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Estonius
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1,5
Publiée le 1 février 2017
Raimu et Michel Simon tentent de nous faire oublier l'indigence du scénario (en gros gentil nouveau riche versus méchant nouveau riche) La très belle Betty Stockfeld est honteusement sous-exploitée et le jeune premier est parfaitement ridicule. Quant à la conclusion débile le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est d'une ambiguïté qui ne vaut mieux ne pas creuser
Le début du synopsis Legendre et Martinet, deux anciens ouvriers devenus millionnaires est bon la suite inexacte. L'un ruine son ancien patron et l'autre essaye de le sauver, les deux hommes au conception des affaires différentes s'affrontent malgré leur vieille amitié. Le film est surtout intéressant pour la confrontation Simon Raimu car les intrigues sont assez molles. La fin est tout de même un peu inattendu.
Il n'y a rien à attendre d'une comédie de Berthomieu. Mais, bon, s'il s'agit de voir Raimu (dans le rôle principal) donnant la réplique à un autre monstre sacré, Michel Simon, alors forcément on est tenté. Les deux comédiens incarnent "les nouveaux riches" de façon caricaturale et schématique. Ils sont deux anciens copains mécanos qui ont fait fortune dans l'automobile. L'un est un parvenu fruste mais brave, c'est-à-dire qu'il n'a pas abdiqué toute qualité morale; l'autre, joué par Michel Simon, est le stéréotype du capitaliste véreux, de l'affairiste boursicoteur, qui cumule en plus la propriété d'un journal à sa botte et la députation. Le film est tout à fait caractéristique du cinéma des années 30 dénonçant les scandales financiers de la Troisième République agonisante. Le sujet, même tirant vers la comédie, est très faible dans son évocation manichéenne du capitalisme. La faute à un scénario démonstratif et à des personnages sans complexité, réduits au sens moral que leur confèrent les auteurs. Raimu fait du Raimu, fait les gros yeux, hausse la voix, entre démagogie et générosité. Berthomieu reproduit paresseusement l'absence de subtilité et d'imagination du scénario.