Souvenez-vous, Willy venait de retrouver la liberté grâce à Jesse. Depuis, il a rejoint sa famille et coule des jours paisibles dans un fjord. Jesse & Randolph sont toujours en contact et profite de passer des vacances en famille pour aller retrouver Willy et sa petite famille, sauf que leurs vacances seront loin d’être de tout repos.
Dwight H. Little (Halloween 4 - 1988) s’essaie pour la première fois au film familial en retrouvant toute la clique du premier opus. Jason James Richter, Michael Madsen, Lori Petty ou encore August Schellenberg sont de nouveau de la partie dans cette suite purement mercantile. En effet, il était impossible pour la Warner de ne pas répondre aux sirènes des dollars, après le succès planétaire au box-office du premier opus (qui avait tout de même rapporté plus de 7 fois sa mise !). Sauf que sans surprise, cette suite s’avère en deçà de nos espérances (enfin… sous réserve qu’il y ait espérance, car le premier film se suffisait amplement à lui-seul et n’avait pas besoin d’une suite).
Toujours est-il que l’on retrouve donc Jesse & Willy et que les scénaristes ont dû faire preuve d’une grande volonté pour arriver à meubler pendant 90 minutes (le premier durait près de 2h, le temps de faire la présentation des protagonistes et d’installer l’histoire). Cette fois-ci, peu de nouveaux personnages en dehors de la nièce de Randolph (le p'tit Jesse a les hormones en ébullition et la dévisage comme un chien en rut) et histoire d’apporter de la consistance au récit,
Jesse découvre qu’il a un petit frère et qu’il va devoir se le coltiner pendant ses vacances.
Bien évidemment, tout ça nous éloigne grandement de Willy, alors les scénaristes n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère et y ont rajouté des vilains cols blancs qui travaillent pour une compagnie pétrolière qui, comme par hasard,
possède un pétrolier qui vient de s’échouer là où Willy et sa famille avaient posés leurs valises, obligeant Jesse a de nouveau « sauvez Willy ».
On est clairement sur une histoire abracadabrantesque dont le final ne cessera de repousser les limites du vraisemblable. Heureusement, on y retrouve le casting d’origine, ce qui permet au film de sauver les meubles, avec quelques messages bienvenus pour les enfants comme la protection de la nature et les désastres écologiques.
Une suite qui n’apporte strictement rien au récit d’origine, mais « baleck » s’est dit la Warner, la preuve en est puisqu’ils récidiveront à deux autres reprises en 1997 & 2010. A noter enfin, après "Will you be there" dans le premier opus, Michael Jackson interprète ici "Childhood".
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