Retour aux affaires pour les 2 célèbres agents du FBI à la poursuite de Roswell (Par contre, Jacques Pradel est toujours porté disparu), avec la difficile mission de rajeunir la série (avez vous déjà revu les épisodes originaux pour vous apercevoir à quel point Mulder et Scully étaient ringards?), de raviver la flamme chez les fans (souvent partis vers d'autres héros) et de conquérir un nouveau public.
Pas de coup de vieux physique pour Dana et Fox (magie du maquillage, ou tronche de vieux à la base ?), c'est déjà ça de pris pour bien débuter.
Ensuite, autre bonne nouvelle : finies les petites soucoupes volantes et les extra-terrestres, ici on est plus proche des meilleurs épisodes de la série, ceux sur le paranormal mais à échelle humaine, la psychologie, le métaphysique, l'ésotérisme... En bref, loin de l'histoire sans fin lassante de la série, c'est un épisode se suffisant à lui même, plus proche d'un croisement entre Le silence des Agneaux et Frankenstein que de la poursuite aux ovnis, la chasse au serial killer étant ici le leitmotiv.
A la réalisation, Chris Carter est toujours aussi excellent, et habille de teintes froides et metalliques les scènes d'action ou intimistes de son épisode géant.
Par ailleurs, pour ne pas décevoir les fans, quelques petites touches sont subtilement ajoutées ici ou là (le poster "I want to believe", la musique de Mark Snow, l'apparition de Skinner) et surtout un voile se lève sur les rapports Scully-Mulder, histoire en filigrane dans l'histoire autour de rapports humains bien explorés.
Quelques ajouts au casting : Pour rajeunir, Amanda Peet et le rappeur Xzibit en agents new look du FBI, Billy Connolly, excellent, pour la touche paranormale (c'est les X Files quand même), et un "joli" couple de tueurs en série inconnu au bataillon, mais assez efficace.
Il est rare que le passage de la série au long métrage soit réussi, mais c'est le cas pour cet épisode