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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 novembre 2012
Avec trois acteurs, une barque et des paysages dénudés, Refn réussit à trousser une véritable fresque épique ! Le talent du cinéaste est aussi dans le choix d'un héros mutique et mystérieux, qui ouvre le film sur une lecture métaphysique. Certes, il y a des baisses de régime (la partie sur l'île s'essouffle), mais l'originalité et la puissance du film sont là.
Ah c'est sûr qu'il y a une belle performance de Mads Mikkelsen mais pour être honnête: je me suis drôlement emmerdé!!! c'est beaucoup trop lent, quasiment sans dialogues et dans un environnement pas forcément des plus merveilleux, c'est froid et pas accueillant du tout.... très bonne interprétation mais faut vraiment se mettre en condition pour regarder un tel film... très violent également, il ne peut laisser indifférent c'est sa force.... pour ma part, c'est loupé....
J’estime énormément le travail de Nicolas Winding Refn, mais ici, impossible de ne pas hausser un sourcil (voire même les deux) devant son sixième long-métrage : intitulé Valhalla Rising ; ce film prend la forme d’un ovni cinématographique hautement contemplatif, délesté en grande partie de tous dialogues, et faisant preuve d’un rythme lent, vraiment lent. L’intrigue, si l’on peut l’appeler ainsi, brille de par son manque concret de contenu tangible, le scénario se contentant de suivre les pas de One-Eye/Le Borgne, un guerrier muet ; et comme si cela ne suffisait pas, les divers protagonistes égayant son périple sont tout autant peu bavards, comme si la moindre des interventions orales avait été autorisé au compte-goutte. Dans le fond Valhalla Rising se révèle donc avare, et l’on suit dubitatif ce spectacle avant tout visuel ; de ce côté-là, hormis quelques plans étranges, la photographie du film est splendide, un point louable donc. Et si l’absence ambiante de dynamisme risque d’en dérouter plus d’un, le long-métrage de NWR arbore peu à peu divers éléments permettant de poursuivre son visionnage … avec une fascination latente. En ce sens, comment rester insensible à la présence charismatique de Mad Mikkelsen ? Même privé de la parole, l’acteur fétiche de Refn éclabousse de toute sa prestance ce film bien trop souvent inerte, lui redonnant dès lors un second souffle inespéré ; pour le reste de la galerie, un air d’authenticité parcours les diverses interprétations secondaires, achevant de nous convaincre de ce côté-ci. Autrement, Valhalla Rising nous surprend au terme de deux séquences éclaires, où la mise en scène implacable du cinéaste danois se rappelle soudain à nous ; c’est certes peu, mais on est conquis malgré tout, nous amenant ainsi ne pas trop souligner les défauts indubitables du film. En fait, et en guise de conclusion, parler ici de défaut semble malvenue : Nicolas Winding Refn donne l’impression d’avoir fait le pari d’un film onirique et magnifique visuellement, sur un thème pourtant sujet à un contenu plus … rythmé, musclé etc (les vikings). Mais la prestation formidable de Mikkelsen, en plus de quelques scènes nous laissant pantois, donne à Valhalla Rising un air captivant ; le naufrage a donc été en partie évité, mais difficile de plaire au grand public.
Un mélange de barbarie et de poésie assez exceptionnel!L'histoire d un homme que l on croit au debut comme une pure bete sauvage mais qui n est finalement peut etre qu' un guerrier lumineux!
Une plongee suffocante et inoubliable ! Ce film qui ressemblent beaucoup a 2001 l'odysse de l'espace nous laissent sans voix ! Je ne comprendrais jamis cette note ! Cette note si basse est surement du aux nombres de personnes qui pensaient voir un film d'action avec des viking et qui en est tres tres loin ! Et c'est la principale chose pour laquelle j'ai adore ce film ! Ont elimine tout les codes et ont reinvente ! Que l'on aime pas ce film car il n'y a cassiment pas d'action ou par ca lenteur on ne peux nier la beaute que degage ce film ! Et rien que pour ca il ne devrait pas avoir une note inferieur a 3 ! C'est la plus belle photographie que j'ai jamais vu et de loin ! Mads Mikkelsen est juste incroyable , Surement le role de sa carriere ! La B.O est quand a elle aussi incroyable ! Et colle parfaitement a l'ambiance du film ! L'histoire quand a elle , n'est pas complique mais on ne comprend pas vraiment ce que le but du realisateur ( comme 2001 ) mais peut importe , on reste la en se taisant et en profitant de cette incroyable experience cinematographique ! Du pur cinema que du cineaste doivent voir ! Parmit mes films preferes !
Valhalla Rising était le dernier Nicolas Winding Refn qu’il me restait à voir. Et bien ça va devenir mon deuxième film préféré pour ce réalisateur, derrière Drive. J’avais trouvé les trois Pusher et Bleeder d’un niveau assez semblable, plutôt très bons, pas excellentissime non plus, au contraire de Drive par exemple. Bronson m’avait pas marqué plus que ça, je m’étais assez emmerdé, puis Inside Job, bon, là Refn était passé à côté de son sujet. Tout ça pour dire que Valhalla Rising est l’un de ses meilleurs films. Je m’explique.
Déjà Refn arrive à nous emmener dans un film hautement contemplatif et quasiment muet, sans que ça devienne chiant. Et si on rentre dedans pour n’en sortir qu’à la fin, c’est en partie du à une maitrise de l’image et du son frôlant la perfection. A l’instar de Drive, tous les plans ont été pensés et sont assez merveilleux. Entre les différents paysages de montagnes, la brume, l’eau, le ciel, les nuages et la gueule de Mads Mikkelsen, tout est paradoxalement d’une beauté rare, alors que la plupart des séquences montre des scènes de barbarie et de tortures parfois insoutenables.
En ce qui concerne l’histoire en elle-même, il ne faut pas peut-être pas chercher midi à quatorze heures. Le film raconte avant tout l’histoire du voyage spirituel d’un guerrier muet et borgne. Et de quelle manière. Même si l’on ne comprend pas forcément tout, on est littéralement hypnotisé par le film et on en ressort secoué par ce que l’on vient de voir. Je ne vais pas en dire plus car moins on en sait sur ce film et mieux on l'appréciera, je pense.
Avant de casser la baraque avec Drive, Nicolas Winding Refn avait déjà accouché de cet étrange Valhalla rising, lumineuse quête mystico-guerrière sur le pont d’un drakkar. D’une même perfection formelle, l’essai éblouit par sa photo majestueuse, sa lenteur de plans et sa bande-son envoûtante et malsaine. De longs ralentis vaporeux habillent le vide qui court entre deux coupes à la violence saisissante. Un moment insoutenable, deux hypnotiques, et toujours ce climat oppressant, difficile à décrire car il ne repose sur rien de bien tangible. Le réalisateur a choisi d’explorer une tranche de l’histoire danoise, l’ascension du christianisme sur les vikings de l’an mil, leur dilemme entre traditions polythéistes et ce nouveau Dieu unique. Mads Mikkelsen, plus connu pour être l’infâme Chiffre dans James Bond, traverse le film sans en décocher une. Une gageure. Un pari risqué également. Car si chaque plan est une œuvre d’art, si l’enveloppe est soignée à l’extrême, l’écriture souffre d’un certain manque de profondeur. A tant peaufiner la forme, le film oublie son scénario, laissant aux à-côtés la charge de l’intensité. Au moins il n’y a rien de superflu. Attendons de voir maintenant le fond de l’écrin.
La on est dans du lourd, du très lourd, amateurs de premier degré s'abstenir, pour le comprendre, on gagne à se poser de vraies questions, mais je n'ai trouvé lesquelles. PLV : certains paysages peuvent permettre de s'évader.
Apocalypse "viking" now ! Violent voyage métaphysique qui ne peut laisser indiférent. On traverse l'enfer, des décors somptueux. Cependant, au bout d'un moment on finit hélas par s'ennuyer et se lasser un peu...
LE film symbole de Nicolas Winding Refn. Je n'ai jamais vu ça comme une oeuvre à part entière dans la filmographie de ce dernier, mais comme une tentative de montrer au public quelque chose de différent et aussi de condenser dans un film un fragment de l'esprit fécond du réalisateur. Ce film est une suite de symboles et un chemin psychologique, le personnage principal est le public, nous vivons à travers son oeil. Mikkelsen est certainement l'un des meilleurs acteurs que le 7eme art ait connu.
On a du mal à croire que ce film ait été tourné entre Drive et Bronson, tellement la différence de qualité entre ces deux films et Valhalla Rising est grande... Bon, Mads Mikkelsen est impeccable dans le rôle principal, et sa relation silencieuse avec le gosse ajoute un très léger fond à l'histoire mais c'est tout. Malgrés ça et de très belles images, on s'emmerde sec...
Un film qui n'a pas fait beaucoup parler de lui (étrange quand on voit le buzz qu'a provoqué Drive l'année d'après). Bon on peut facilement comprendre pourquoi car c'est encore moins conventionnel que Drive alors qu'a première vue ça pourrait très bien être similaire au blockbuster calibré sans talent comme 300 (lol). Sauf que 300 c'est nul, c'est sûr. Là c'est tout sauf ça, c'est un film mystique qui laisse le spectateur dans un état rêveur. J'ai entendu (et je pensais) qu'il n'y avait pas d'histoire mais en fait si, c'est un film sur l'orgueil de l'être humain qui croit pouvoir faire de n'importe quel territoire le nouveau Jérusalem. La réalisation déroute un peu au premier abord, c'est une sorte de caméra à l'épaule avec la caméra qui tremble légèrement même dans les plans fixes, mais on finit par s'y habituer et j'ai même trouvé ça sympa au final. Mais c'est surtout l'ambiance qui accroche dès le départ, la bande son est très judicieuse et je la trouve même très intense dans le dernier acte, "le sacrifice". Car oui, en fait le film est découpé en six actes qui montre bien selon moi le déroulement de l'histoire, de manière à la fois crédible et efficace. Franchement c'est original, ça peut faire un peu penser aux ellipses de Shining mais plus développé encore. Et du coup ba je trouve le scénario vraiment passionnant, on nous présente d'abord ce fameux One-eye incarnation du mal qui ne parle pas, mais frappe et tue. Puis on nous conte le voyage de colombs partis pour coloniser l'Amérique mais qui se frottent aux forces de Dieu, de la nature et bien sûr du diable lui-même incarné par ce guerrier silencieux qui décime un par un. J'ai trouvé la scène sur le bateau formidable, les personnages sont totalement perdus dans ce brouillard qui n'en finit pas. Où sont-ils? Pourquoi sont-ils perdus? Est-ce Dieu qui les punit de leur arrogance? Ou le diable? Et puis il y a aussi le 5e acte, "l'enfer". Je ne sais pas s'il faut comprendre quelque chose mais je crois que voir tous les personnages souffrir étrangement reflète dans un sens le pouvoir du guerrier (donc de l'enfer), et c'est là que le découpage par acte est génial car on comprends mieux pourquoi tel idée, et on est aussi franchement interrogatif lorsqu'on découvre un nouvel acte. Que va-t-il se passer maintenant donc? Si on associe cela à des scènes de toute beauté, un silence fascinant et des paysages magnifiques (ha, l'Ecosse...), on obtient simplement un film pas forcément ultra surprenant par rapport à certains films expérimentaux (j'ai vu pire par exemple chez Alain Cavalier), mais très très réussi. Une grosse claque de nouveau.
Une quête barbare et guerrière sur fond de foie mystique et religieuse avec un personnage principal fascinant. Cependant, le film demeure ennuyeux et peu captivant.
Ennuyeux à mourrir. Un guerrier silencieux, ok. Le problème c'est queles autres personnages ne sont guère plus causants, du coup le film n'a aucun rythme, et le sommeil nous tombe dessus toutes les 5 minutes. Les combats ne sont pas aussi spectaculaires ou violents que l'on pourrait s'y attendre dans ce genre de film (à milles lieux de la série Spartacus par exemple). Le seul point positif du film reste la photographie et les paysages qui retranscrivent très bien l'ambiance de l'histoire, dommage que les acteurs et les dialogues (quasi inexistants) ne suivent pas.
Le Guerrier Silencieux est le film (pseudo-)métaphysique du réalisateur Nicolas Winding Refn, à croire que tous les réalisateurs considérés comme géniaux doivent passer par cette case. En effet entre The Foutain réalisé par le lourdaud réalisateur de Black Swan, Enter the Void fait par un gars qui restera à jamais dans son délire ou encore The Tree of Life signé Terrence Malick qui lui s'en sort grâce à la fulgurante beauté de son image, on se demande quel réalisateur finira par accéder à la grâce de Dieu. C'est le genre de film qui peut facilement tomber dans la prétention en se croyant détenteur d'une quelconque vérité divine et Le Guerrier silencieux alimente cet aspect là par le mystère mais pour moi cela reste pas très intéressant, certes plus soigné dans son délire que The Foutain mais toujours autant éloigné du spectateur. Enfin le film raconte quoi ? C'est un film qui croit cultiver un mystère métaphysique mais qui, paradoxalement ne raconte finalement pas grand chose de concret. Et puis, il y a l’aspect artistique du film qui ne m'a pas vraiment convaincu car Nicolas Winding Refn est un artiste de la forme, certainement pas du fond ( on le verra avec son prochain film Drive). Il vaut mieux donc pour lui réussir la forme, mais malheureusement, hormis les quelques beaux plans brumeux de la première partie, l’utilisation des filtres est un ratage et fait pencher la deuxième partie vers la médiocrité artistique. C'est un film qui me laisse perplexe, il prendra peut être de la valeur avec les années mais il serait bon de rappeler à certains réalisateurs d'arrêter de se prendre pour des martyrs du cinéma.