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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 avril 2012
Le film démarrait très bien et puis peu à peu on voit les personnages s'empêtrer dans une sombre histoire de fesses mélodramatique, qui au final dicte leurs choix. Franchement décevant.
La politique est corruptrice, les coups tordus pleuvent, les ambitions s'affirment. Tel est le sujet du scénario mis en scène par Monsieur Clooney soi-même. L'affaire est réussie grâce à un suspens entretenu tout au long du film. Machiavel est présent et sa logique aussi. Bonne histoire, même si elle ne porte pas le sceau de l'originalité, bons acteurs, même si l'action reste discrète.
La faiblesse des « Marches du Pouvoir », c'est son manque d'originalité. Sa force, c'est son efficacité. Voilà comment pourrait se résumer le dernier film de George Clooney, plongée dans les coulisses du Parti Démocrate avant l'investiture à la Présidentielle. Le résultat a un air de déjà-vu (peut-être celui de « Que le meilleur l'emporte », réalisé 47 ans auparavant sur un sujet très proche), mais demeure plaisant et bien mené. Le (petit) jeu de massacre attendu est présent et on se plaît à voir le beau George démontrer non sans un certain cynisme l'état d'esprit post-campagne régnant dans le parti qu'il soutient pourtant haut et fort, preuve d'une réelle intelligence et sincérité. Après on voit ce que l'on s'attend à voir et l'ancien acteur d' « Urgences » n'est pas le meilleur réalisateur du monde, mais il sait y faire à travers des personnages intéressants et plutôt subtils, ainsi que des situations qui sonnent tristement justes. Bien entouré par une troupe d'acteurs talentueuse, il signe là une œuvre sans génie, mais construite avec talent et habileté : c'est là le principal.
George Clooney confirme avec sa 4ème réalisation son penchant pour les oeuvres politiques à tendance démocrate.Dans "Les marches du pouvoir",on pénètre dans l'antre d'une campagne aux primaires démocrates,avec tout ce que cela comporte en organisation millimétrée,en coups bas et tordus,en compromissions et finalement en perte des illusions.C'est ce que va apprendre à ses dépends le porte-parole du gouverneur Morris(Ryan Gosling,impec,et très fort pour faire passer beaucoup d'émotions avec peu d'expressions).D'abord idéaliste,il finira 1h35 plus tard,aigri et cynique,comme son directeur de campagne(Philip Seymour Hoffman,brillant comme il se doit)et son alter-ego du camp adverse(Paul Giamatti,génial mais sous-utilisé).Clooney s'est réservé le rôle ingrat du candidat antipathique derrière ses airs de séducteur de grande foule.Notons aussi les agréables présences féminines d'Evan Rachel Wood et de Marisa Tomei.Casting de choix donc pour ue fiction politique qui va droit au but,et qui formellement rappelle inévitablement le cinéma contestataire de Pakula ou de Pollack.Ceci étant,rien de neuf ne ressort de cette démonstration.Oui,le milieu de la politique est impitoyable.Oui,pour gagner,il faut agir de façon peu avouable.Oui,la loyauté et l'intégrité vantées à longueur de discours n'existent pas.Le message est un peu tiède,mais le film réveille nos consciences citoyennes,ce qui n'est déjà pas mal!
George Clooney nous pond un film qui pointe du doigt les machinations politiques qui se trament derrière une primaire démocrate, bien que le réalisateur soutienne lui-même ce camp. Tel Jules César poignardé par Brutus, "The Ides of March" évoque ainsi les magouilles et trahisons autour d'un conseiller politique. La mise en scène ou le scénario sont très conventionnels, pourtant le film est prenant. Notamment grâce aux acteurs sobres et subtils : Paul Giamatti et Philip Seymour Hoffman en adversaires désabusés, George Clooney en candidat implacable, et Ryan Gosling (dans l'un de ses nombreux premiers rôles de 2011...) en idéaliste qui se réveille brutalement. En somme, pas réellement novateur, mais efficace.
Le titre français du dernier film de Georges Clooney (The Ides of March) est sûrement l'oeuvre d'un traducteur un peu bourré qui s'est mélangé les pinceaux : Des idées de marche ? La marche des Iles ? Mars en avril ? Envie de marcher ? L'Italie des Marches ? Bon bref, pour les ignares, c'est ici qu'il faut vous cultiver. Vous ne voyez pas trop le rapport avec le film ? Et bien, à part bien sûr une vague thématique de trahison, moi non plus.
Tout ça pour dire que beaucoup de films que je vois en ce moment me laissent tiède. Les marches de pouvoir est un film sage, tourné à l'ancienne (les champ/contrechamp sont très scolaires), doté d'un scénario honnête - même si certaines ficelles sont un peu grosses. Les acteurs sont égaux à eux-mêmes. Clooney est plus que jamais celui qui a démodé le café filtre, et il le restera longtemps, j'en ai peur.
Ryan Gosling montre au début une grande variété de jeu, avant de prendre le volant d'une voiture pour accompagner la charmante Evan Rachel Woods à la clinique. Le fait de conduire semble le métamorphoser instantanément en chauffeur patibulaire au visage fermé, Drive is back.
Dans cette torpeur indolore et pas inintéressante, on ne pourra pas s'empêcher de penser à DSK (le coup de la femme de ménage semblerait lui être destiné, si Clooney connaissait son nom), à Clinton, et oui, finalement oui, la politique est quand même un milieu cruel ma bonne dame. Un bon prime time sur TF1. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
G. Clooney continue tranquillement sa carrière de réalisateur avec pour leitmotiv de faire des films qu'il a envie de voir. Ce qui est le principal quand on fait ce job. Et comme il a plutôt bon goût... Scénario très dense, acteurs triés sur le volet pour joués des personnages assez complexes dans un univers qui ne l'est pas moins, mise en scène typique des 70's et une musique d'A. Desplat particulièrement réussie, bref, on est devant un excellent objet filmique. Sauf que le film se veut plus prétentieux que ça. Il y a incontestablement des scènes très réussies, des dialogues impeccables, des acteurs stupéfiants (la crème, avec P. S. Hoffman, P. Giamatti, E. R. Wood, M. Tomei, J. Wright et un R. Gosling de plus en plus important dans le cinéma américain quand G. Clooney s'est réservé une scène cruciale qu'il joue à la perfection) et un rythme agréable mais de façon assez obscure (pour l'instant), ça n'a pas pris plus que ça chez moi. Peut-être à cause de rebondissements qui manquent de force ou à cause d'une certaine prétention suscitée. Mais ça reste un des meilleurs films US de l'année. D'autres critiques sur
L'idée était interessante, mais malheuresmeent la façon dont elle est traité ; rend ll'ensemble plutot ennuyeux. LEs acteurs sont là avec le charisme qui va avec, mais cela ne fait pas tout. Le français lambda sera peut être un peu perdu (par le coté un peu trop politique de la chose) et du coup, aura beaucoup de mal a rentrer dans le film (même avec la présence de G. Clooney^^). Bref, l'idée aurait pu amener de bonne chose, par son originalité. Mais manquant de finesse et avec un tout ; trop "transparent". On lache vite le fil de la chose, en atendant qu'une chose ; le générique final.
Un scénario qui aurait mérité d’être plus approfondi. Georges Clooney impeccable dans son costume bleu marine ne devrait pas décevoir ses fans. Quant à moi j’ai espéré tout au long du film que John Malkovich vienne le réveiller et le bousculer comme il sait le faire dans la pub ! Ryan Gosling est plutôt bien mais s’essouffle en milieu de film, dommage. Bref, rien de convaincant ni de très nouveau. http://cinealain.over-blog.com/article-les-marches-du-pouvoir-86848088.html
Je n’ai pas été très emballée par ce film. Certes il n’est pas mauvais mais il n’est pas non plus très bon. Le début a bien commencé mais au final n’apporte rien de spécial en soi à part montrer que le monde de la politique est pourri.
Voilà un film américain qui ne prend pas le spectateur pour un demeuré, c'est plutôt rare de nos jours! Sur un scénario qui démarre planplan puis prend peu à peu de l'altitude et transforme une oeuvrette politico-pamphlétaire en virtuel thriller (sans coup de feu tout de même), le roi du nespresso nous bluffe par sa maîtrise (enfin!) de la mise en scène. Les précédentes expériences ne nous avaient pas vraiment convaincu. Le beau Ryan Gosling, nouveau Steve Mac Queen, confirme un grand talent dont nous n'arrêtons pas de découvrir les multiples facettes.
Élégante et habile mise en scène, au service d'un récit bien agencé, dans la tradition d'un certain cinéma politique hollywoodien. Ryan Gosling et George Clooney confirment qu'ils sont bien plus que des gravures de mode.
Une nouvelle satire du milieu politique américain, qui n'est pas dénuée d'intérêt mais manque un peu du mordant et du cynisme d'autres films du genre, comme Primary Colors (quasi le même sujet) ou Des Hommes d'Influence. En tout cas, on ne pourra pas nier que Clooney a du métier devant comme derrière la caméra, laissant une belle latitude à ses acteurs pour mener la barque, sans chercher à faire dans la surenchère. S'il n'est pas très innovant, c'est un film subtil et bien troussé, qui ne présente rien de fou mais garde le spectateur dans l'histoire.
Clooney nous livre un portrait cruel et très peu flatteur des coulisses de la vie politique américaine, un portrait glacial comme la climat hivernal de l’Ohio qui sert de toile de fond à cette primaire démocrate où tous les coups sont permis, vraiment tous… Si le scénario n’est pas trop complexe en lui-même, il faut quand même être assez familier avec les arcanes du système politique américain pour bien comprendre les enjeux de ce qu’on voit à l’écran, parce qu’évidemment, rien n’est expliqué aux européens que nous sommes ! Si, comme moi, on est fan de « The West Wing » et un peu curieux de ce qui se passe outre atlantique, si on sait ce qu’est un Swing State, le Super Tuesday, le système des délégués, et qui sont les éléphants et qui les sont les ânes, alors ça va… Sinon, si on n’a comme critère que la gentille primaire que l’on vient de vivre ici, c’est peu dire qu’on va être surpris par la violence de la vie politique américaine qui broie les perdants de manière irréversible. Mené par un trio d’acteurs très impliqués : Ryan Gosling (que je découvre avec bonheur !), Phillip Seymour Hoffman et George Clooney lui-même, dont on ne peut pas dire qu’il se soit donné le beau rôle, « les marches du pouvoir » est un film intéressant, efficace et très instructif. Bien sur, il n’est pas exempts de petits défauts, il peut aussi céder un peu à la facilité avec l’histoire de la jeune stagiaire qu’on aimerait bien plaindre sauf qu’on lui pardonne mal d’être aussi naïve et stupide (l’éducation catholique fait des ravages !), quelques petites longueurs aussi sont à déplorer. Mais il y a aussi des belles choses (la scène de la voiture à la sortie du coiffeur, les scènes d’ouverture et de fin, à mettre en perspective l’une avec l’autre) qui donne à penser que Clooney a un petit quelque chose de prometteur comme réalisateur. Sa réalisation est très sobre, presque austère au regard de ce qui se fait à Hollywood, et il y a quelque chose de désabusé dans son propos. A ceux qui lui voyaient déjà un destin présidentiel dans le parti démocrate, Clooney leur renvoie une fin de non recevoir sans ambigüité.