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    Le Ruban blanc
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    3,6
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    490 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2009
    Très bon film, une oeuvre de Haneke.

    Des scènes fortes, des acteurs parfaits, des symboles puissants, aucun artifice pour un film intimiste et réussi.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2009
    Enfin,en 2009 ce que l'ont peut appeler un beau film. Il se déguste comme un livre dont on tournerait lentement les pages jusqu'au mot fin. Mais grâce au cinéma et à sa magie visuelle,c'est beaucoup plus qu'un livre puisque tout ce que l'on n' aurait pas pu lire s'y trouve en filigranes . Je ne voudrais pas déflorer l'histoire passionnante qui ne se révélera qu'a ceux qui l'aimeront et qui n'en perdront pas une miette...Il y a tant à voir et c'est tant beau. Filmé à l'ancienne avec peu de mouvements de caméra et une grande économie de dialogues,ce film sans jamais rentrer dans chaque personnage , nous donne une leçon de vie. On recueille ce que l'on sème et au cinéma,ce principe à rarement été aussi bien mis en valeur pour l'éducation...Nous restons certes extérieurs aux drames ,nous y perdrons en émotions mais quelle leçon ! Les enfants y sont légions et ils ressemblent beaucoup à ceux du « village des damnés » de Rilla, les yeux en moins évidemment. ils ne se déplacent qu'en bande autour d'une future dame de fer...Dans son ombre ,il est difficile de ne pas y apercevoir le chef du futur parti national socialiste. Le film commençait sur un magnifique fondu ouvert ,il se termine sur un fermé mais tout ce que le narrateur n'avait pas vu nous aura été montré à deviner,Bien joué monsieur Haneké,
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 novembre 2009
    du cinema comme j'aimerai en voir plus souvent, celui qui nous fait reflechir et qui nous transporte ailleurs
    Arnold38
    Arnold38

    11 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2009
    Un film assez pénible dans l'ensemble, c'est mou, sa traine en longueur, de diverse histoire de village s'enchaine mais au final sa ne va pas au bout des choses, sa n'explique rien et il faudrait crié au chef d'oeuvre, le noir et blanc n'apporte pas grand chose et la VO est un peu saoulante (c'est subjectif mais je n'aime pas trop la langue allemande a l'écoute), bref une palme d'or qui ne m'a pas convaincu
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 mars 2010
    Comme avec tous les films de Haneke, on se pose beaucoups de questions, on s'interroge,on est dérangé, choqué, on aime ou on aime pas...
    Ce film est magistralement réalisé, les scènes sont prenantes et angoissantes, mais la fin du film arrive brutalement, avec nos questions sans réponse (comme ds "Caché") et finalement mon sentiment est assez partagé...
    Un simple film sur les origines de la montée du Nazisme?
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juillet 2010
    Quelle souffrance et quel labeur de résister jusqu'au bout. Comment un tel film a t-il pu créer autant d'engouement au point de se voir décerner la palme... Isabelle Hupert ayant déjà travaillé avec Haneke n'y est sans doute pas étrangère... Le film est très lourd, pesant et sombre avec une intrigue et une ambiance faisant penser à du Pagnol (Jean de Florette notamment) avec le talent et l'attractivité en moins. Juste des cadres interminables certes étudiés géométriquement mais d'une inertie et d'une lourdeur assommantes. Ce n'est pas les 4 mouvements de caméra et l'insipidité des dialogues qui nous sortiront de la somnolence, l'intrigue malgré tout intéressante en est diminuée et le dénouement (qui n'est pas forcément le point central du film je l'admets) se fait attendre comme on attend un train qui a 2 heures de retard.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2009
    Un film assez plat finalement. Les enfants se font violenter et finissent par devenir méchants à l'adolescence. On a formé des nazis comme ça, des gens qui ont la haine et qui prônent la violence, ils se vengent. J'ai trouvé le film pas assez rempli, un peu vide parfois, c'est dommage. Ce qu'on peut tirer de ce film c'est qu'il ne faut pas maltraiter ses enfants mais plutôt les traiter comme n'importe quel être humain. Je me suis d'ailleurs plusieurs fois dit que j'avais une chance inouïe de vivre à notre époque où l'on peut choisir sa compagne, où l'on peut s'exprimer, où l'on peut vivre tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Intéressant mais lent ... lent ... quelquefois ennuyeux mais lent... lent... trop lent.
    Fiflo
    Fiflo

    4 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Certes, le ruban blanc ne manque pas d'originalité, à commencer par sa forme, son abscence de musique et le fait qu'il ait été filmé en noir et blanc. Pourtant même si il dénonce la violence de l'éducation (verbale, morale et physique) à l'époque qui était de mise, le film manque d'attrait en perdant le spectateur dans un thriller sans pistes et sans coupable (si ce n'est la violence) dont seul est mis en avant l'atmosphère pesante et originale. Une ambiance peut renforcer un film, mais pas en faire l'interêt. Cela suffit-il à décrocher la palme d'or, il faut croire...Si vous pensez que cette palme justifie à elle seule une place de cinéma, alors allez-y les yeux bandés, mais vous risquez d'être déçu par le denouement du ruban blanc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    La voici, la Palme d'or du festival de Cannes 2009. Si "Le ruban blanc" n'est peut-être pas le meilleur film de la sélection, ni, à coup sûr, celui le plus à même de provoquer passion, émotions et sensation de l'inédit chez son spectateur (à ce titre, on lui préfèrera, et de loin, un "Fish tank" ou un Jacques Audiard, voire même un "Inglourious basterds"), force est de reconnaître que ce vieux diable de Haneke a encore réussi son coup : glacer les sangs, distiller le malaise, scruter les entrailles du Mal, pointer du doigt notre responsabilité collective dans le règne des ténèbres. Là où "Le ruban blanc" est mieux placé pour emporter l'adhésion qu'un "Funny Games" par exemple, c'est justement par son académisme – si on n'est pas autant surpris, pas autant immédiatement bousculé devant cette mise en scène bien moins radicale qu'à l'ordinaire, l'abandon des effets de manche permet une subtilité accrue : le malaise travaille en souterrain, sur la longueur (le film dure 2h20, ce n'est pas un cadeau que nous fait le réalisateur autrichien). Difficile de parler du "Ruban blanc" en faisant abstraction de son "message", sur-souligné par Haneke lui-même et hurlé par le tapage médiatique fait autour du film (presse, intellectuels et consorts), celui d'une métaphore du fascisme en Europe au XXe siècle. Le film serait donc la dissection de la montée de tout totalitarisme, savamment cultivé dans la pourriture de toutes les institutions rigoristes du monde : absolutisme religieux, règles et éducation liberticides, moralisme castrateur, repli de la communauté sur soi et haine de l'Autre. L'intrigue, entièrement originale, se déroulant dans un village de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre Mondiale, est prompt au rapprochement. Mais si on essaye de s'extraire de cette étiquette de film à thèse, barbouillée sur "le Ruban blanc" comme un parcours fléché, que voit-on?...
    (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Malgré le savoir faire indéniable de mr Haneke, a aucun moment du film je n'ai réussi a être intéressé par le contenu et l'histoire malgré ma surenchère a pouvoir éssayer de trouver un message ou autres significations à ce que je voyais. Tant pis pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Chef d'oeuvre ! Une image à tomber par terre, des acteurs fabuleux (qu'ils soient adultes ou enfants), un sujet poignant et une mise en scène sobre et géniale. Du grand Haneke, du grand cinéma. A voir et revoir ! Pour ce genre de film (si rare), il faudrait inventer la double Palme d'or...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2009
    Quelle leçon de cinéma ! A l'image de cette puissance fantômatique d'un Bergman visitant Heneke. Film habité où, au delà de la thèse du nazisme, c'est la misère à tous les étages de la vie au coeur de nos villages d'europe du XIX et XXème siècle qui est dénoncée. Dans le même registre, je vous invite à grandir avec un petit livre, le vampire de Ropraz de Jacques Chessex. Petit bijou à même hauteur.
    Antn D
    Antn D

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2009
    Il n'est pas étrange qu'un cinéaste prétendant dénoncer la rigueur de l'éducation protestante répercute cette austérité dans la réalisation de son film. Car austère et beau, Le ruban blanc l'est indéniablement. Dans la dernière décennie, je ne crois pas avoir vu de films en noir et blanc atteindre une telle perfection plastique, à part peut-être L'Homme de Londres. Le film est par ailleurs servi par des acteurs qui incarnent parfaitement leurs rôles. C'est surtout stupéfiant dans le cas des enfants. En ce qui concerne la polémique liée au film, il me semble profondément réducteur et abusif de faire de ce film une analyse des conditions de possibilité du nazisme, voire une métaphore de la montée en puissance du nazisme dans les années 30. La réflexion, qui n'est jamais un laïus théorique, se porte sur l'apprentissage de la cruauté et de la malveillance dans une communauté villageoise fermée sur elle-même, et adopte la forme d'une enquête policière: au fil des mois, des méfaits d'une gravité croissante sont commis dans le village et ses alentours, menaçant l'équilibre de la communauté. Et c'est peut-être du point de vue dramatique que le film déçoit le plus, puisque Haneke n'offre pas de véritable résolution, même si le nom du coupable est avancé assez rapidement: le ruban blanc, ce symbole d'innocence et de pureté attaché au bras des deux aînés du pasteur, jeunes têtes blondes qui semblent savoir et cacher bien des choses. Les thèmes du film - spectacle de la cruauté généralisée jusque dans toutes les scènes de la vie quotidienne , et film policier - peinent à s'harmoniser, si bien qu'on a parfois du mal à voir où le film veut nous emmener; si bien que le spectateur, à l'image du personnage de l'instituteur, a par moments l'impression de ne pas pouvoir entrer dans le film. Une expérience inoubliable, mais étrangement inégale.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    52 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2009
    Le Ruban Blanc de Michael Haneke est un pur chef-d’œuvre, une leçon de cinéma !
    Epure des images en noir et blanc, direction d’acteur d’une rigueur époustouflante, Haneke exploite magnifiquement la palette cinématographique pour nous plonger à la racine du mal nazi et nous offrir une lecture fascinante de clarté et de justesse sur les origines du mal fasciste en Allemagne et en Europe.
    (...) La recherche sans limite d’une pureté que l’enfance, ou « la race », porterait en elle par une population prête à toutes les superstitions, à toutes les bassesses, au mensonge, mène ces villageois, comme tout un peuple à être convaincu qu’au nom de la défense de cette « pureté », toutes les violences sont permises.
    (...)
    Comme pour l’instituteur, le risque majeur est l’oubli, les souvenirs qui s’estompent, le doute d’avoir réellement vu et vécu ces moments, la crainte que le temps en altérant les souvenirs ne recouvre d’un manteau neigeux opaque et blanc « la bête immonde » et qu’au printemps suivant elle ne renaisse plus dangereuse encore, comme un cancer que l’on croyait vaincu mais que l’on porte toujours en soi, définitivement, et qu’il faudra combattre sans arrêt. Le virage sépia des vieilles photos en noir et blanc ne doit pas faire oublier l’instant où elles ont été prises ni la vie qui s’y joue définitivement.
    Bravo monsieur Haneke pour cette leçon de cinéma et d’histoire !
    http://www.images-en-cours.com/cultureblog/index.php?post/2009/11/07/Le-Ruban-Blanc
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