Film triste, sombre mais dont l'histoire doit certainement être tiré d'un fait réel. Malheureusement je suis restée sur ma fin. Point positif : le jeu des acteurs, Guillaume Depardieu est expressif et Enzo adorable.
Film très décevant malgré la critique plutôt positive de la presse : bourré d'invraisemblances et beaucoup de longueurs. Seul le petit garçon mérite le détour.
Même s'il y a des invraisemblances dans le récit, cette rencontre entre un marginal et un tout petit garçon en voie lui aussi de marginalisation au hasard des errances de sa mère donne une histoire touchante, portée avec grâce par le petit Max Baissette de Malglaive et habitée par la flamme et le tourment d'un exceptionnel Guillaume Depardieu (à lui seul il mérite le détour). Le style très épuré du réalisateur, loin des pesanteurs du donneur de leçons, évite aussi pathos et misérabilisme. Ce n'est donc pas un mélo, ni une sorte de documentaire sur les SDF, c'est une bonne comédie dramatique.
Incroyable film. Guillaume Depardieu est un immense comédien et le petit Max est juste dingue. Loin du réalisme ennuyeux de "l'Enfant", ce film est un chef d'oeuvre.
Vite! La grace et l'élégance: alliage de la musique et du regard. Nos larmes intérieures sont de l'or. Versailles du sentiment lorsque le visage préserve sa dignité face à l'inssuportable. Musicaliser le regard. Alchimie de la magie Cinéma-Musique. Foncez voir Enzo aux yeux soleil! Vite!
Splendide. Ce film pourrait être un conte s'il n'était si poignant. Puissiez-vous aller le voir nombreux. Espoir, désespoir, regard des autres, révolte, rédemption, refus, fêlure, identité, de grands thèmes abordés avec grâce.
Déjà pour le petit bonhomme, le film vaut mille fois le dérangement ! Même si vous avez pendant l'été envie de choses riantes, plutôt que d'aller vous apesantir sur des cas sociaux auxquels vous ne pouvez rien, assez déjà à récupérer vos forces vous-mêmes... C'est pourtant une très fine analyse de ce milieu exposé à tous les vents(sorte d'éternelle adolescence) on sent bien ce désir de fuir les chaînes et la volonté de s'endurcir pour tenir (côté travail trouvé à la seconde, les secteurs du bâtiment et les aides à la personne offrent encore des boulots qu'il faut pouvoir faire (tout le monde ne le peut pas !), rien d'exagéré. Pas de volonté de complaisance non plus dans ce curieux titre "Versailles" qu'on pourrait entendre comme "Broadway" ou "Byzance"). Adorable petite bouille de cinq ans à peine - qui a la graine d'un "Kid" contemporain - à la merci des déprimes des adultes (ces derniers tous excellents aussi dans leur prestation !), un enfant tenu de s'adapter à tous les revirements de Nina sa mère, ou de "l'homme des bois", jusqu'à ce qu'un jour... Une déambulation dont on sort le coeur chaviré, ces martèlements au piano restant hanter comme un rappel que ça existe à deux pas de notre nid douillet... Les petits défauts sont mineurs comparés à la richesse du sujet et au naturel des acteurs !
le film de l'année, un vrai petit bijou qui laisse place à la réflexion et aux sentiments...on s'attache à tous les personnages, on les comprend. On sort fragilisé par le drame du film et de notre cher pays, on sort riche d'altruisme.
Ne vous laissez pas rebuter par le début du film qui est un peu austère. Plus on s'attache au personnages, plus on s'identifie à leurs situations. Du vrai cinéma social comme seul le cinéma anglais sait en produire habituellement.
Superbe et poignant, un film sur la marginalité, la différence, le hasard qui construit les choses et les gens. Un regard différent sur la vie et l'enfance servi par un Guillaume Depardieu a l'intensité palpable. Alors on se fiche bien des quelques invraisemblances du scénario, Versailles se vit comme un conte moderne sans princes ni citrouilles, juste ces choses justes et belles de la vie, tout simplement...