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    Le Ruban blanc
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    3,6
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    490 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Une oeuvre intelligente comme on en voit si peu, d'un réalisme inégalé et doté d'une magnifique réalisation ! "Le Ruban Blanc" mérite amplement sa Palme d'Or...
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    la force des films de Michael Haneke, c'est la forte présence de ses personnages principaux. le jeu d'acteur est toujours très subtile ce qui rend le film très jouissif. ici, se sont tout les rôles masculins qui sont très fort. entre situations cocasses et générosité, aucun acteurs ne dénotent, le casting n'est pas critiquable. dans la version française, on aura remarqué la voix off du médecin, qui est celle de Jean-Louis Trintignant, n'est pas une mauvaise idée, mais je trouve par moment, et surtout en plein milieu du film, son utilisation inutile. sans doute pour ne pas perdre le public, celle-ci me dérange et devient agaçante à certains moments. pour moi, même si Haneke adore, le noir et blanc ne me satisfait pas. nous sommes dans un village de campagne ancien, avec des maisons anciennes, des décors paysagés sublime, par moment recouvert de neige, et on met du noir et blanc. personnellement, je trouve que çà enlève du charme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Très bon film allemand, original et plutôt réussi dans les ambiances qu'il déploie. Pas de bande originale, de ce point de vue-là, quelqu'un juste avant moi a cité "No Country for Old Men" et je l'approuve.
    Le film se déroule dans les années 1910, dans l'Allemagne monarchique, protestante, rurale et paysanne. A des moments, ça fait un peu western de part les paysages. En le revoyant, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à "Dogville" de Lars Von Trier aussi, un peu.
    Très bons acteurs, bien réalistes.
    Le message du film s'accorde avec son ambiance tendue et un peu froide, mais aussi avec le fait que ça se déroule dans un certain pays. Il se passe des choses atroces dans ce trou perdu, qui ont vraisemblablement une origine humaine. C'est un film qui critique l'ultra-conservatisme moral. Il veut montrer que les esprits sombrent dans la démence dès lors que la vie devient trop réglée, stricte. spoiler: A la fin, le jeune instituteur, le narrateur en voix-off, qui tente d'élucider ce qui se passe, se fait méchamment savonner par le pasteur bien conservateur, qui l'accuse d'être un peu dingue.
    C'est l'hôpital qui se fout de la charité en fait... car le message du film est bien l'inverse. Cet ultra-conservatisme rigide, selon le propos du film, est de nature à rendre la société, en l’occurrence allemande ici, trop rigide, trop froide et trop violente.
    Ces jeunes enfants qui ont dix ans en 1914, ils en auront une trentaine à l'arrivée d'Hitler au pouvoir.
    Vous voyez dans ce film la mise en place d'une certaine démence collective.
    Des plans structurés de façon assez photographique, un peu comme chez Kubrick.
    Et si vous voulez un film allemand qui critique violemment l'Allemagne communiste, voyez "La Vie des Autres". Moins bien, mais vraiment pas mal.
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2012
    J'ai été impressionné par ce film, tant par son esthétisme que par son fond. Le noir et blanc est magnifique, bien travaillé, et correspond parfaitement à l'atmosphère ambiante de ce film. Une histoire proche du documentaire à travers sont aspect illustratif grâce aux décors et costumes qui nous plongent dans le quotidien d'une petite société de campagne de l’Allemagne de l'avant première GM. L'émotion incroyable de justesse dégagée par les acteurs, surtout les plus jeunes renvoient d'autant plus de fascination pour le contenu même du film. La découverte de certaines moeurs ou propos dégagés par les personnages impressionne et laisse perplexe. Certaines séquences et de manière générale tout le film réussit à poser un cadre dramatique sérieux et sombre, mais tout autant envoûtant dans la frayeur. Cette sensation est particulièrement réussie grâce à l'absence totale de bande originale, ce qu'avaient remarquablement réussis les frères Coen pour No Country for Old men et qui avait été souligné. Au delà de la seule réussite du cadre sur lequel repose le film et qui suffit amplement à le réussir, s'ajoute la petite histoire et ses éléments perturbateurs. Histoire parfaitement mêlée à l'esprit général du film. Peut-être que le tout peut paraître compliqué compte tenu du nombre de personnages, beaucoup ayant en commun une certaine ressemblance, qu'elle soit intellectuelle, physique, ou vestimentaire. Mais sinon c'est impeccable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    L’œuvre de Michael Haneke ne peut se réduire à une lecture au premier degré. Bien connu par ses positions choquantes pour le bourgeois, ses films de même, font partie d’un tout indivisible. Comme dans « Code inconnu » nous devons trouver ce qui fait que les hommes ne communiquent plus et s’enfoncent dans un abîme dont nous ne vivons que les prémices. Dans les « 71 Fragments d’une chronologie du hasard » nous devrons remettre en place les brisures de la société. Car c’est bien d’elle qu’il s’agit et c’est elle qui explique l’homme, comme toujours. Le déroulé du film nous montre que les hommes convaincus de leur libre arbitre sont les jouets d’eux mêmes et de leur fatalité. Comment ne pas voir dans la déclaration de guerre de l’Autriche à la Serbie un rappel des événements qui ont frappé les Balkans et sur lesquels Haneke s’est prononcé, mieux, s’est engagé. Il fallait le faire.
    L’image d’une grande épure, en noir et blanc n’est pas froide. Elle rappelle Losey avec « The Servant » par son aspect implacable qui sert une destinée inévitable. Mais ce n’est qu’une apparence. Il n’y a pas ici le même regard froid de l’observateur. Hanecke dénonce un monde implacable et le juge.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    C'est du travail d'orfèvre. Avec une précision diabolique, des acteurs dont les moindres attitudes sont millimétrées, à la fois distant et juste, Michael Haneke nous donne à voir non pas une époque, ce serait un film historique, mais la mentalité d'une époque. En Autriche dans un village, où l'ordre régit les comportements sociaux et individuels, entre les différentes couches sociales et au sein des familles. Le mot qui vient c'est illustration de l'ordre, véritable étouffoir pour ces ruraux. En Amérique on a la ritaline au 21e siècle, ici on use de manière très subtile d'une dialectique qui vise à contrôler l'enfant en le culpabilisant de ses fautes. Les gens ont parfois deux visages: le médecin est un pervers, qui se oblige sa fille à des rapports incestueux: on se demande tout le temps dans le film, quand va surgir la figure du mal. Comment on s'en prend à un enfant handicapé en le défigurant. Tout semble lisse et borné, des repères très marqués, malgré cela l'inconscient surgit, et fait dériver la mécanique, un sens de l'organisation (dont on affuble souvent les Allemands) qui dérape complètement. Pourtant la religion pourrait servir de guide, là on n'est pas dans « Dieu est mort donc tout est permis », tout le monde dans ce village a conscience de ce qui sépare le bien et le mal, on ne sauvera au final que le personnage d'Eva et de l'instituteur: l'épilogue va dans ce sens.
    Cela peut faire penser au « village des damnés », et si Haneke explorait le mal aujourd'hui, le saut dans le temps, ne l'égare pas de sa thématique. C'est aussi un explorateur de l'inconscient et de la folie. Son film semble répondre à l'image qu'on se fait de l'Autriche Hongrie, de la Mittel Europa, de ses intellectuels, ses prix nobel, sa culture, et donne un espace de réflexion pour ceux qui souhaitent saisir une période.
    Nicothrash
    Nicothrash

    365 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Haneke a toujours cette facilité à filmer des choses dures avec une froideur et une rigueur incroyable mais cette fois, ce "Ruban Blanc" laisse passer beaucoup d'émotions pures à l'instar de son dernier film en date : "Amour". De ce fait, ses oeuvres paraissent bien plus accessibles sans pour autant dénaturer son travail, la preuve par l'image avec un noir et blanc sublime qui appuie d'autant plus la retranscription d'une époque lointaine de 100 ans et heureusement révolue, du moins en très grande partie, une époque où l'éducation ne pouvait être que stricte et religieuse mais d'une hypocrisie flagrante lorsque l'on voit d'une part le résultat de cette éducation parfois violente sur les enfants et d'autre part ce même résultat sur le monde des adultes tous plus méprisables les uns que les autres. Des conséquences d'autant plus importantes que la scène se déroule au sein d'un petit village isolé. Les acteurs sont époustouflants, notamment les enfants, magnifiquement dirigés et Haneke met en exergue de manière extrêmement réaliste et sobre les secrets de famille honteux, les non-dits en vigueur à cette époque par une violence cruelle mais aussi par la dureté de certains mots, aussi efficaces que des coups. Autant le dire, les 2h20 ne se font pas du tout ressentir et le récit est passionnant et choquant à la fois, cette fresque est une flagrante réussite et la Palme d'Or n'est vraiment pas usurpée, j'aurai juste aimé une fin un peu plus claire mais cela reste un détail insignifiant face à la virtuosité de ce réalisateur hors du commun. Bravo.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un chef d'oeuvre absolu dans la forme et le fonds. Le film permet de mieux comprendre l'état d'esprit hiérarchisé et sclérosé de la société allemande avant la première guerre mondiale. Au final l'annonce de la guerre apparaît comme un soupape permettant aux conservatismes de se maintenir en place.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2023
    Un drame austère, glaçant mais fascinant, filmé dans un noir et blanc sublime qui traque les racines du mal dans un village allemand à l‘’aube de la Première Guerre mondiale. Palme d’or 2009 3,75
    arnaud1996
    arnaud1996

    6 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    AMOUR est tellement mieux ! si si sisisisisisisisisisi
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Palme d'or à Cannes en 2009, Ce film est un pur film d'Haneke, de par son approche de la violence et ses thèmes sombre. En effet, la violence est froide et sans parti pris, laissant au spectateur le choix de son point de vue sur ces évènements. Mais cette violence est ici bine plus dure qu'a l'accoutumé car elle touche avant tout des enfants, et Haneke n'y va pas de main morte et évoque la violence physique, morale et l'inceste. L'ensemble est magnifié par un noir et blanc superbe, rajoutant au coté froid du film et rendant certain plan absolument superbe (les arbres sous la neige). L'absence quasi-totale de musique permet aussi de renforcé le coté malsain du récit et la froideur des images. Un film magnifique qui prouve que Haneke est décidément un cinéaste exceptionnel !
    Teardrop
    Teardrop

    4 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Un film à l'atmosphère lourde et pesante, aux personnages inquiétants, avec un noir et blanc esthétique et austère qui participe au rendu général. Des scènes très courtes et entremêlées mettent le spectateur aux aguets ; celui-ci le restera, puisque la fin du film n'éclaire pas totalement le mystère, même si de nombreux indices sont égrenés. La noirceur de l'être humain est portée à l'écran, à la fois à travers des adultes et des enfants ; elle n'est jamais montrée crûment, mais avec des scènes cachées (derrière une porte par exemple, ou avec des éléments empêchant le regard direct) ou vues de loin... et c'est ce que fait la caméra au final, elle s'éloigne du lieu et de sa vérité. Mais le narrateur a informé le spectateur qui ne sera plus vraiment dupe...
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Il existe quelques rares films qu'on reçoit comme une claque, et auxquels on repense souvent, un peu comme un rêve récurent. Incontestablement, "Le Ruban blanc" fait et fera partie de ceux-là, rejoignant en ce qui me concerne parmi les oeuvres traitant du bien et du mal "La Nuit du Chasseur" ou "Breaking the Waves", dont il reprend d'ailleurs curieusement la Siciliana de Bach, dans un film où la musique n'est pourtant présente que quand elle est jouée par les personnages : la baronne (encore une pianiste), l'instituteur, l'orchestre villageois lors de la fête des moissons ou la chorale d'enfants interprétant pour la fête de la réformation "Ein feste Burg ist unser Gott" de Martin Luther mis en musique par Bach.

    Le récit commence par la voix off du narrateur, l'instituteur qu'on devine au soir de sa vie, sur un écran noir. Puis une ouverture au noir sur un plan fixe, nous montrant la chute du docteur dont le narrateur explique qu'elle a été le commencement des tragiques événements de cette année 1913. Nous découvrons ensuite l'instituteur avec sa bonne bouille à la sortie de sa classe, s'étonnant de la sollicitude que Klara, la fille du pasteur, manifeste pour les enfants du docteur.

    Et alors qu'on voit s'éloigner dans le village Klara et ses copines, on se demande avec l'instituteur ce que peuvent cacher ces enfants trop polis, trop sages, trop graves qui évoquent les maléfiques enfants blonds du "Village des Damnés"(celui de Wolf Rilla, pas celui de John Carpenter). Témoins et/ou acteurs des atrocités qui vont bouleverser la quiétude du village, ils partagent tous la particularité de grandir dans la violence institutionnalisée, la frustration et la culpabilisation.

    Certes, les vies des adultes ne sont pas non plus heureuses, que ce soit celle du paysan veuf de sa femme tuée à la scierie, celle du docteur qui montre sa propension à passer du statut de victime au rôle de bourreau dans une scène hallucinante de cruauté où il congédie sa maîtresse, celle des châtelains apeurés, ou celle du pasteur qui au nom de l'amour ligote son fils pour ne pas qu'il meurt de masturbation. Mais eux, au moins, s'accordent le droit d'exprimer leurs sentiments.

    Les enfants ne se voient pas octroyer ce droit, et le symbole de ce dressage au nom de la morale puritaine est le ruban blanc que le pasteur impose à Klara et son frère, symbole de la pureté à laquelle ils doivent aspirer constamment, et qui s'oppose au noir de l'uniforme que la plupart de ces angelots porteront trente ans plus tard. La symbolique de ces couleurs explique le choix du noir et blanc, ainsi que l'association que fait Haneke aux photographies de cette époque. Loin d'être expressionniste, la superbe photographie de Christian Berger joue sur l'opposition du noir et du blanc d'un plan à un autre, et non sur le contraste créé dans un même plan à l'aide de l'éclairage.

    Comme le souligne Haneke dans une interview, le narrateur débute son récit en disant : "J'ignore si ce que je veux vous raconter est totalement véridique ; j'en connais une partie seulement par ouï-dire." Le spectateur est d'emblée plongé dans l'incertitude, ce qui place bien "Le Ruban blanc" dans la continuité de l'oeuvre d'Haneke. Et, alors qu'un des enjeux dramatiques du film est de parvenir à identifier le ou les auteurs des événements, la survenue de la guerre et l'éloignement de l'instituteur nous laissent dans la même incertitude quant aux faits : car l'essentiel se situe ailleurs, dans la description de la genèse d'une des pires monstruosités de l'histoire de l'humainité.

    Dans la même interview, Haneke se définit comme "un petit peu perfectionniste". Ce souci kubrickien de la maîtrise de tous les aspects du film s'est notamment manifesté dans le casting ; celui des acteurs ou des figurants, où il a privilégié les visages "à l'ancienne", allant chercher jusqu'en Roumanie des figurants à la peau tannée par le soleil. Mais c'est pour le choix des enfants que le processus a été le plus long, prenant plus de six mois. Après avoir casté plus de 7000 enfants, en évitant les agences spécialisées car les enfants sont déjà "gâchés" par les séries télévisées, il a en finalement sélectionné une trentaine dont dix se sont vus attribuer les rôles principaux au bout de nombreux essais. Ce travail préliminaire explique l'extraordinaire force du jeu de ces enfants acteurs. La scène où Anna répond à son petit frère de 5 ans à propos de la mort est bouleversante de justesse, comme celle où le cadet du docteur vient offrir à son père ce qu'il a de plus cher. On est à des années-lumières du jeu stéréotypé des pauvres acteurs du "Petit Nicolas"...

    Je m'étais demandé si l'attribution de la Palme était due à la présence de l'actrice de "La Pianiste" à la tête du jury, ou au souci d'éviter une deuxième palme française consécutive en récompensant "Un Prophète" un an après "Entre les Murs". La vision de ce film à la fois captivant et oppressant, structuré par une maîtrise absolue des différents pupitres de la cinématographie : construction scénaristique, mise en scène, montage, photographie, et direction d'acteur, suffit à justifier la consécration du "Ruban blanc", appelé à rester comme une des grandes Palmes d'Or, aux côtés du "Guépard", d'"Apocalypse Now", de "Mission" ou d'"Elephant".

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un drame à la photographie noire et blanche soignée, qui met en scène un petit village protestant allemand d'avant-guerre où règne une atmosphère lourde et étrange. Les acteurs, en particulier les enfants, livrent un jeu épatant et servent à merveille une histoire troublante, ambigüe, remplie de personnages secrets, aux moeurs rigides. Le final a tendance à laisser le spectateur dans l'ignorance, avec ces non-dits et cette tension qui n'éclate jamais au grand jour. La réalisation semble en fait poser la question des origines du mal !
    L_huitre
    L_huitre

    82 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Voilà une palme d'or méritée. C'est rare... On est véritablement cloué par l'ambiance lourde et moite qui se dégage de ce film. L'image est absolument magnifique, avec quelques plans qui ressemblent à des tableaux de Renoir ou de Vermeer. Le rythme est lent, et la caméra sait se faire immobile. Les enfants sont d'une justesse de ton incroyable. Et une violence dure, sèche, crue semble ronronner et attendre son heure dans chaque scène... Bref, c'est du grand cinéma ! Pourtant, la fin un peu bâclée laisse le spectateur interdit, et insatisfait. Le film passe donc à côté du 5 étoiles... Faut-il voir dans ce film une genèse du nazisme ? Peut-être, mais ce n'est pas aussi important que les journalistes ont voulu le croire. Je crois plus prosaïquement qu'une société sans amour se condamne à tous les excès. Et cela est vrai en Allemagne comme ailleurs...
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