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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 décembre 2008
finalement c est presque un film sur les autres qu a fait varda et en tous ca pas sur son oeuvre qui n est qu une ilustration parmi d' autres: des gens du festival d'avignon aux veuves de noirmoutier en passant pas les daguerrois et les sétois c est l'a mour des autres qui domine. AV est peu douée pour l indifférence et les pommes de terres comme les huitres revètent une personnalité sous son regard.Elle parle de ce qu elle a fait avec précision mais trés distanciée sans complaisance ou commisèration J ai eu du mal à m'arracher à son univers et à sa cour de la rue Daguerre. J envie ses amis de la connaître et d'être aimé par elle. Enfin revoir cleo sur grand écran ne serait ce que quelques secondes c est formidable
Un exercice extrêmement difficile et pourtant parfaitement réussi , avec beaucoup d'originalité. car l'autoportrait n'a à priori rien de bien séduisant , mais elle arrive à nous captiver pour cette mise en perspective de lieux , surtout des plages qui ont comptés dans sa vie. De jolies , filmés avec originalité , qui trouvent une vraie profondeur , et qui nous touchent au plus intime. Le passage à Séte est le plus fort .Un régal de but en bout
Le talent de narration d’Agnès Varda n’est plus à démontrer, alors quand il s’agit de narrer sa propre vie, le spectateur est immédiatement captivé par les mots de mamie Varda. A 80 balais, Agnès retourne sur la plage de Sète, où elle a réalisé son premier film “La Pointe Courte”, et se remémore sa carrière de photographe, réalisatrice et plasticienne tout en nous invitant à parcourir son intimité avec ses amis, ses enfants Mathieu et Rosaly et son conjoint Jacques Demy. “Les plages d’Agnès” est un témoignage kaléidoscopique de la glaneuse qui fait le récit dans le désordre d’une époque riche en pellicules et en rencontres. Varda en 68, Varda dans la Nouvelle Vague, Varda et Jacques, Varda et la mer, Varda et l’avortement, Varda et le sida, Varda le vent de liberté, Varda en toute générosité. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Entre découverte du processus et des techniques de création, échanges du quotidien et présentation de portraits qui lui sont chers, on divague sur son passage sans déplaisir.
Magnifique hommage que nous offre Varda sur elle-même. Son film est d'une grande qualité et nous touche d'autant que son œuvre et sa vie sont grandioses. Hélas le genre de film qui laisse beaucoup de monde de marbre suite à un manque de connaissance.
Les plages d’Agnès est un très beau film empreint de sensibilité, de pudeur et d’intelligence grâce à sa richesse narrative. Le dernier film d’Agnès Varda, dont on espère qu’il ne sera pas le dernier, a tout du film testament, un hommage quasi narcissique à une œuvre très riche racontée sous la forme d’un conte autobiographique. Agnès Varda nous parle de sa vie très dense en nous faisant parcourir le monde dans les lieux qui l’ont marquée (Los Angeles, Bruxelles, Paris, Sète, La Corse, Noirmoutier). L’habilité de la richesse narrative du film provient que Varda mixte les scènes actuelles de sa vie, ou anciennes jouées par une autre actrice, nombreux extraits de films, photos ou retrouvailles d’anciens compagnons dans ses lieux chers telles les plages de son existence. Ce dispositif est d’une très grande richesse. Elle montre très bien la fluidité de caractère de la réalisatrice. L’émotion, pudiquement révélée apparaît à de nombreuses reprises et est augmentée lorsqu’elle parle de ses chers disparus, surtout le grand Jacques Demy dont on apprend qu’il est mort du S.I.D.A. Agnès Varda nous offre une leçon de mise en scène (voir la trouvaille du début du film avec le jeu de miroir posés sur une plage de Belgique) et d’idée de scénario (la scène de bureau dans une rue ensablée de Paris). Agnès Varda évoque sa carrière sans fausse modestie tout en maniant avec talent l’auto dérision, l’humour et des évènements personnels qu’elle narre avec pudeur. Nous connaissions les jambes de Cyd Charisse, les seins de Jane Mansfield, le regard de Lauren Bacall, il y a aussi la voix douce et pénétrante, chargée de cinéphilie d’Agnès Varda. Comble de l’ironie : une femme qui dit avoir vu moins de dix films avant de réaliser son premier (quoique voir le clin d’œil de Chris Marker) avoue son amour envers les héros du septième art en nous montrant un si beau film, profond hommage à la petite lucarne magique.
Agnès Varda, cinéaste, photographe et bien plus encore, se livre ici sous forme d’autoportrait, sur sa vie, son parcourt, ses œuvres, ses amours, ses rencontres, sa famille, etc. Pleine de charme et de tendresse, elle s’ouvre face caméra, se livre comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. A base de témoignages, d’images d’archives (photos et vidéos) et même de reconstitutions, on se retrouve plongé au cœur de ses mémoires, celle d’une grande dame, à la fois touchante, sincère et qui a tant à donner et à partager ! De sa famille à Jacques Demy son grand amour, de ses enfants à ses collaborateurs, des grandes stars quelle a côtoyées à bien plus encore, elle n’oublie personne. Un témoignage drôle et vrai, porté par une cinéaste de talent, son « autodocumentaire » est un véritable voyage sensoriel et visuel !
Un bon documentaire sur une cinéaste que je ne connais pas du tout, je me suis rendu compte en regardant le film que j'avais déjà vu un de ses films que j'avais aimé mais sans plus, ici elle se met en scène et raconte son histoire avec humour et émotion, elle a toujours des anecdotes, des rencontres avec des personnages prestigieux à raconter, et des extraits de ses films qui donnent vraiment envie d'en savoir plus sur elle se sur son oeuvre.
Cet autoportrait de notre plus grande cinéaste au féminin est un modèle de création, de montage, d'humour et d'émotion. Une belle introduction à l'œuvre de la réalisatrice pour les jeunes cinéphiles la découvrant. Quant aux amateurs de "Cléo de 5 à 7" et "Sans toit ni loi", ils seront comblés, notamment dans les merveilleuses séquences du mémorial des photos du Festival d'Avignon ou dans ce témoignage sur l'amour porté à Jacques Demy.
Agnes Varda a 80 balais, elle est pétillante, ingambe et inventive. Mais elle porte aussi le poids de tous ceux qu'elle a vus mourir dont son grand amour : Jacques Demy. Son film, forcément un peu testament, raconte sa vie, par petites séquences. S'y mêlent le gai, le triste, l'anecdotique, l'essentiel. C'est toujours léger, évoqué, effleuré, jamais lourd ou pathétique. Jamais elle n'évoque la difficulté de la vieillesse, et presque pas celle de la solitude. C'est beaucoup plus profond que de biens grands films grandiloquents, mais c'est juste pudique. Ca montre aussi qu'une vie c'est à la fois rien et à la fois beaucoup.
Dans ses films ou dans la vie, est-il possible de ne pas aimer Agnès V. documentaire ou fiction sur sa vie, puzzle elle regarde célébrités ou voisins et inconnus avec le même "appétit". Quel regard original sur les hommes, les femmes, le monde... quelle tendresse, quelle humanité, quelle curiosité ? elle parle si bien de "son" Jacques D. Elle vit "aimez vous, les uns les autres"
Suite logique des Glaneurs et la glaneuse, c’est une magnifique autobiographie que réalise Agnès Varda, pleine de sincérité.
Le dispositif est au moins aussi important que l’autobiographie. C’est un film de cinéaste et il n’est pas là juste pour raconter sa vie. Il est aussi là pour expérimenter, pour mettre en scène, pour réfléchir sur le cinéma avec toute la simplicité qui caractérise Agnès Varda.
Agnès Varda revient dans ce film autobiographique qui lui valut le César du meilleur documentaire en 2009 sur sa vie aussi riche que passionnante. À travers des dispositifs où elle se met elle-même en scène, elle nous parle avec grande émotion de son enfance, de ses débuts artistiques et des rencontres qui ont marqué sa vie, en particulier celle de Jacques Demy. Une superbe plongée dans le milieu artistique d'après-guerre où l'on croise des personnalités telles que Jean Vilar, Alain Resnais, Chris Marker ou Jim Morrison. Très intéressant, à réserver cependant aux passionnés de cinéma.
Etonnant petit film - grand aussi, à l'image de ce petit bout de femme enchanteresse, qui nous surprend toujours par sa fraîche acuité et son originalité en apparence toute simple. Des bouts d'une vie ouverte, parcourue de rencontres, de rêve, de lyrisme, nous sont proposés sans censure aucune. La voix d'Agnès nous emballe, douce, égale malgré les douleurs, les combats, emportés dans ces vagues apaisantes. Le montage est fabuleusement beau et juste. Un jolie rétrospective, en bleu, en gris, en couleurs.