider à ne plus commettre de péchés. Ce ruban blanc donne son titre au film, un titre bien ironique. Car en s'enfonçant dans le film, on se rend compte que le village ne fait que succomber au mal, alors que des crimes (ou châtiments) sont commis et que les personnages révèlent leur noirceur. L'utilisation du noir et blanc renforce cette ambiance oppressante et la dureté de cette déchéance. Car le mal finit par triompher. Les acteurs sont très convaincants et cela comble complètement la retenue importante qu'on leur impose. Pas de pétages de plomb mais de la froideur, de l'aigreur et de la malveillance. Certaines scènes sont d'ailleurs assez dures comme la discussion sur la mort ou le dialogue médecin/sage-femme. Pour le reste, la portée du film et son efficacité repose surtout sur des éléments dissimulés et dispersés au sein du film, qui regorge de qualités. Il a vraiment mérité sa palme d'or. La durée du film ne se remarque même pas à partir du moment où l'on a vraiment envie de le regarder.
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