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    Sinbad
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    5 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Sinbad est un authentique nanar italien ! C’est pas un film désagréable au trente-sixième degré, mais c’est nettement raté ! Déjà côté casting c’est pas terrible ! Pour moi il y a que deux acteurs qui surnagent à peu près. Hal Yamanouchi, qui est aussi le seul qui démontre à peu près des qualités de combattant et rend ses affrontements crédibles. Puis Alessandra Martines, qui malheureusement n’a quasi rien à faire à part dormir, mais qui est très jolie, et donne un peu de caractère à son personnage le peu de temps qui lui est alloué ! Tout le reste c’est assez ridicule. Ferrigno semble encombré de ses muscles et il déambule au ralenti dans des décors en carton pâte avec deux expressions sur le visage. Steiner cabotine comme un beau diable en Jaffar, et pourtant, il a l’air complètement fade par rapport à l’inénarrable Leo Gullotta en total roue libre comico-burlesque. Au milieu de ça, il y a Teagan Clive, qui sert strictement à rien à part exhiber un maillot de bain hyper moulant en cuir. Elle sert vraiment qu’à ça, sans blague ! Evidemment on passera sur les personnages, totalement pas construit, réduit à leur plus strict minimalisme, on ne sait même pas vraiment pourquoi le méchant est méchant à part parce qu’il faut un méchant !
    Le scénario est inexistant. Il y a 0 construction, plein de personnages pas exploités, aucune profondeur, aucun relief, aucune thématique développé, en fait le film se résume à des séquences d’action. Les personnages ne discutent quasiment jamais entre eux et tout ce qui se trouverait entre les scènes d’action ordinairement nous est résumé par une voix off constante (le film étant construit sur le principe d’une mère qui raconte l’histoire à sa fille). Donc ne vous étonnez pas si après 30 mn on se demande comment les réalisateurs vont faire rentrer tous les voyages de Sinbad en moins d’une heure. La raison c’est qu’il y a d’énormes ellipses.
    Evidemment, si les scènes d’action en question étaient bonnes, à la limite on pourrait voir le film comme un plaisir coupable, sans profondeur mais bourrin et rythmé. Mais non ! Les scènes d’action sont ridicules. Les combats sont des guignolades style Bud Spencer et Terrence Hill et les créatures sont horribles ! Hormis un plan sympa sur un cheval momifié, mon Dieu ! Le pauvre gars dans le costume du golem avance si lentement que le réalisateur a été obligé de filmer toute la scène au ralenti pour masquer l’impossibilité qu’il a à se mouvoir dans son costume. Costume qui d’ailleurs ressemble à rien. Mais le pire reste le grand méchant, un costume en mousse recouvert de slime qui tire des lasers systématiquement à côté de sa cible située à 2 mètres ! Franchement, les effets spéciaux sont incroyables de médiocrités, les décors font parfois illusion mais la plupart du temps c’est absurde (le palais du calife est un stock shot d’une église orthodoxe !), la réalisation est d’une incroyable mollesse… C’est sans doute le pire film de Castellari qui s’est complètement perdu. Même la bande son au synthé ne convient absolument pas au film.
    Mais le pire en vrai, ça reste sans doute qu’un prologue au début du film annonce que le métrage est inspiré d’un prétendu récit d’Edgar Allan Poe ! Attribuer à Poe un désastre pareil c’est culotté ! 0.5
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    « Sinbad » est tellement mal réalisé qu'il en devient incroyablement amusant à regarder. Entre les accessoires en plastique évidents, les dialogues horribles et les innombrables incohérences scénaristiques, j'ai passé un pitoyable moment à supporter les maladresses de cette production. Lou Ferrigno, connu pour son rôle de Hulk, incarne un Sinbad musclé qui préfère jeter son épée pour se battre à mains nues dans des scènes d'action si lentes qu'elles en deviennent comiques. Mais la véritable étoile du film est sans conteste John Steiner dans le rôle du maléfique Jaffar. Son jeu d'acteur excessivement théâtral vole la vedette à chaque apparition. « Sinbad » est un film pathétique, mais si vous êtes amateur de cinéma de mauvaise qualité qui frôle le génie comique involontaire, je vous le recommande vivement. C'est le genre de film parfait à regarder entre amis pour passer une soirée hilarante à se moquer de chaque scène ratée. Seule la performance épique de Jaffar rend sporadiquement ce naufrage cinématographique étonnamment divertissant. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    DO 61
    DO 61

    128 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    « Sinbad » est tellement mal réalisé qu'il en devient incroyablement amusant à regarder. Entre les accessoires en plastique évidents, les dialogues horribles et les innombrables incohérences scénaristiques, j'ai passé un pitoyable moment à supporter les maladresses de cette production. Lou Ferrigno, connu pour son rôle de Hulk, incarne un Sinbad musclé qui préfère jeter son épée pour se battre à mains nues dans des scènes d'action si lentes qu'elles en deviennent comiques. Mais la véritable étoile du film est sans conteste John Steiner dans le rôle du maléfique Jaffar. Son jeu d'acteur excessivement théâtral vole la vedette à chaque apparition. « Sinbad » est un film pathétique, mais si vous êtes amateur de cinéma de mauvaise qualité qui frôle le génie comique involontaire, je vous le recommande vivement. C'est le genre de film parfait à regarder entre amis pour passer une soirée hilarante à se moquer de chaque scène ratée. Seule la performance épique de Jaffar rend sporadiquement ce naufrage cinématographique étonnamment divertissant. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Les productions de la Cannon, alors sous la direction de Yoram Globus et Menahem Golan, étaient connues pour leur pauvre qualité. Et ce n'est pas "Sinbad of the Seven Seas" qui a relevé le niveau...
    Il y a clairement de l'ambition dans ce film d'aventures, mettant en scène le célèbre marin, tout en reprenant des éléments narratifs du classique "The Thief of Bagdad". Sauf que ni les moyens, ni le talent ne suivent. Les nombreuses péripéties sont meublées par des effets visuels d'un autre âge, des décors en toc, et des costumes carton-pâte. La BO semble avoir été composée au midi par un stagiaire. Et les acteurs sont en roue libre.
    D'un côté, Lou Ferrigno, incapable de jouer la comédie. Oubliez le Sinbad rusé. Ici, le marin se contente bien souvent devant le danger de foncer en beuglant, et de taper dans le tas. De l'autre, John Steiner, dans un numéro de cabotinage démentiel. Ses expressions sinistres à outrance, ses vêtement noirs, et ses ongles crochus permettront bien de faire comprendre à ceux qui en doutaient que oui, lui c'est le méchant.
    Par ailleurs, l'aspect nanar est rendu d'autant plus savoureux pas la gestation douloureuse du film. "Sinbad" avait à l'origine été tourné par Enzo G. Castellari comme une série. Peu satisfait du résultat, les barons de la Cannon décidèrent d'annuler le projet... pour le transformer en film par la suite. Luigi Cozzi, scénariste initial, fut appelé à la rescousse pour les retournages et livrer un film d'1h30.
    Laissant des trous béants dans le montage. On sent qu'ils ont tenté de limiter la casse avec une voix off bien lourde faisant les liens qui manque. Celle de la maman qui lit une histoire à sa fille, procédé maladroitement pompé de "The Princess Bride", sorti 2 ans plus tôt.
    Mais cette stratégie s'avère plus ridicule qu'autre chose. Ellipses et facilités de malade. Dialogues au mieux bébêtes, au pire sans queue ni tête. Récit peu cohérent. Et surtout, des fossés particulièrement ironiques entre ce que raconte la voix et ce qui est montré à l'écran. Par exemple, "déchaîner les éléments naturels", ça veut dire avoir grand soleil sans vent, et une voile vaguement secoué à la main (!).
    Un beau nanar marin !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Italie, patrie du muscle! L'Italie a la vocation, et une solide vocation dans le pèplum bric et de broc! Et dès que la vague « Conan » balaie les salles obscures, les producteurs ritals se mettront à l'affût de nouveaux colosses! Sommet de la ringardise kitsch de la fin des 80's, "Sinbad of the Seven Seas" montre que Lou Ferrigno ne sera jamais un acteur...et Enzo G. Castellari un grand rèalisateur, avec du bon et du pire! Dans la peau du Sinbad bodybuildè, le père Ferrigno ne pouvait que difficilement atterrir plus bas! Qu'importe, le spectateur s'amuse beaucoup car ce Sinbad là bouffe à tous les râteliers : spoiler: voyage dans le temps, monstres hideux, zombies, triangle des Bermudes, sorcière experte en magie noire, dangers inconnus, pèrilleuses batailles contre un Roc gèant...
    L'aficionado du label « nanar » en aura largement pour son argent! Les autres iront revoir à coup sûr la version de Nathan Juran ou celle encore de Gordon Hessler! De plus, c'est un certain Luigi Cozzi à qui èchoit la responsabilitè des effets spèciaux! Autant dire que c'est du très « lourd »...
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