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Yetcha
875 abonnés
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3,0
Publiée le 28 août 2012
Attention ce film n'est pas pour tout le monde. Critique acerbe de notre société et particulièrement de ses déviances : compétition, sadisme, hypocrisie, égoïsme, violence, ... Bref, tous les travers de notre mode de vie sont exacerbés ici par ce monde froid et gris dépeint par Leonetti. Bouajila est excellent, comme toujours, dans son rôle de chef d'entreprise implacable et aux méthodes de recrutement sauvages. Un film qui ne laissera personne indifférent c'est certain et pour lequel il fait essayer de dépasser la lecture premier degré pour passer au-delà et comprendre le message qu'à voulu faire passer Leonetti. À découvrir... PS: Les fans de "THX 1138" et de "Punishment park" devraient apprécier.
Alors la.... Pas le film destine à tous les publics !! Film à voir avec beaucoup de recule et bien détendu!!
Carré blanc nous dépeint une société déshumanisées , contrôler dans nos fait et pensées par une entité ou une société " carré blanc". Le réalisateur anticipe totalement le futur de notre propre société déroutant par sa mise en scène bétonner , froide , glaciale....ambiance un peu paranoïaque... Un Samy bouajila excellent par sa retenue sa neutralité face aux différents événements. Un rythme très lent et pesant..... Cependant l ensemble manque de clarté et d explication nous laissant un peu dans l attente la longueur du film très courte le positionne presque comme un court métrage mais reste un essai intéressant ... Carré blanc est néanmoins un film qui s éloigne des sentiers battus d un cinéma traditionnelle
Carré blanc, film qui se dit futuriste, sans nous le montrer dans la réalisation. Tous se joue dans la psychologies des personnages. Un film qui à son univers avec quelques scènes durs,spoiler: dont une qui peux faire penser à "orange mécanique" . Au final c'est quand même trop moyen, trop de longueurs et la tentation de faire avance rapide par moments... ----Janvier 2015----
Carré blanc (2011) est un thriller d’anticipation d’un nouveau genre, flirtant par moment avec la science-fiction (bien que l’histoire se situe dans un futur proche, mais à une époque incertaine), dans un monde déshumanisé, aseptisé & glacial, où les humains semblent avoir été lobotomisés. Le film nous plonge au cœur d’une société réactionnaire où l’apparence joue un très grand rôle (mention spécial à Jean-Pierre Andreani qui incarne le gardien du parking au large sourire crispé et inquiétant). Ici, les dialogues se font rares au profit d’une bande-son très présente, que ce soit au niveau des bruitages, de la radio ou de la musique en fond sonore (volontairement répétitive). D’une violence à la fois physique et psychologique (l’interdiction au moins de 16 ans s'avère exagérée), pour son premier long-métrage, Jean-Baptiste Leonetti nous réserve une oeuvre atypique qui va en dérouter plus d’un. On pourra toujours féliciter le jeune cinéaste (qui est aussi le scénariste), pour son audace car ce genre de réalisation (bien qu’il s’agisse d’une coproduction franco/suisse/luxembourgeoise) est extrêmement rare dans le paysage cinématographique français.
Bon on comprend le topo, on est dans un monde futuriste cruel, déshumanisé et du coup on se retrouve avec un univers et des images froids,sombres, tristes, gris et déprimants. Les personnages n'échappent pas à la règle et il faut attendre longtemps pour avoir des scènes de dialogue et un peu de vie. Du coup c'est assez monotone, monocorde et ennuyeux même si les 2 acteurs principaux sont dans leur personnage et dans cet univers. Mais le manque d'action global ou de rebondissements ne peux que satisfaire que ceux qui trouveront dans ce film une approche esthétique et philosophique et une portée symbolique.
Avis mitigé sur ce long métrage d'anticipation au climat aseptisé et à l'atmosphère glauque. Esthétiquement, c'est clairement une réussite et sur le fond, c'est assez recherché, Leonetti dénonce le système en utilisant l'hyper-violence et en mettant en avant la déshumanisation de notre monde. Mais malgré le talent des acteurs, je n'ai pas accroché plus que ça, la faute à un rythme assez lent, voire parfois soporifique et à un manque cruel d'action. J'ai vu qu'il était comparé à Dante 01, il ne faut pas exagéré, ce dernier est une ignominie ambulante. Cela reste un film intéressant, je le conseille tout de même et j'attends non sans une certaine impatience le prochain film de son réalisateur en espérant être cette fois entièrement conquis.
Le monde tel qu’il pourrait être dans le futur. Le film nous entraine dans un monde ou chaque individu est contrôlé mentalement et leurs sentiments ne sont que lointain. Une des scènes rappel le clip Another Brick In The Wall des Pink Floyd ce qui nous renvoie aux nazies et aux jeunesses hitlériennes. On peut dire que l’image est extrême mais elle place le spectateur directement dans l’ambiance. Ce qui suit n’est qu’une succession de métaphores, d’effets visuels, et d’hyperboles qui nous place dans des scènes malsaines et choquantes à regarder. La réalisation est assez lente mais l’ambiance peut commune nous force à continuer. En ce qui concerne le titre, le symbole simple est qu’une entité dirige le tout. Mais quand on examine d’avantage, la réflexion sur ce carré blanc laisse beaucoup d’idée ressortir. Après à chacun de s’en faire sa propre analyse. On peut noter la performance de Sami Bouajila (rôle principal) qui donne un plus à son personnage inconscient et complètement vide. Tout au long du film il garde une neutralité qui est plutôt impressionnante. Le reproche que l’on pourrait faire au scénario est l’idée extrémiste des différents actes de chaque personnage. En somme un film que je conseille fortement mais qui est plutôt pour un certain public
4 527 abonnés
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4,5
Publiée le 1 octobre 2020
L'intrigue tourne autour d'une société où les gens sont forcés de prendre part à des actes de cruauté aléatoires les uns contre les autres pour aller de l'avant. Beaucoup d'entre eux sont des versions ultra-violentes de processus de formation ou d'évaluation en entreprise qui pourraient exister dans le monde réel mais Carré blanc laisse de manière experte beaucoup plus à l'imagination qu'il ne le montre. Un terrible sentiment de peur imprègne chaque personnage de ce film car ils se font à peine confiance. Le personnage principal est habilement joué par Sami Bouajila de sorte que malgré sa cruauté évidente, il semble toujours sympathique. Ces seuls aspects rendent le concept intéressant mais d'innombrables autres thèmes sont suggérés pour laisser beaucoup de place à la réflexion. Les annonces sur un système célèbrent la naissance de nouveaux enfants. La population humaine est-elle incapable ou refuse-t-elle de se reproduire ?. Un compteur apparaît à l'écran parfois accompagné d'une voix off lisant des chiffres qui semblent passer d'environ 800 millions à environ 600 millions à la fin du film. Est-ce la population humaine en fin de déclin ?. Nous voyons des sacs mortuaires introduits dans une usine avec un hachoir à viande et des indices forts que les gens survivent sur la chair humaine. Est-ce par nécessité parce que les autres approvisionnements alimentaires ont diminué ou est ce parce que la nature dure et indifférente de la société signifie que les gens sont simplement indifférents au cannibalisme ?. Tout le film est tourné de manière experte, des cadres épais et sombres donnent l'impression que les personnages nagent à travers le monde. La musique est également minimale mais parfaitement synchronisée...
Avis mitigé pour ce long métrage d'anticipation au climat aseptisé et à l'atmosphère glauque. Esthétiquement, c'est clairement une réussite et sur le fond, c'est assez recherché. Leonetti dénonce le système en utilisant l'hyper-violence et en mettant en avant la déshumanisation de notre monde. Critique acerbe de notre société et particulièrement de ses déviances : compétition, sadisme, hypocrisie, égoïsme, violence... Bref, tous les travers de notre mode de vie sont exacerbés ici par ce monde froid et gris dépeint par Leonetti. Mais malgré le talent des acteurs, je n'ai pas accroché plus que ça, la faute à un rythme assez lent, voire parfois soporifique..
Malgré quelques symboles un peu trop appuyés, le film se distingue par sa facture épurée, son esthétique rigoureuse et glacée ainsi que par son interprétation sans faille. Le résultat est dérangeant, fascinant et détonnant dans le paysage convenu du cinéma d'auteur hexagonal. On reparlera sûrement de ce Léonetti là. A voir, évidemment.
le film est vraiment particulier et c'est un avantage. Mais le problème c'est que le sujet est que les gens n'ont plus d humanité donc forcément le film en manque. C'est assez logique et bien vu et en même temps c 'est ce qui fait que parfois on adhère pas à l'histoire. A voir quand même car franchement ça fait du bien de voir des films différents parfois.
Film très curieux et intéressant. Très peu de dialogues mais beaucoup d'émotions transmises malgré tout. Les acteurs sont excellents, l'ambiance créée est prenante, la musique très bonne. La fin m'a laissé sur ma faim.
Ce film n'est pas de l'entertainment, c'est du cinéma. Celà fait bien longtemps que je n'avais pas vu en France une oeuvre de cette force. J'ai vu que le réalisateur avait fait un court métrage, peut on le voir quelque part??