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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 août 2012
Un des meilleurs films indépendants américains de 2011 et sans doute un des meilleurs drame politique ever! Très bien joué par l'ensemble du casting, Marisa Tomei est juste géniale dedans.
De bien bons acteurs, pour un film avec une histoire poignante, sur un système politique dont nous ignorons au final pas mal de choses sur son fonctionnement interne, ici très bien expliqué, sans temps morts et avec passion !
Film classique, à la mise en scène sobre - mais pas pour autant mauvaise- , les Marches du Pouvoir reste au final un assez bon thriller politique. Le film est tres bien joue -Gosiling (qui est geniale, avouons-le - , Hoffman et Clooney au top de la forme - et le scenario est assez sympa (meme plutot tres bien dans son genre) lui aussi, il est tres bien ficelé. On ne voit pas le temps passer, et on passe un plutot bon moment. Ce n'est pas un chez d'oeuvre mais bon ... C'est un pari réussis.
Test réussis pour Clooney ! En voulant s'attaquer à un thème comme la politique, G.Clooney pouvait se ridiculiser ou montrer au monde qu'il est un réalisateur aussi complet qu'acteur. Avec une mise en scène impeccable, des dialogues construit et un casting réussis ou le trio R. Gosling - G. Clooney - P.S Hoffman est très efficace, "Les Marches du Pouvoir" a toutes les qualités d'un film réussis qui mérite d'être vu.
Généralement lorsqu'un acteur se lance derrière la camera cela laisse toujours à désirer mais alors là sans être mordue de film politique je ne peux que apprecier la realisation de Georges Clooney qui nous plonge dans un monde de manipulation et de communication politique. Ryan Gosling est une nouvelle fois tres performant, on ne s'ennuie pas avec un tel scénario et une telle mise en scene qui nous tient en allène ajouté de nombreux rebondissements.
Un bon film qui "semble" efficace dans sa façon de dépeindre les arcanes du pouvoir. Le scénario est intéressant, l'intrigue bien menée et les acteurs son au point. Bref, rien à reprocher. On reste attentif jusqu'à la toute fin.
George Clooney nous pond un film qui pointe du doigt les machinations politiques qui se trament derrière une primaire démocrate, bien que le réalisateur soutienne lui-même ce camp. Tel Jules César poignardé par Brutus, "The Ides of March" évoque ainsi les magouilles et trahisons autour d'un conseiller politique. La mise en scène ou le scénario sont très conventionnels, pourtant le film est prenant. Notamment grâce aux acteurs sobres et subtils : Paul Giamatti et Philip Seymour Hoffman en adversaires désabusés, George Clooney en candidat implacable, et Ryan Gosling (dans l'un de ses nombreux premiers rôles de 2011...) en idéaliste qui se réveille brutalement. En somme, pas réellement novateur, mais efficace.
Sans être mordu de film politique, on ne peut que apprécier la réalisation très précise de Georges Clooney qui nous plonge dans le monde de la manipulation politique et Ryan Gosling est exceptionnel dans ce rôle, on ne s'ennuie pas avec un tel scénario plein de rebondissements, un grand bravo !
Je ne suis pas un mordu de films politiques (gros risque d'ennui), mais ils sont tellement rares et en voyant les noms au générique, mon instinct me disait de me laisser tenter.
Malheureusement, la première partie du film laissait présager le pire. D'un académisme barbant, on patiente sagement et on gobe les nombreuses lignes de dialogues qui ne présentent que trop peu d'intérêt.
Pourtant, le twist qui intervient en milieu de course redonne un nouveau souffle au long métrage et permet d'installer les enjeux dramatiques. Le rythme s'accélère, le film prend un tournant bien plus passionnant, et les acteurs peuvent enfin se lâcher devant la caméra.
Le très bon casting, avec Ryan Gosling en tête, rend le film élégant, plaisant à regarder. Au niveau de l'histoire, rien de bien excitant, avec ces deux partis politiques qui s'affrontent afin de s'adjuger des Etats. L'unique intérêt réside dans cette campagne présidentielle, où les manipulations, magouilles et chantages sont de mise (les face-à-face sont relativement bien amenés).
George Clooney n'a donc pas pris beaucoup de risques et a surtout pensé à soigner sa réalisation et ses dialogues (le résultat est très scolaire). Étonnamment, alors qu'on pensait le voir omniprésent devant sa propre caméra, il a au contraire fait le choix judicieux de s'effacer pour laisser place au trio remarquable Ryan Gosling/Paul Giamatti/Philip Seymour Hoffman.
Un film sans vraiment d'ambition donc, qui manque terriblement d'enjeu. On n'apprendra rien de plus après l'avoir vu, et son plus grand mérite restera d'être bien propre sur lui.
"Les marches du pouvoir" nous introduit au coeur d'une campagne électorale pour l'investiture à la présidence dans le camp démocrate cher à son coeur. On sait que ce long chemin est parsemé d'embûches de toutes sortes et que souvent la lutte au sein de son propre camp s'avère être la plus âpre. Le Gouverneur Mike Morris (George Clooney) entend incarner un renouveau de la politique affirmant une certaine droiture, le refus des coups bas et l'expression claire de positions humanistes. Si le candidat entend rester sur son credo et semble naviguer sur son petit nuage, les responsables de la campagne sont à la manoeuvre pour parer les coups du camp d'en face et distiller les attaques assassines destinées à imposer la suprématie de leur candidat. C'est donc dans les soutes que George Clooney acteur engagé nous emmène pour ce troisième métrage en qualité de réalisateur, se réservant un rôle secondaire dans le casting. Dans une assez longue première partie on assiste à une mise en place des personnages sur fond de campagne électorale bien huilée où chacun semble exactement savoir ce qu'il a à faire. A ce rythme, on se dit que si Clooney a un message à nous faire passer il serait temps que l'action s'emballe un peu. C'est alors que le camp d'en face où officie un conseiller machiavélique interprété par Paul Giamatti, vient semer le trouble dans l'édifice parfait constitué par l'organigramme de campagne dirigé par Paul Zara (formidable Philip Seymour Hoffman). On découvre sous la forme d'un thriller la fragilité du monde politique qui repose en équilibre instable sur le paradoxe d'une tromperie permanente opposé à l'exigence d'une loyauté absolue aux siens, le tout orchestré par des hommes et des femmes vitaminés à l'envie de pouvoir. Par un jeu de dominos savamment construit avec en sus l'appoint d'une libido mal contrôlée du candidat, Paul Zara va déstabiliser ses adversaires. Le pivot central de cette intrigue fort bien menée est le jeune Stephen Meyers dont l'ambition démesurée constitue le talon d'Achille du gouverneur Mike Morris qui l'apprendra à ses dépends. Sur sa conclusion le film rattrape la tiédeur de l'entame. Ryan Gosling nouveau chéri de Hollywood est toujours aussi marmoréen et l'on se demande si cette attitude ne masque pas quelques lacunes dans son jeu d'acteur.
J’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand-chose dans ce film même Ryan Gosling semblait faire parfois du surplace. Néanmoins c’est la politique je suppose qui veut ça. A voir pour se faire une idée
Je ne suis pas du tout déçue, c'est un film qui se laisse très bien regardé. Georges Clooney, Paul Giamatti et Ryan Gosling (entre autres) sont très bons. L'histoire est solide. Vraiment une bonne surprise.