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    Le Ruban blanc
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    3,6
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    492 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2013
    Partagé entre une maitrise formelle incontestable (noir et blanc sublime et plans fixes faisant naitre une tension parfois oppressante) et un scénario bancal, "le Ruban Blanc" est une palme d'or très étrange. Ce film joue en effet sur l'attente d'un dénouement, en posant la question suivante: Qui a bien pu commettre ces actes terribles dans ce village d'Allemagne du Nord en 1913 ? Si l'immersion dans cette situation est intrigante par instants, on finit par se lasser devant tant d'interrogations (souvent vaines) et peu de réponses convaincantes. Il faut aussi ajouter à cela des personnages étonnement schématisés (ces derniers sont en fait tous pourris jusqu'à la moelle). En opposition à cette épuisante simplicité se construit une histoire complexe, grâce aux jeux de suspicions et de dénonciations. Un film dont la force apparait sur courant alternatif, et aux allusions aux racines du nazisme multiples et pénibles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Vie d'un village protestant sous la forte influence du dogme, "Le Ruban blanc" est l'un des films les plus aboutis de son auteur, Michael Haneke, mettant en scène le destin d'enfants et d'adultes confrontés à une série d'accidents criminels. Le film aurait pu se réduire à une vraie enquête mais Haneke préfère reléguer cette intrigue au second plan pour approfondir les portraits des habitants du village, leurs attitudes face aux dogme protestant, qu'ils suivent aveuglement. Car le véritable sujet du film conçerne jusqu'à ou l'être humain peut suivre des lois à la fois infondées et extrêmes. Ainsi, l'usage du noir et blanc et ces nombreux plans fixes, chaque fois remplis de détails, donne au "Ruban blanc" une atmosphère inquiétante, presque malsaine, portée par une voix-off calme et reposante, comme pour faire l'amalgamme entre la sérénité du personnage et la gravité des actes se produisant dans le village. De même, l'oeuvre est synonyme de cruauté, cruauté présentée au premier plan afin de critiquer, de pointer du doigt la malveillance comme lors de cette scène à la fois merveilleuse sur le plan technique et terrible ou Haneke se contente de filmer en simple plan fixe une porte derrière laquelle l'enfant du pasteur reçoit des coups pour avoir commis une faute, le jeune garçon hurlant à l'agonie. Ces hurlements sont le miroir d'une rage, en l'occurence celle du réalisateur, contre toutes ces "bondieuseries", faire le mal au nom de Dieu, afin de sois disant "bien éduquer" ces chères têtes blondes. Mais éduquer violemment, c'est créer sois-même des personnes violentes, comme pour cette scène ou la fille du pasteur, pour se venger des humiliations que son père lui fait subir, tue sans pitié l'oiseau de ce dernier, enfonçant dans le corps du volatile une paire de ciseaux de manière à ce que la croix du Christ sois représentée, message horrifique envers les principes de l'homme de foi.
    "Le Ruban blanc" est un film fort, un véritable coup de poing envers une société qui a subsisté encore après la seconde guerre mondiale, ces enfants pervertis par les règles qu'on leur impose, et qui plus tard vivront l'enfer comme la Première guerre mondiale et la montée en puissance du nazisme, les thèmes abordés étant comme une prémice de la barbarerie qui allait suivre. L'Homme crée sois même le mal...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 novembre 2009
    Un réalisateur dont les films précédents sont porteurs d'une force et d'une violence incroyables. Un thême intéressant, un noir et blanc sublime. Pourtant, tout ceci n'aboutit qu'à un tableau sans teint que nous dévoile Haneke. La lenteur du film ne sert en rien son aspect glacial et malsain.
    On s'ennuit fermement. C'est pompeux au possible.
    La fin, davantage une preuve de la pauvresse du scénario qu'une invitation à l'interprétation, déçoit pour de bon et laisse le spectateur sur le bord du chemin, passablement agacé et désapointé.
    Et dire que ce film a décroché la Palme d'or. Nous vivons dans un drôle de monde décidément.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2009
    Palme d’or au Festival de Cannes ? Sûrement pour la photographie ou l'intervention directe la Présidente du jury. Austérité et ennui total qui n'apporte rien. Prétentieux et gênant.
    shmifmuf
    shmifmuf

    183 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    Oppressant,âpre,glaçant,inquiétant,malsain et profondément pessimiste.

    Voilà les choses que l'on peut ressentir en regardant ce film terrible où l'espoir n'a jamais sa place.
    On entend souvent les gens dire:"il faut faire confiance aux générations futures"."Le ruban blanc" est là pour nous dire "En êtes vous bien sur?".
    Ce film sur le mal et sa propagation au sein d'un petit village ne laisse aucune échappatoire aux spectateurs.
    Sa fin est sublime: il vaut mieux se voiler la face, que de reconnaître l'effroyable évidence.
    Haneke nous offre une plongée effrayante dans ce qu'il y a de plus noir en nous.
    Déprimant mais sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Mon père m'avait dit : « A quoi ça sert que t'ailles voir "Le Ruban blanc" ? Je sais déjà par avance que tu vas t'ennuyé, c'est un film nommé à Cannes donc à mon avis tu va forcément lui mettre zéro ! » A cela j'ai répondu : « Je n'ai jamais mis zéro à un film d'Haneke. » Au moins maintenant deux choses sont sûres : d'une part c'est que mon père doit bien se marrer en lisant cette critique, et d'autre part c'est que le temps où Haneke était capable de faire des films comme "Benny's video" est clairement révolu. J'ignore encore ce que la critique presse a pu trouver à ce film (même si au fond de moi j'ai déjà ma petite idée) mais je reste interloqué qu'on puisse encenser un film qui, à mes yeux, représente clairement une forme dégénérée de cinéma. Oui, ça parait violent de dire cela d'un film, mais après tout : beaucoup n'hésitent pas à balancer les pires vacheries sur des gros blockbusters sans se justifier une seule seconde, je ne vois donc pas pourquoi de mon côté je me priverais, surtout que contrairement à ces derniers, j'entends de mon côté expliquer mon choix de vocabulaire. Tous ceux qui sont allé voir le film savent que je n'exagère même pas. Et le pire, c'est que dans tous les dialogues, vous n'avez pas l'intonation des acteurs qui va avec ! A chaque phrase, on croirait assister à une leçon d'orthophoniste. Qu'une petite famille bourgeoise se mette à parler comme ça entre eux... bon allez, passe encore... MAIS NON ! Tout le monde parle comme ça dans le film ! La fille, l'ambulancier, le concertiste qui rend visite : toooous ! Le pire, c'est que c'est là ostensiblement un choix de la part d'Haneke ! Cette façon de jouer va avec le reste du film. L'image et le son traduisent une volonté flagrante d'être le plus simpliste et rigide possible dans la forme : dont un noir et blanc hideux copié de "La haine". Les plans sont immobiles et interminables. La plupart des choses qui s'y passent sont d'ailleurs presque systématiquement hors-champs ; quant à l'espace sonore, il n'est habité que par des dialogues monocordes ! « A quoi bon ? » me diriez-vous ? « Mais c’est pour faire ressentir la déchéance de ces petits enfants ! » semble répondre Haneke ! OK... Soit... Mais seulement voilà, pour moi ce type de démarche, surtout quand elle ne présente AUCUN renouvellement ni AUCUNE dynamique, ça n’entraîne qu'une seule chose à mon sens : l'ennui ultime ! Alors oui, je veux bien qu'à deux trois instants, un plan de dix secondes parvient à retranscrire la solitude et le désarroi des habitants... Bref, on a environ une à deux minutes cumulées où ce minimalisme traduit quelque de PLUS par rapport à ce qui a été déjà dit plus tôt. Une à deux minutes sur plus de deux heures !!! Le reste n'est que répétition sur répétition ! ...Et pour la presse, ce genre de film ça passe ?!! Mais bien sûr que ça passe ! Et vous savez pourquoi ? Parce que c'est Michael Haneke qui l'a fait ce film ! Il est comme Tim Burton ce mec ! Il peut faire ce qu'il veut maintenant ! Plus c'est gros, plus ça passe ! Si encore il faisait l'effort d'élaborer un univers ou de construire un cheminement empirique, il pourrait se planter, et ça se verrait ! Mais par contre, en ne faisant aucun effort, en faisant du too much ou du minimalisme sec, là on se retrouve avec le niveau zéro de la création donc rien à critiquer, si ce n'est le vide lui-même. Mais comme c'est Haneke, on dit que le vide est un plein entre ses doigts d'artiste et que ce "Ruban blanc" n'est qu'une brillante expression d'un cinéma épuré à l’extrême qui n'en transcende que mieux les émotions ! Désolé, mais moi je ne suis pas ce genre de cinéphile là... Si Haneke voulait nous émouvoir sur un "trisomique" pas trisomique, il fallait qu'il aille au-delà de deux simples heures consternantes illustrant péniblement la décrépitude des enfants ! Des enfants qui me chagrinent parce qu'ils ne sont pas trisomiques ou pleurent pour rien, j'en ai déjà plein tout autour de moi dans le monde réel : je n'ai pas besoin de Michael Haneke pour les voir tels qu'ils sont. Désolé Michael, mais tu ne m'apprends rien en me montrant que les gens vieillissent et que c'est triste : ça je le savais déjà. Par contre, la seule chose que j'ignorais, et que ton "Amour" (qui sortira quatre ans après cette chose) m'a pris, mais à part ca tes films ont mal vieillis, et que ton cinéma aussi s'est décrépi depuis "La pianiste" (à part "Amour" qui est un très bon film!). Il serait peut-être temps de penser à la retraite avant de nous sortir des autistes "inautistes"...
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Palme d'or 2009, ouais pourquoi pas enfin c'est pas un grand cru quand même, enfin... Michael Haneke, avec qui on est toujours assuré que ça ne va pas être la fête du slip, lorgne au niveau narratif et visuel vers une épure qui rappelle le cinéma de Bresson et de Dreyer. Le cinéaste utilise le hors-champ et l'ellipse pour plus suggérer que montrer ce qui donne en même temps un cachet intéressant mais un peu vieillot sur les bords. Toujours est-il que les acteurs sont tous impeccablement choisis et que Haneke montre de manière pertinente la naissance des germes nocifs qui ont permis plus tard l'horreur du nazisme ; c'est toujours ça de pris.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    L’œuvre de Michael Haneke ne peut se réduire à une lecture au premier degré. Bien connu par ses positions choquantes pour le bourgeois, ses films de même, font partie d’un tout indivisible. Comme dans « Code inconnu » nous devons trouver ce qui fait que les hommes ne communiquent plus et s’enfoncent dans un abîme dont nous ne vivons que les prémices. Dans les « 71 Fragments d’une chronologie du hasard » nous devrons remettre en place les brisures de la société. Car c’est bien d’elle qu’il s’agit et c’est elle qui explique l’homme, comme toujours. Le déroulé du film nous montre que les hommes convaincus de leur libre arbitre sont les jouets d’eux mêmes et de leur fatalité. Comment ne pas voir dans la déclaration de guerre de l’Autriche à la Serbie un rappel des événements qui ont frappé les Balkans et sur lesquels Haneke s’est prononcé, mieux, s’est engagé. Il fallait le faire.
    L’image d’une grande épure, en noir et blanc n’est pas froide. Elle rappelle Losey avec « The Servant » par son aspect implacable qui sert une destinée inévitable. Mais ce n’est qu’une apparence. Il n’y a pas ici le même regard froid de l’observateur. Hanecke dénonce un monde implacable et le juge.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 août 2015
    J'ai pleuré pendant tout le film…tant je baillais. En effet, j'ai rarement vu de film aussi ennuyeux. La trame qui tiendrait sur un timbre-poste est étirée pendant 2h25. De plus l'histoire plutôt puérile est peu crédible et malgré tout prévisible. Le tournage vidéo se prête très mal à une projection sur grand écran. L'image est laide, pixelisée, criarde et les mouvements de caméra donnent le mal de mer. L'objectif en constant mouvement zoom ou mise au point rend la caméra beaucoup trop présente et empêche de rentrer dans l'histoire. Les acteurs interprètent mal leurs personnages. Les accidents en question sont ridicules. Bref, si vous aimez habituellement les films de Haneke vous allez vous régaler ; par contre si ce n'est pas votre tasse de thé n'insistez pas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 novembre 2009
    Je vais davantage me méfier des films à palme d'or... trés décue par la longueur lancinante de ce film... et trés frustrée - trop de questions sans réponse... je me suis ennuyée tout le long du film
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2013
    Mesdames et messieurs, voici enfin le film d'auteur cliché par excellence. Voyons voir : du noir et blanc. Des plans-séquences et fixes interminables. Un générique à la police si petite qu'on croirait que chacun ait refusé par honte d'être crédité dans le film. Une voix-off monocorde. Un rythme comparable à la marche d'une tortue. Une histoire suggérée mais qui n'existe pas. Si le jeu d'acteurs peut toutefois être moyennement bon et certaines belles images, Haneke échoue totalement dans sa volonté de recopier Bergman et Bresson, cinéastes qui avaient du mérite de raconter un récit avec style et force. Tout est détruit par la cadence effroyablement lente. Même les premières minutes font décrocher le spectateur, car il se perd et ne comprend pas le fil de l'histoire, et les "évènements" comme dit la voix-off sont loins d'être entraînants. Après tout ça, on se demande si la Palme d'Or n'a pas finalement été offerte pour avoir réussi à endormir le grand public.
    Flowcoast
    Flowcoast

    60 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2010
    Bah , quel mauvais film . Honte au jury du festival de Cannes , d'avoir récompensé ce film : car je me suis ennuyé pendant tout le film ; l'impression d'avoir lu un livre et non pas vu un film . En plus , le nombre important de personnages rend le film incompréhensible . C'est lent et inintéressant , on s'endort face à ce film . Bon , du côté des bonnes choses , la réalisation de M.Haneke est réussi : beau paysage , mais ce n'est qu'un détail , qui ne change rien au film . Surtout vu sous cette angle , j'ai eu l'impression d'avoir vu un film pour muets , tellement les dialogues sont vraiment mais vraiment inutiles . Quelques scènes choquantes qui rend un peu le film intéressent . Mais le reste , c'est brouillon et mauvais à en croire cela , c'est l'un des plus gros bide de l'année , et l'une des plus grosses incompréhensions avec la presse et le public que je n'ai jamais eu .
    titishson
    titishson

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 octobre 2009
    Normalment, j'aime bien Hanneke mais franchement, ce film ne mérite pas la palme d'or. Aucune histoire, il n'arrive pas à transmettre l'etouffement que l'on peut sentir dans ses autres films. Il ne raconte rien, d'un ennui terrible. A regarder en dvd
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2023
    Un drame austère, glaçant mais fascinant, filmé dans un noir et blanc sublime qui traque les racines du mal dans un village allemand à l‘’aube de la Première Guerre mondiale. Palme d’or 2009 3,75
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2010
    Palme d'Or du festival de Cannes 2009,du jury présidé par Isabelle Huppert(loin d'être un hasard quoi qu'on en dise...),"le Ruban Blanc" est un film-testament de toute l'oeuvre de Michael Haneke.Lui qui a toujours parlé de la nature du mal,de l'obscurantisme et du sadisme remonte en quelque sorte à la source de tous les maux:l'enfance des futurs contributeurs au nazisme,vers 1913/1914.Un petit village autrichien au protestantisme rigoureux,voire inhumain.Un noir et blanc glaçant.Une épure de mise en scène,où se cache la monstruosité derrière chaque porte close.Des actes cruels perpétrés.On se trouve à la lisière du fantastique,mais Haneke prend garde à bien rester dans le quotidien le plus effroyable.Une fille violée par son père médecin.Une autre radiée par son impitoyable père pasteur.Et ainsi de suite.Ceux qui ne suivent pas l'absolutisme,seule idéologie dominante,sont immédiatement punis.Voilà comment on façonne de futurs monstres,et on contribue à la naissance du terrorisme...Edifiant.Quel dommage que le film soit si lent,si rhétorique,se regardant trop le nombril,sûr de ses qualités artistiques.Paradoxal à vouloir à tout prix convaincre de façon démonstrative par le texte,et si chiche au niveau de ce qui est montré.
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