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PIERRE-QUI-ROULE
61 abonnés
181 critiques
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0,5
Publiée le 23 octobre 2009
Sincèrement, je ne sais pas s’il y a eu une unanimité pour décerner palme d’or à ce film. On sait que Huppert était en bisbille avec les autres membres de jury. Le fait étant qu’elle a déjà joué dans les films d’Haneke et il y a une amitié entre eux.
Que dire de ce film ? Que feront une bande de bousseux dans n’importe quel village privé de toute civilisation ? Ils deviennent malveillants ….et leurs enfants avec. Voilà le pitch. Apparemment, Haneke montre le microcosme et l’analogie du futur nazisme. No kidding ! Le mec, il va inventer chaque fois une raison pour montrer la violence. C’est son dada. Il n’est pas différent des mecs qui font Hostel ou Saw : nous rabâcher les films violents en série. Seulement, chez Haneke, c’est intellectuel (sic) ou pompeux et les critiques aiment ça. Faut-il en faire un film chiant de 2H25 et de surcroît mérite-il un prix ? Il y a de copinages partout et Cannes ne fait pas exception.
Tout simplement décevant! Je ne comprends pas comment ce film a pu meriter la plame d'or tellement le scénario est chiant à mourrir. Le film est beaucoup trop lent, il ne se passe rien, aucun dénouement. La réalisation du déjà vu. Alors mis à par le noir et blanc revu je ne vois ce que ce film a d'intéressant.
Ce film a des qualités dramatiques évidentes dans le jeu des acteurs, la restitution d'époque et la sobriété de la mise en scène. Mais les intentions de Haneke et le scénario ne me convainquent pas beaucoup d'autant plus que le réalisateur ne va pas au bout de sa démarche en ne donnant pas d'explication à l'énigme à la fin et en laissant même une apparente contradiction. D'une part il parle de punition divine, main de Dieu, comme cause des crimes alors qu'il laisse l'impression qu'ils sont commis par des enfants qu'ils présentent comme étant des victimes de l'absolutisme religieux qui en viennent à rejetter les valeurs qu'on leur inculque. D'autre part il laisse entendre que la religion a causé en amont le fachisme alors que c'est une idéologie athée.
Un film plein de sobriété, de merveilleux noirs et blancs, d'interprêtes justes, de scènes suggérées plutôt que dévoilées, de silences voulant tout dire. Un chef d'oeuvre à savourer précieusement.
pourquoi seulement deux étoiles ? à cause de la déception que nous a causée la fin...absolument incompréhensible. moi quand je vais au cinéma, j'arrive au début du film, et si ça me plait, je vais jusqu'au bout. là, ça m'a plu, mais la question finalement, c'est, pourquoi rester jusqu'au bout puisqu'il n'y a pas de réponse à nos questions ? tout est pourtant parfait, c'est glacé et malsain à souhait, la photographie est magnifique, c'est rigoureux et beau, et très abordable pour une palme d'or....sauf, quitte à se répéter, la fin, mais d'ailleurs, y en t-il une ?
Le ruban blanc ou l'ambiance post-première guerre mondiale racontée par Haneke. C'est froid, efficace et sans manière. Des thèmes très sombres et un noir et blanc glacial (tout comme les nombreux plans neigeux).. Ce film est fantastique.
L'histoire n'est faite que d'une accumulation de mini-histoires et d'incidents pas toujours intéressants touchant à la vie des habitants. Certaines scènes n'apportent rien au film et le rendent ennuyant. Après reste des décors de hauts niveaux et de très bons acteurs.
Le "Ruban Blanc" remporta en 2009, la Palme d'or du festival de Cannes, or ces surement la Palme d'or de l'ennuie qui l'aurait du reçevoir. Certes, l'utilisation du noir et blanc pour un film d'époque est pertinante, certes la reconstitution, du milieux rural Autrichien du XIX ème siècle est reussite mais pour autant on ne peut que constater la faiblesse de l'intrigue puisque dès le début on connait les coupables, meme si la fin (mauvaise) ne nous apporte qu'un lot d'ambiguité. Alors oui, c'est peut etre une marque du réalisateur de mettre en scène des intrigues simples et de privilegié la forme et la porté des images mais Hanecke à déjà fait beaucoup mieux comme avec "Funny games U.S" meme si il béniciait d'un casting quasi parfait. Car ici l'ennui est de de rigueur, agrémenté de scène dérangante tel l'oiseaux mutilé à coup de ciseaux. Si il à été recompenser c'est surement parce que le festival de Cannes et ce n'est pas une critique, s'attache à récompenser le cinéma d'auteur, malheureusement "Le Ruban Blanc" représente mal le ce cinéma en atteignant le sommet de l'austérité déservant un cinéma qui peut faire beaucoup mieux et qui fait beaucoup mieux. Note: 7/20
Une fois de plus avec Haneke tout jusqu’au moindre détail semble réfléchi, pesé, intellectualisé. Du coup si son film est parfaitement maîtrisé on peut lui reprocher ici de manquer de spontanéité. Bravo sur le discours sur l’endoctrinement des enfants, sur le fait que les adultes par leurs actes ou leurs paroles les cassent, sur la rumeur, la calomnie et les secrets. Mais il m’a manqué quelque chose pour être vraiment pris dedans. C’est sûrement trop froid trop clinique pour moi.
Un chef d'oeuvre absolu dans la forme et le fonds. Le film permet de mieux comprendre l'état d'esprit hiérarchisé et sclérosé de la société allemande avant la première guerre mondiale. Au final l'annonce de la guerre apparaît comme un soupape permettant aux conservatismes de se maintenir en place.
Vu lors d'une projection numérique la semaine dernière, dans des conditions optimales... Même sans prendre beaucoup de recul, une nouvelle évidence s'impose : Le Ruban Blanc se démarque largement des autres films de Michael Haneke en même temps qu'il s'inscrit logiquement dans la continuité de sa filmographie. Différent mais cohérent, donc. Car si l'on en juge par l'esthétique de la Palme 2009, le cinéma de Haneke n'a jamais été aussi chiadé : le Noir et Blanc somptueux confère presque une atmosphère glamour à l'ensemble. En revanche, les thématiques du cinéaste sont plus présentes que jamais. Tout au long de son Oeuvre Michael Haneke n'a cessé d'interroger la condition humaine, entre civilisation et barbarie : qu'il s'agisse de la famille bourgeoise mais suicidaire du Septième Continent, des héros gantés des deux Funny Games ou encore de l'érudit persécuté par les fantômes du conflit franco-algérien de Caché, l'humanité est toujours traitée dans l'acuité la plus implacable. Avec Le Ruban Blanc, c'est un petit village allemand du début du XXeme Siècle qui nous est présenté, fort de cette dualité. Comme toujours avec Haneke, la violence est filmée hors-champ et demeure plus psychologique que physique. Fondé sur une intrigue mystérieuse, le film est parfois ennuyant mais toujours admirable, jonglant entre longueurs scénaristiques et prouesses techniques ( en référence à la scène du bal ). Un grand film.
Haneke nous présente les dérives d'une éducation puritaine à travers ce film à la photographie noire et blanche splendide et à l'intrigue floue. Comme à son habitude, ce réalisateur talentueux travaille avant tout sur la violence psychologique, ici grâce aux relations entre des pères aux classes sociales différentes (un baron, un pasteur et un paysan) et leurs enfants. Nous observons également l'histoire d'amour, presque platonique, entre l'instituteur du village et la nounou du baron, qui nous prouve que l'éduction puritaine qu'a reçu la jeune fille est aussi un frein à l'amour. Malgré quelques longueurs narratives, l'intensité dramatique reste constante et les prestations des acteurs, à commencer par les enfants, nous font vivre pleinement cette intrigue faite de non-dits et d’une hypocrisie omniprésente. Et si on réfléchit un peu au devenir de ces enfants, que l'on peut déjà soupçonner d'actes ignobles, on devine qu'ils seront, 25 ans plus tard, de fidèles partisans de la cause nazie.
Vraiment triste, comme film. Le superbe jeu d'acteur permet de faire oublier que le film est en noir et blanc (magnifique). La violence est vraiment profonde, nous touche incroyablement mais c'est tellement triste qu'on commence presque à s'ennuier (car oui le rythme est lent) et sincèrement à un moment j'en pouvais plus (il dure quand même 2h24). Un film à voir mais pas le soir ni après avoir mangé.
la force des films de Michael Haneke, c'est la forte présence de ses personnages principaux. le jeu d'acteur est toujours très subtile ce qui rend le film très jouissif. ici, se sont tout les rôles masculins qui sont très fort. entre situations cocasses et générosité, aucun acteurs ne dénotent, le casting n'est pas critiquable. dans la version française, on aura remarqué la voix off du médecin, qui est celle de Jean-Louis Trintignant, n'est pas une mauvaise idée, mais je trouve par moment, et surtout en plein milieu du film, son utilisation inutile. sans doute pour ne pas perdre le public, celle-ci me dérange et devient agaçante à certains moments. pour moi, même si Haneke adore, le noir et blanc ne me satisfait pas. nous sommes dans un village de campagne ancien, avec des maisons anciennes, des décors paysagés sublime, par moment recouvert de neige, et on met du noir et blanc. personnellement, je trouve que çà enlève du charme.