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Frédéric M.
183 abonnés
1 846 critiques
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4,5
Publiée le 17 mai 2024
j'adore les films de Shinya, c'est ultra nerveux, dérangeant, captivant, très fort, très stylé. Le film a bon coté fight club. Les personnages sont très extremes.on repense beaucoup au film après l'avoir vu. S'abstenir si vous n'aimez pas la violence
Le désastre "Tetsuo II" laissait augurer une phase déclinante pour Shinya Tsukamoto. Or, "Tokyo Fist" redresse (légèrement) la barre. Dernier volet de sa trilogie sur Tokyo, le film se présente comme un intrigant triangle amoureux dans lequel Tsukamoto fait jouer son propre frère dans le rôle d'un inquiétant boxeur soupirant. Ses premiers instants confirment combien le réalisateur retrouve une créativité. Sa réalisation carrée ainsi que le jeu trouble de Kahori Fujii favorisent une amorce très prometteuse. Mais même durant ce laps de cinéma, on ne peut s’empêcher de trouver le temps long ! Et cette lenteur va ensuite s'ajouter à un propos devenu sans intérêt. Dans la seconde partie du film, le cinéaste retombe en effet dans le travers de "Tetsuo II" et sa réalisation se fait nettement moins maîtrisée ; ainsi "Tokyo Fist" ne propose plus grand-chose et devient à son tour un festival de grognements, cris et ultraviolence outrancière. À chacun d'y trouver son compte.
Ah bon dieu que c'est ignoble. Pas le film en lui-même qui est sous certains aspects très réussi mais juste que tu te sens mal après ça, ça flanque la chaire de poule, c'est vraiment malsain, si je devais le comparer je dirais que c'est un peu un équivalent de Requiem for a Dream sur la boxe, enfin c'est quand même plus élaboré mais tout aussi explicite. Dans la critique c'est plus proche d'un Fight club par exemple la recherche de l'ultra-violence, la destruction du corps et les aspirations nihilistes au sein d'un triangle amoureux (c'est quand même pas commun quand on y pense). Enfin c'est du déjà vu mais genre bien fait. Enfin ça reste quand même facile et justement je suis très déçu que le film ne se la joue pas plus fine, ça commençait bien pourtant. J'ai beaucoup aimé le début avec ses couleurs cyber-punk avec ses teintes grises, bleues, vertes, sans que ce soit non plus dégueux comme Matrix, son montage (incroyable montage !) tout à contre-temps qui te perd et te déstabilise c'était grandiose, accompagner d'un très grand travail sonore et d'une caméra ultra-nerveuse ça fonctionne impeccablement bien. C'est juste que derrière tout ça c'est plutôt simple, et disons qu'à la fin on s'habitue à tout l'ambiance oppressante que dégage le film. J'ai par exemple bien préféré la scène avec le cadavre du chat que n'importe quelle autre scène de baston. Et du coup le film plonge dans la facilité de l'ultra-gore, de la violence gratuite, certes c'est pour la dénoncer toussa toussa, mais c'est facile de la montrer pour la dénoncer, c'est pas intéressant. Bref un film qui malgré ses qualités indéniables m'a bien calmé sévère et que je préfère quand il s'agissait d'instaurer une ambiance que de se la jouer coup-de-poing pour un propos évident.
Un film hyper violent dont la mise en scène est dynamique, glauque et plutôt décalé. La bande son est très bonne et apporte parfois un air de tristesse/mélancolie au film.
Non ce n'est pas un film japonais sur des pratiques sexuelles déviantes, mais un curieux objet qui peut évoquer "Fight club" dans sa thématique (l'aliénation dans une société aseptisée, la boxe, le trio amoureux, la recherche de transcendance par la violence physique) et sa noirceur, mais le style survolté très particulier de Tsukamoto (réalisateur cyberpunk du frappadingue "Tetsuo") fascine autant qu'il peut agacer, et j'ai du mal à noter ce film aux expérimentations sonores et visuelles si particulières. Le film semble un peu brouillon et, malgré ses qualités, il nous laisse avec un sentiment d'inachevé (un peu comme ses personnages). "Tokyo fist" est cependant un film choc sur bien des aspects.
Tsukamoto nous livre comme à son habitude un film totalement dingue à la mise en scène extrêmement nerveuse et à la violence exacerbée et exagérée à l'extrême. Chacun aura sa vision du but recherché par le réalisateur si tant est qu'il en trouve un, ici tout est question de courage, d'abnégation, de vengeance, de jalousie et d'amour. J'ai rarement vu un film aussi violent, les coups font mal à voir et le sang coule à flot, la lutte entre ces deux hommes, unis par le passé et opposés par la conquête d'une femme, sera t'elle bénéfique pour l'un d'entre eux ? Dans les deux cas, la boxe sera source de courage. A côté de tout ça, les prises de vue tokyoïtes sont effrayantes d'immensité et semblent réduire l'Homme au rang d'esclaves, aux existences aseptisée, jusqu'à ce qu'une cassure dans la routine vienne tout remettre en cause ... Un film décalé et étrange, qui ne laisse pas indifférent et qui pousse à la réflexion, au moins pendant 1h20 ...
Toujours Shinya Tsukamoto qui nous livre là une idée de la persévérance et de la volonté à travers ce salary man perdu et écrasé par tout le monde. Fort de flashes, couleurs vives et mouvements de caméra intempestifs, ce n'est pas encore la maturité pour ce réalisateur révélé par son "Tetsuo" mais on fleure bon le futur de ces films et rien que pour ça, c'est très intéressant de s'arrêter un instant sur ce "Tokyo fist".
Sorte de Fight Club au pays de Godzilla, sans Brad Pitt ni le Schizo, mais avec une violence, une qualité d'images et une intelligence de scénario disons ... différente.
Un film violent sur la violence. Le fond est le même que Fight Club, mais il est traité ici d'une manière totalement différente. Les couleurs, la manière de filmé, sont assez particulière est donne au film une ambiance assez sombre et pessimiste. Le magnifiques combats de boxe sont très violents, et les deux personnages principaux sont tour à tour inquiétants et émouvant.
Un très très grand film qui fait partie de mes préférés.
Tsukamoto integre une fois de plus la violence là où elle n'a pas lieu d'etre. Cet homme sans histoire et sa femme, tout deux mennent une vie pour le moin banale. Et pour bien faire on va dire chiante. Puis intervient la haine, la trahison, la jalousie, la peur et la vengeance par le biais d'un troisieme personnage. Et puis toute la vie de cet homme prend un sens. Il vit pour la premiere fois de sa vie. La realisation est plutot speciale, mais vraiment efficace. En tant que spectateur on est gene et c'est peut dire. Si vous etes amateur de cine asiatique, il faut absolument le voir.
Décoiffant . L hyperviolence de ce film m a fait rire à certains moments , la musique s' y colle parfaitement . L image est splendide dans ce Tokyo aux dimensions hallucinantes.Y aurait-il une critique de la société nipponne? Surement que oui. On ne s' ennuie pas une seconde.
Quelle baffe ! Ce film est un concentré de vigueur, de nervosité, de tension, de violence. Oppressé par la ville-monstre, deux amis d'enfance se retrouve et se libère grace à la boxe, avec pour pivot un femme, objet de tous les désirs et personnage central du film. La violence est ici un révélateur d'humanité, et non pas une destructrice d'homme. Elle amène l'homme sous son véritable jour, le nettoie de toutes les impuretés du système. Critique acerbe de la sociètè Japonaise, le film est servi par une interprétation magistrale de son réalisateur et de Kaori Fuji. La musique, ultra-vitaminée densifie encore le film. L'Homme ici se surpasse par la cruauté et la douleur, desquelle il n'a pas peur et qu'il ne redoute pas, un peu a la manière de "l'Ubermesch" de Nietzsche. Un grand film, fort, beau, violent, le meilleur du genre sans doute.
Pour ce qui connaissent Shinya Tsukamoto, les présentations ne sont plus à faire. Pour les néophytes, il est bon de savoir que les univers du réalisateur japonais sont toujours très tourmentés, très noirs, très violents et parfois assez malsains. « Tokyo Fist » ne déroge pas à la règle. Peut-on dire alors de ce film quil est exclusivement destiné aux gros bufs et aux gothiques de tout poil ? Pas forcément. Il faut reconnaître à Tsukamoto un certain talent et ses films, à vivre comme une expérience, marqueront sûrement les esprits de ceux qui soseront à la voir. Néanmoins, âmes sensibles, sabstenir.
Ce film est un chef-d'oeuvre. Ultra-violent, malsain, nerveux, insoutenable... L'on sait maintenant de quoi s'est inspiré David Fincher pour réaliser son Fight Club.