L'histoire d'un survivant, Ken qu'il s'appelait, il paraît que ça passait dans « Club Dorothé » pour les décérébrés qui regardaient la plus mauvaise émission pour les djeuns de l'époque. Je ne savais absolument pas ce que j'allais voir, juste « animation japonaise », et un nom de réalisateur japonais sur le résumé. On ne peut pas dire que c'est totalement nul, non, on ne peut pas. Le scénario pourrait être presque intéressant puisque certaines choses ne sont pas idiotes. Disons 10% du script. Mais il reste le pire, les dessins par exemple. Le mot hideux est suffisamment fort, je n'en connais pas d'autres pour qualifier les montagnes de muscles et les visage à la Candie mais ratés. Le graphisme des arrières plans est nul au possible, de toute façon, tout est bâclé, aussi bien l'animation, les personnages ne sont pas raccords dans leurs déplacements avec le matte painting. Les combats usent et abusent des effets stroboscopiques des mangas TV. Il aurait peut être fallu expliquer qu'entre un long métrage et des épisodes à la chaîne, il y a une petite différence, on a le temps de faire des séquences intermédiaires pour comprendre le mouvement. Là, c'est immonde de petit budget ou de manque de talent (ce qui revient au même finalement). Surtout quand on connaît le niveau des nippons. Même un « Pokemon » passe pour un chef d'œuvre artistique face à cette ... chose. Ensuite vient le folklore des heroics fantasy à la japonaise, mêlé à un peu de Mad Max. Au passage, il faudra m'expliquer comment des mecs à cheval mettent la pâtée à des punks en 4x4. Les histoires sont toujours aussi inintéressantes, preuve inquiétante que la culture des moins de 14 ans est vraiment une culture de merde, aucune poésie, aucune intelligence, aucune logique à part « c'est mon destin » qui n'en est justement pas une, seuls les religieux « réfléchissent » de cette manière. Par ailleurs c'est ciblé, puisque entre les complications à la mord moi le noeud et les répétitions de dialogues, on est presque sûr que le chiard prépubère aura compris le (non) message. On ressort de là en ayant vu un pan de (non) culture japonaise dont les distributeurs n'avaient vraiment pas besoin de nous encombrer, car je suis sûr que pendant ce temps là, on a loupé deux ou trois magnifiques longs métrages d'animation des maîtres du genre. Triste jeunesse qui s'abreuve de ce qu'il y a de pire chez les autres sous prétexte d'être original à la cour de récré.
Certes l'histoire a été quelque peu retouchée. Certes le célèbre "Watatatatatata" de Ken a été modifié. Certes les fans peuvent crier au scandale et ils en ont le droit. Néanmoins, le charme est toujours au rendez-vous. L'ambiance post-apocalyptique est toujours aussi saisissante, le charisme des personnages est intact, la musique envoûtante à souhait. Que demander de plus? Les scènes de combat sont prenantes et toujours aussi magiques. N'étant pas un fan absolu de Ken le survivant je n'ai donc pas un avis aussi cruel que les vrais aficionados de la série japonaise. Le film m'a diverti c'est tout ce qui importe ici. J'attends maintenant la suite avec impatience.
A des années lumières du Ken version Club Dorothée, grâce à ces enrichissements graphiques et animatiques très probants. L'histoire tient plus que jamais la route et laisse présager du meilleur.
étant un très grand fan de ken le survivant , je dois dire que ce 1er oav de 2008 m'a vraiment déçu. le scénario a été totalement modifié : julia (yuria en japonais) s'appelle Reina , et est amoureuse de Raoh (depuis quand ??). Rien que cet évènement bouleverse totalement le mythe de Ken et ainsi donc le manga . dommage le reste restait correct !!!
Je ne me souviens plus de la série de l'époque, mais en tout cas ce film est vraiment bien dessiné, on reconnais bien notre ken de l'époque. J'ai vraiment bien aimer l'histoire, toujours aussi dur pleine de haine et d'amour. Avec des atrocité, de la barbarie, mais aussi de l'amour, j'ai vraiment adorer cette histoire. Je met pas 4 étoile juste car j'ai vu en français et les voix je les trouve pas bien, j'aurais préfère une VO sous titré surement il aurais eu la note maximal. A aller voir pour les fan.
Me délectant d'ordinaire de Hokuto no Ken et de tous ses codes et travers habituels, c'est donc avec un grand sourire que j'ai vu la bobine apparaître sur l'écran d'un ciné. Le cahier des charges minimum est rempli, avec des tas de concepts qui n'appartiennent qu'à cette inimitable et mythique série. Toutefois, on n'en reste finalement qu'au minimum syndical, et c'est là où ça coince. Le propos extrême de Hokuto no Ken, ses déviances multiples ont été bien édulcorées et ce n'est pas là où l'assistera à un déferlement d'ultra-violence. Chaque fois qu'on sent que ça part, la scène est coupée et hop, on zappe sur autre chose. Tout le staff (sauf les voix, heureusement) ont mis le frein à main à tous les niveaux, et c'est bien dommage. L'histoire reste la même que celle de la série, laissant tout de même à quai tous ceux qui ne l'ont jamais suivie. On notera juste que l'histoire développe davantage Raoh, le frère de Ken, le rendant plus humain, à l'inverse de Souther relégué au rang de simple bad guy. Et Ken dans tout ça ? Ben, comme le scénariste a pris comme postulat que le public connaissait la série, on le voit finalement bien peu et il est totalement inconsistant. Comment expliquer son "humanité" et sa "compassion" proclamés à la vue de ce seul métrage ? Cherchez pas, c'est impossible. C'est donc à un constat bien étrange que l'on aboutit, une version édulcorée pour un public élargi, mais decryptable uniquement par les fans, qui resteront immanquablement sur leur faim. Loupage de cible intégral... Techniquement, c'est mieux que la série, mais complètement à la traîne par rapport à tout ce qui sort depuis plus de 10 ans des autres studios. 2 étoiles pour la joie de revoir cette icone incournable du manga sur un grand écran. Bon point : il y a quand même plus d'émotion et de sentiments dans Hokuto no Ken que dans Sex and the City...
Pourvu d'une bonne réalisation cet anime retrace l'histoire de Ken sans trop sortir de la trame original . C'est vraiment chouette de voir ce genre de long métrage sortir des salles obscures nippone pour s'installer chez nous . Un films à voir en famille pour partager un bon moment de gore et de violence .
Reboot du film animé sorti un peu plus tôt en vidéo. Un poil plus faible que l'original mais l'esprit reste le même et c'est toujours cool de revoir Le chevalier du clan des Hokuto.
En un mot: Grandiose ! =D Sérieusement, le film est parfois un peu délicat et on a la mauvaise impression que sa ne démarre jamais... En gros, pas beaucoup de combat, peu de gore... Mais finalement un film bien plus sensible qu'il n'en a l'air! Alors comment ce fait le retour de Kenshiro au cinéma? Du coeur, une âme, une scène en béton comme rarement vu dans un animé ! Les fans pourront être déçu, mais moi j'ai adoré!
Même si cette OAV ne transcendera que les puristes, l'esprit de Ken est ravivé (et sublimé même par un graphisme de toute beauté) et les combats toujours aussi captivants. Vivement le prochain épisode!
Pour commencer ça fait plaisir de voir ce type de film sortir en salle. Difficile de resumer l'histoire, pour ceux qui connaissent le manga le film regroupe les moments forts qu'il y a lors de l'affrontement avec Souther. Dans l'ensemble c'est assez bien structuré, et les graphismes actuels rendent vraiment hommage à la série. Personnellement j'ai adoré, je le recommande à tous les fans de ce manga culte (un peu moins aux autres).
Atatatatatata! Étant de la génération Club Dorothée, j'attendais beaucoup de ce nouveau Hokuto no Ken, et je suis plutôt mitigé... On retrouve avec plaisir l'histoire de Kenshiro, la rivalité du Hokuto et du Nanto, le futur post-apo très Mad Max. Le personnage de Raoh est mis en avant cette fois-ci et devient plus complexe et plus humain... Mais ce qui saute aux yeux, ce sont les nouveaux graphismes, fins, détaillés et surtout originaux, même si la patte de Tetsuo Hara est toujours là... (Préférez la version Blu-Ray). Mais, (car il y a un "mais") où sont les séances de charcutage, les litres d'hémoglobine, les implosions des membres?! Soyons clairs, si j'ai tout de suite adhéré au Ken le Survivant de mon enfance, c'était clairement pour son ultra-violence débridée! La réputation d'Hokuto no Ken n'étant plus à faire, le réalisateur a préféré mettre l'accent sur le scénario et le dessin (très bons), mais a choisi de sévèrement édulcorer la violence, histoire de toucher un public plus large. Dommage, sans cela, cette Ère de Raoh aurait pu largement mériter 5 étoiles...