Mon compte
    Les Camarades
    Note moyenne
    4,0
    110 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Camarades ?

    13 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    5 critiques
    3
    6 critiques
    2
    0 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    Si I Compagni est devenu une leçon sur l'histoire du travail, c'est qu'il est intéressant dans le sens le plus pur du terme, c'est-à-dire sans chercher à divertir. Du néoréalisme dans toute sa splendeur.

    Il y a l'unité de temps (l'hiver 1905), de lieu (Turin, ou juste l'Italie pour le public étranger), un sujet d'études (le travail du textile et le syndicalisme), des camps (les ouvriers, les rouges, les jaunes, les patrons), un déroulement logique et connu (du moins de nos jours) où même les surprises prennent des allures de spontané et de souvenir (je pense au professeur hors-la-loi qui vient glisser quelque raison et savoir dans le cœur des grévistes).

    Cette facette du souvenir est devenue difficile à voir avec le temps qui a passé, et l'on aura tendance à confondre facilement la révolution du monde du travail de 1905 avec celle des années 1960. Mais c'est aussi ce que Monicelli recherche : avec un traitement honnête, il établit un parallèle entre deux générations qu'on est en train de perdre de vue. Autant de temps nous sépare aujourd'hui des années 1960 qu'elles en étaient séparées des années 1900 et le film a encore beaucoup à nous apprendre sur le futur des travailleurs.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2020
    Un classique de Monicelli qui - bien loin d'avoir vieilli - possède aujourd'hui une force intemporelle, étonnamment en phase avec l'actualité. Mastroianni, inoubliable, y trouve un rôle à sa mesure. Un fleuron du cinéma néoréaliste à l'italienne où la comédie affleure souvent avec bonheur.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2019
    Quoi de plus beau en art que de réaliser une œuvre qui réunit toutes les vertus et tous les défauts des hommes ? Tout cela sous une forme admirable tout en rendant plus intelligent à défaut que meilleur le plus insensible des spectateurs. Monicelli l’a fait dans ce qui restera son chef d’œuvre le plus aboutit puisque universel, formateur et édifiant. C’est donc du très grand cinéma porté en plus par des acteurs exceptionnels : Trois stars italiennes et trois grandes vedettes française même si à l’époque leurs carrières étaient loin d'être achevées. Outre, la nouveauté du sujet en ce qui concerne l’Italie, il fallait du courage pour imposer un style équilibrant la comédie et le drame tout en gardant un ton amer aux dialogues. D’ailleurs, à sa sortie l’accueil du public italien fut plutôt tiède dans une ambiance il est vrai assez tendue politiquement. Aujourd'hui avec le recul du temps (plus d'un demi- siècle) chacun de nous peut constater que tout est réussi dans’’ les camarades’’, la photographie, le noir et blanc et la reconstitution de la ville de Turin comme en témoignent quelques photos de l’époque présentées au générique. ‘’Les camarades est un immense film dont on ne peut se lasser et que l’on peut être heureux de pouvoir conseiller ou mieux encore montrer à ses amis. 6 étoiles.
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2018
    Il compani en Italien ou les camarades est un film simple et profond a la fois sur la grève organisée par des travailleurs au nord de L'Italie dans une usine textile a Turin ou les conditions de travail sont épouvantables et inhumaines : 14 heures de travail de 6 heures du matin dont une demie heure pour manger a midi jusqu'à 20 h 30 le tout sans grogne et avec une sonnerie stridente pour dire aux travailleurs de reprendre le travail sans aucune pitié..mais l'accident dramatique arrive: un ouvrier perd la main sur sa machine et se retrouve donc handicapé incapable de travailler..suite a une collecte organisée pour lui les camarades de l'usine car tous sont soudés décident de démarrer une grève illimitée avec le soutien et les paroles d'un Instituteur joué par Marcello Mastroianni plutôt bohème et dont on ne comprend pas vraiment toujours ce qui'l vient faire a Turin et pourquoi il est là..ceci dit il aide les ouvriers et les convainc d'acheter de la nourriture et de prendre assez de charbon pour tenir le coup a crédit et donc la lutte démarre..j'ai cru jusqu'au bout a peu près que la grève allait bien finir sans être totalement convaincue non plus mais un nouveau drame arrive et pour finir l'armée met fin aux hostilités des grêveurs..Hélas leur combat n'aboutira pas ,pas cette fois du moins et c'est retour au travail..
    Le sujet est simple certes mais ce film est bouleversant et m'a passionné ,les acteurs ont tous un jeu sobre et formidable d'humanité dont Bernard blier, Renato salvatore etc...on voit bien que leur lutte est légitime et je n'ai pu m'empêcher d'éprouver de la sympathie pour presque tous ces pauvres dont le sort est lié..tous ensemble contre le patronat spoiler: même si parfois il y a un peu de clichés et de scènes hors contexte en particulier la scène avec Annie girardot..c'est un aparté pour le professseur..

    .Hélas la dernière image de la reprise du travail est assez pénible et me hante un peu :le petit frère du jeune travailleur du début prendra la relève, spoiler: a 10 ans a peine destiné lui aussi a vivre une existence de misère et a [spoiler]nourrir
    sa famille étant donné l'absence paternelle et que son frère est mort.[/spoiler].terrible image qui dit a elle seule que la misère est loin d'être abolie.;je recommande donc ce film qui est d'une actualité par ailleurs étonnante étant donné les gilets jaunes.La misère n'est pas tout a fait la même mais les combats restent les mêmes, protester pour vivre dignement..
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2018
    Un drame à la Hugo qui possède même son Gavroche... pas aussi fier, même peureux et sans volonté mais courageux et fragile.....
    L’unité est belle. C’est vraiment les camarades car le sort de chacun est lié à celui de tous.
    On avait l’impression d’être dans la grève d’Eisenstein par son côté « foule » et la masse faisant force mais la seconde partie gagne en émotion car les hommes s’essoufflent et l’image du petit garçon à la fin témoigne de la misère qui fait peu de poids face à la détermination
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Une superbe satyre sur la société de l’époque, qui pourrait encore s’apparenter à celle de nos jours.
    Film purement italien, tant de le style que les dialogues & monologues, et rien à dire par rapport aux acteurs, tous très bons. (dans l’exagération italienne). Petite déception lors de la disparition d’un des meilleurs rôles toutefois...
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    ce film est un chef d'œuvre ! à voir sans réserve. Quels sont en 2018, les films en exclusivité qui peuvent rivaliser avec ce film ? Selon moi : aucun ! Réalisé à une période où le cinéma Italien était le meilleur du monde. Un classique indémodable, voisin au plan thématique de "la terre de la grande promesse" (1975) de Wajda. Ce dernier étant encore meilleur, si, c'est possible !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    La ressortie en salle et en version intégrale (2h10) restaurée 4K des Camarades offre l’opportunité de redécouvrir dans d’excellentes conditions ce film réalisé en 1963 par Mario Monicelli. Le cinéaste y chronique le quotidien d’un monde ouvrier pris en tenaille entre misère et luttes sociales. Face à l’injustice et à l’adversité, les ouvriers mis en scène n’ont d’autres meilleures armes que leur solidarité et leur fraternité pour promouvoir leurs revendications sociales dans un élan de survie. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Cette comédie dramatique de Mario Monicelli date de 1963. Ce n’est pas encore la véritable comédie à l’italienne mais un film de critique sociale mettant en scène un Marcello Mastroianni en intellectuel essayant d’organiser la lutte d’ouvriers du textile turinois à la fin du XIXe siècle pour les 13h de travail quotidiens.
    De nombreux thèmes sont présents en passant : la vision de l’immigré sicilien, l’utilisation par le patronat d’ouvriers au chômage pour remplacer les ouvriers en grève, l’utilisation de l’armée, l’analphabétisme de la classe ouvrière, la représentation des femmes, le problème des accidents du travail.
    La dernière image avec la grille de l’usine qui se referme comme une prison scelle la résignation des ouvriers, le patronat est le plus fort.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Le début de la la lutte des classes à la fin du 19ème siècle, lorsque les ouvriers réclamaient non pas la semaine de 40 heures mais la journée de 13h... au lieu de 14 ! Mamma mia ! mais ils vont ruiner les pauvres patrons, ces damnés prolétaires qui travaillent à l'usine comme... des damnés.

    Une belle distribution pour ce film social dont quelques acteurs français et une justesse de ton, un réalisme des plus convaincants. Seulement voilà, 2h10 de lutte syndicale (au temps où même les syndicats n'existaient pas) là vraiment, moi le patron, je leur donne tout ce qu'ils veulent, y compris un jour de repos par semaine, un mois de vacances tous les 10 ans et la pré-retraite à 75 ans.

    Oui, tout ce qu'ils veulent, du moment que je n'ai pas à me recoltiner ce blabla misérabiliste de 2h10 où comme au Scrabble, chaque minute compte triple. Quel dommage de se répandre ainsi, alors que tout pouvait être bouclé en 1h25 grand maximum !

    Attachez un patron sur une chaise et laissez-le s'infuser "les Camarades" jusqu'à la fin (bouchez-vous les oreilles pour ne pas entendre ses cris d'ennui) : il ne servira plus à rien mais vous aurez gagné.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Excellent film, intelligent et sensible; l' on aimerait qu' aujourd' hui on en produisent d' aussi bons; mais nous n' avons droit, pour l' essentiel des cas, qu' à des comédies insipides, des "films d' action" stupides; des histoires invraisemblables pour le "grand public", etc...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2016
    Ce film dramatique – qui n'hésite pas à adopter des accents humoristiques ponctuels, Mario Monicelli oblige – revient sur les conditions de vie terribles des ouvriers dans l'Italie du nord de la fin du XIXème siècle, et nous rejoue avec un premier degré assumé (et pas désagréable) un épisode de la lutte des classes et la diffusion progressive des idéaux marxistes dans les milieux populaires. Il montre aussi la difficulté pour les ouvriers de s'organiser face à un patronat puissant. Une séquence finale absolument poignante, et une scène de fermeture à la fois pessimiste et d'une très grande force cinématographique.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Avec cette histoire de lutte social Monicelli mélange l'humour et la tragédie humaine.Une combinaison peut moins réussit que dans la grande guerre,ce qui n’empêche pas certains passages d’être drôles et d'autres émouvants.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top