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    Partie de campagne
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2010
    A la vue d'"Une partie de campagne", la motivation principale de Renoir apparait comme une évidence: faire du cinéma, du cinéma pur, c'est à dire créer des sentiments à l'aide d'images et de situations. L'histoire importe peu, et d'ailleurs la trivialité de celle-ci sert merveilleusement le film: c'est une réunion de personnes qui, le temps d'une journée, ne sont plus écrasés par une moralité pesante, et donc influencés par ce qui les entourent. Sa beauté vient donc du fait que Renoir à créé sur un matériau idéal, qu'il à modelé ses personnages à son envie, que son ambiance sensuelle et éphémère reste sans égale. Il reste un pillier du cinéma qui influença nombre de metteur en scene.
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Hommage à la peinture, ode sensorielle, éloge de la naturalité bucolique, satire de l'aveuglement bourgeois, manifeste mélancolique sur les vies parallèles que le destin fait abandonner, langoureuse illustration du coup de cœur inattendu, adaptation d'une nouvelle réaliste sublimée par le filtre de l'impressionnisme, moyen-métrage dont chaque plan se justifie, symbole de la force d'une œuvre où tout s'éclaire lors de l'ultime séquence: une leçon de cinéma.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2019
    « Partie de campagne » n’est sans doute pas un des plus grands films de l’histoire du cinéma, mais c’est un des plus beaux. Par la faute du mauvais temps qui provoqua des retards trop importants pour que le budget restreint du film puisse les absorber, le film resta inachevé, aucune des scènes parisiennes ne purent être réalisées. Dix ans plus tard, Marguerite Renoir et Marinette Cadix montèrent cette version de quarante minutes. Heureusement car c’est jusque magique. Les plans successifs sont de la même veine que la peinture paternelle et la merveilleuse Sylvie Bataille (imposée par le producteur) innocente et sensuelle, dégage un érotisme aussi subtil qu’élégant. Si la légendaire scène de la balançoire (superbe caméra de Claude Renoir) est déjà très évocatrice, le tout aussi légendaire baiser est un très grand moment du cinéma, tant par l’image, que par la construction de la scène. Avec la rivière, la pêche et les bateaux, Tonton Renoir et son neveu Claude s’en donnent à cœur joie, entre mouvement, bonheur et contemplation, au sein d’une nature resplendissante et apaisante. La nouvelle, noire et sans concession, attaquait comme toujours les petits bourgeois que Maupassant Haïssait, version vitriol. Renoir préfère la critique qui s’amuse des parigots à la cambrousse, enfermés dans leurs conventions, préférant l’ironie à la haine (ce n’est pas Duvivier). Toutefois, comme il s’agit d’une nouvelle de Maupassant, évidemment la fin est triste. Le réalisateur nous offre alors un moment mélancolique et sombre, sublime à en hurler, mais dont la simplicité est révélatrice de l’immense travail qui habille le génie de ce très grand cinéaste. Un chef d’œuvre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2017
    "Partie de Campagne" que l'on peut placer dans la catégorie court ou moyen métrage a été particulièrement difficile à monter, Renoir peinant à trouver le financement et à tourner en raison de conditions météorologiques capricieuses. S'y sont ensuite invitées des difficultés relationnelles au sein de l'équipe qui ont conduit à l'interruption du tournage. Tout d'abord conçu dans l'allégresse née de l'avènement du Front Populaire et de l'enchantement de Renoir à l'idée de poursuivre sa collaboration avec Sylvia Bataille juste après la réussite du "Crime de Monsieur Lange", le film sera délaissé par son réalisateur qui longtemps le reniera, laissant au seul producteur Pierre Braunberger le soin d'en assurer le montage et la distribution. Essayant en vain de combler les scènes manquantes grâce à l'aide de Jacques Prévert déjà brouillé avec Renoir, Braunberger doit se résoudre à recourir à deux cartons explicatifs. La déclaration de guerre s'ajoutant aux avatars de la production, "Une partie de campagne" ne sortira sur les écrans qu'en 1946. Les évènements tragiques qui se sont produits durant ces dix ans donnèrent un autre éclairage aux plans champêtres tournés par Renoir. Rétrospectivement, la critique impute souvent des visions prémonitoires aux auteurs qu'elle chérit comme par exemple Friedrich W. Murnau ou Fritz Lang annonçant le nazisme successivement dans "Nosferatu le vampire" (1921), "Faust" (1926), "Metropolis" (1927) ou "M le maudit" (1931) . Dans le cas présent, on peut assimiler la variation du temps au cours de cette "partie de campagne", passant d'un soleil resplendissant à un ciel orageux, à la courte parenthèse que constitua le Front Populaire au sein d'une Europe assombrie par les fascismes porteurs de guerre. Impression encore renforcée par la jeune Henriette Dufour (Sylvia Bataille) qui dans la scène finale revient nostalgique sur le lieu où un court instant en s'abandonnant dans les bras d'un canotier du dimanche (George Darnoux) elle a cru échapper à son terne destin de fille de commerçant promise au commis de son père. Mais c'est avant tout l'hommage à son illustre père et à Guy de Maupassant qui transparait dans cette évocation d'une époque en train de disparaitre avec l'industrialisation transformant tous les jours un peu plus le paysage dont le Front Populaire est aussi la traduction. Les références aux tableaux d'Auguste Renoir imprègnent la pellicule, tout comme les succulents André Gabriello et Jane Marken sont les archétypes de ces bourgeois parisiens heureux de venir s'oxygéner en étalant leur nouvelle richesse sur les bords de Seine. Comment ne pas voir dans Jacques Brunius, peut-être nommé Rodolphe en référence au beau ténébreux qui révéla Emma Bovary à elle-même, l'alter ego du jeune Maupassant qui avait fait des bords de Seine et de la Marne le théâtre de ses exploits virils ? Remarquablement filmé et dirigé, le film s'inscrit désormais comme une des œuvres les plus abouties de Renoir qui démontre une fois de plus sa capacité à saisir les émotions humaines les plus simples comme les plus éphémères. La liste de ses assistants allant de Luchino Visconti à Jacques Becker en passant par Henri Cartier-Bresson ou Yves Allégret en dit long sur l'aura de Renoir à ce moment de sa carrière. Ceux qui n'ont pas vu "Partie de Campagne" doivent absolument aller s'y réjouir les yeux.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Tel qu’il nous est présenté, 39 minutes, c’est un court métrage, il est difficile de dire le contraire. Sans doute plastiquement un des plus réussis qui soient mais qui demeure un courts métrage. Sa genèse est tumultueuse, ce qui est certain c’est que Renoir ne s’y est guère intéressé. Dans la présentation du DVD, ses explications de changer le scénario à cause de la pluie ne se voient pas et ses compliments sur sa bande de copains sont si insistants que je n’y crois guère. Contentons nous donc de nous laisser bercer par ces images bucoliques sans oublier que l’on est en 1860. L’ensemble est insuffisant pour placer ‘’une partie de campagne’’ à la hauteur de ‘’French Cancan’’ ou de ‘’La bête humaine’’ car ses ‘’à peu près’’ sont nombreux à commencer par les comédiens, excepté Sylvia Bataille, qui jouent comme au théâtre. Par ailleurs, en dehors de la scène finale, on ne ressent jamais l’esprit de Maupassant. Renoir bénéficie en France d’une aura exceptionnelle que peu de critiques osent remettre en cause. Un film pourtant devrait se juger seul et sans s’occuper du nom du réalisateur et du contexte qui l’a entouré.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    "Partie de campagne" est un Moyen-métrage en N&B, scénarisé, écrit et mis en scène par Jean Renoir en 1946. Si le scénario mélodramatique parait assez simpliste, Il nous offre néanmoins un film de belle qualité. De jolis décors égayent cette comédie bucolique au ton charmant et joyeux, avec la belle Sylvia Bataille dans le rôle d'Henriette, la fille de Mme Dufour.
    Le Pitch : les parisiens en week-end à la campagne vers Corbeilles au bord de la scène ; escarpolettes, déjeuner sur l'herbe d'une friture de gardons, les parisiennes vont intéresser les canotiers du coin ..
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2024
    Moyen métrage de Jean Renoir (42 mns). Un couple de commerçants parisiens va passer une journée à la campagne en compagnie de leur fille et de leur futur gendre. Une rencontre va marquer la vie de la jeune femme.

    Réflexion sur l'amour comme élément constitutif du couple, de l'union maritale, ode à la nature comme espace paradisiaque propice aux sentiments amoureux.

    On pense évidemment aux tableaux du père de Jean Renoir, Auguste (" la yole", " bal au moulin de la galette"...). Sorte d'hommage au cinéma comme forme d'expression artistique de premier ordre au côté de la peinture.

    Ce titre a vraisemblablement servi de modèle d'inspiration à Eric Rohmer pour l'ensemble de son oeuvre. C'est une grande réussite du metteur en scène que la réédition en salles permet de voir ou de revoir en conditions idéales.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2017
    Jean Renoir est peut-être avec Akira Kurosawa le réalisateur qui a su le mieux filmer la nature. Ses premiers films sont à ce titre de parfaits exemples de son talent, et se caractérisent par des prises de vue en extérieur somptueuses. On a beaucoup parlé de cet aspect de sa filmographie, ne manquant pas d'y voir des réminiscences de l'art de son père (le peintre Auguste Renoir) et du fameux mouvement impressionniste. C'est vrai. Mais pour tout dire, il me semble que cela va bien au-delà. Renoir brasse des thèmes qui vont du symbolisme (ces nombreux faunes qui parcourent son oeuvre, tous droit sortis du poème de Mallarmé), voire de l'antiquité grecque (en témoignent la présence de chœurs théâtraux dans des films comme « Toni » ou « Le Déjeuner sur l'herbe ») pour aller jusqu'à une modernité tout ce qu'il y a de plus contemporaine. Car si ses films sont quelque peu datés, mais délicieusement datés, ils conservent une certaine intemporalité : ils nous procurent des sentiments quant à la nature et aux intrigues qui s'y trament qu'on pourrait éprouver de nos jours. Le naturel (on y revient) de ses acteurs, malgré un jeu parfois proche de l'amateurisme, leur donne une présence inouïe. Ici, ceux qui se détachent sont Henriette et Henri, tous deux à l'opposé. Henriette est toute contente de se retrouver à la campagne, ingénue mais distinguée, elle se découvre des sentiments qu'elle ne connaissait pas. Henri lui est limite blasé par la beauté qui l'environne. C'est son domaine, il y règne presque en maître, et sait manipuler Henriette. Il sait se faire effacé, avec une politesse feinte, pour mieux refermer son emprise sur elle. « Une Partie de campagne » est un drame en deux actes. Acte 1 : une comédie limite grivoise, dont Renoir avait le secret. Des personnages saugrenus : une famille bourgeoise un peu bancale et deux matelots filous, qui se tournent respectivement autour, dans une ambiance de franche bonne humeur, bon enfant même. Acte 2 : un drame subtil... et horrible. L'un des matelots emmène Henriette dans la nature, et la force pour ce qui s'apparente à un viol. Il suffit de deux temps pour que Renoir nous déchire le cœur, plus précisément deux images : peu de temps avant l'acte, Henriette essuie une larme, comme si elle comprenait ce qui allait se passer, et qu'elle ne pouvait plus rien y faire ; puis ce fameux regard qui regarde ailleurs, presque le spectateur, en témoin impuissant, lors de l'acte. Rien n'est montré, seul ce visage, terrible de douleur résignée. L'épilogue permet d'appuyer le propos, en une sorte de dénonciation du machisme des hommes et du mal qu'ils peuvent faire. « Une Partie de campagne » en devient d'autant plus fort : à la beauté extraordinaire de l'image et des lieux, s'associe désormais un drame traumatisant, faisant résonner la nature de cette douleur incommensurable. La beauté de cette nature déteint alors progressivement, pour ne nous laisser que ce souvenir amer de l'égoïsme des hommes face aux femmes. Un grand, grand film de Renoir, qui comme Bazin le disait, peut être considéré comme tout à fait achevé. La récente réédition sur écran et en DVD devrait vous permettre d'en profiter.
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2017
    "Partie de campagne" (1946) Arte le 04.05.2017

    Pourquoi Arte a-t-elle programmé cette oeuvre de Jean Renoir en pleine nuit ? Tellement instructive...
    Parce qu'on y parle d'un temps que les moins de vingt ans n'ont pas pu connaître. Ce récit est donc suranné et la jeunesse de 2017 qui le découvre doit être ébahie du peu de joies et de passe-temps basiques dont jouissait la jeunesse de voici bientôt 100 ans ! Jean Renoir, une référence en matière de réalisation avait donc entrepris en 1936 de retracer un déplacement à la campagne d'un couple de commerçants bourgeois parisiens, emmenant leur fille et leur commis à la campagne, notamment pour se livrer aux joies de la pêche à la ligne et du pique-nique... Les deux femmes suscitent la convoitise de deux campagnards autochtones... Un scénario simpliste et ponctué de gags, parfois éculés comme un des pêcheurs qui ramène une godasse... Consternant !
    Bien peu de cinéastes se souviennent des acteurs principaux qui sont loin de crever l'écran ! Gag, clin d'oeil, ou hasard, lorsque Gabriello (le quincaillier) et son commis (Anatole) joué par Paul Temps apparaissent côte à côte tous deux affublés d'un chapeau melon, on croirait voir Laurel et Hardy !
    Le film a lancé plus d'un acteur ou lui a attribué un de ses meilleurs rôles. Telle la fille du couple de commerçants, (Henriette) jouée par Sylvie Bataille, dont c'était le premier tournage et qui a mis un terme à sa carrière en 1950... On y voit aussi sa mère (Mme Dufour) jouée pare Jane Marken dont les gloussements permanents et les manières de mijaurée sont proprement agaçants. Elle a été un temps la femme du comédien Jules Berry et possède une filmographie et un nombre de tôles au théâtre aussi nombreux que les promesses d'un candidat à la présidence de la République. Faute d'avoir créé une famille et d'avoir cultivé ses relations,, elle est morte dans la plus grande solitude, voire désintérêt...
    Jacques Brunius, moustaches pointues, lui a été d'abord pilote de courses avant de se reconvertir dans le métier de comédien. Il a aussi été cofondateur de la "Revue du Cinéma)
    Bien nommée, la société de production de ce film s'appelait "Panthéon Production" : en effet, il est bien représentatif d'une époque du cinéma en Noir et Blanc, même si on le dit inachevé. Il n'a été tourné partiellement qu'en 1936 pour sortir en salles en 1946, ficelé tant bien que mal. La version restaurée en 2013 mentionne qu'à cause d'un départ aux Amériques de Jean Renoir, et pour ne pas trahir son oeuvre, le film a été monté sans rajouter aux prises de vues effectuées. En fait, la projection ne dure que 40 mn et le non tournage n'aurait concerné que la vie du couple de commerçants à Paris : pas essentiel pour l'histoire qui se satisfait de ces 40 mn.
    Ceci pour la raison officielle. Mais inachèvement ou abandon du réalisateur ? On parle aussi de problèmes financiers, de mésententes dans les équipes, de nombreux problèmes météorologiques...
    Alors pourquoi ce film a-t-il une aussi flatteuse réputation ? Parce que les gênes de son père qui était peintre ont dû être transmis à son fils Jean qui nous présente une pellicule qui semble avoir été tournée comme on réalise une toile de maître : chaque prise de vues est superbe comme celle d'une barque glissant sur l'eau et tournée avec un avant-plan de feuilllages d'arbres et d'arbustes... Amateurs de belles photos ne pas s'abstenir !
    Si bien que la pauvreté du synopsis s'oublie devant la beauté des images...
    Héritage Renoir retransmis puisqu'au générique, on relève que le premier assistant réalisateur n'était autre que Jacques Becker, mais qu'on enregistre aussi des noms restés célèbres comme Visconti, Allégret, Cartier Bresson (...)
    Ce film aura donc aussi constitué une rampe de lancement pour ceux qui y auront participé ! Ce qui n'est pas la moindre de ses qualités !
    willycopresto
    Thibault F.
    Thibault F.

    56 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Partie de campagne est l'adaptation de la nouvelle de Guy de Maupassant. La mise en scène dirigée par Jean Renoir, monstre sacré du cinéma français durant les années 40-50, permet à cet objet de cinéma de posséder des vertus pédagogiques : on ne présente plus les Renoir - une famille qui a marqué la vie artistique de nombreux français que ce soit le père, Auguste, peintre célèbre pour mettre en lumière le courant naturaliste, ou encore le fils Alain Renoir, spécialiste de la littérature médiéviste anglaise. Rien que ça ! Partie de campagne est une adaptation globalement fidèle à Maupassant à quelques exceptions près à la suite de plusieurs soucis techniques et météorologiques : en effet, une partie de la fin a été amputé mais reste malgré tout captivant et ne possède pas une fin abrupte. Ses personnages sont caricaturaux, à la frontière de la satire sociale où des parisiens décident de partir en week-end à la campagne et font la rencontre de "rustres" près "à se faire" la jeune parisienne, Henriette Dufour. Derrière les lignes comiques se cachent une véritable tragédie : le mariage forcé. La mise en scène offre une jolie carte postale de la campagne française à l'époque et du vécu de ses habitants. Ainsi, Partie de campagne, sur une durée de 40 minutes, s'inscrit aisément dans le panthéon des courts-métrage à savourer sans modération. Un petit coup de coeur !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    Tourné en 1936 mais sorti dix ans plus tard, ce moyen-métrage d'une quarantaine de minutes est l'adaptation d'une nouvelle de Guy de Maupassant. Entre drame et comédie légère, il raconte avec tendresse et émotion l'histoire d'un amour estival d'une femme promise à un autre homme, spoiler: qui, enfermée dans un mariage malheureux, se souviendra toute sa vie de cette liaison furtive.
    Beau et triste à la fois.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    25 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    Ce film est un des fleuron du cinéma français. Une réussite accentuée par le fait qu'il n'a pas été terminé Ainsi la proximité des scènes où Sylvia Bataille céde à son courtisan et ensuite celle des années plus tard où elle se retrouve avec son mari à cet endroit et rencontre son amoureux d'un soir. Ces 2 scènes diffusent une émotion profonde.Les Décors, les personnages secondaires apportent à ce film un charme fou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2008
    Le bonheur 24 fois par seconde, et ce, pendant 40 minutes. Sublime.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    Il y a du génie dans Jean Renoir : de ce type de génie qui fait feu de tout bois et qui utilise toutes les opportunités.
    Il y avait une superbe nouvelle de Maupassant : Renoir a choisi une fidélité absolue.
    Il y avait une très belle actrice, Sylvie Bataille : Renoir l’a laissée en roue libre.
    Il devait faire beau pendant le tournage mais il a plu : Renoir a tourné la pluie avec son fantastique opérateur et la musique de Kosma.
    Le film ne faisait pas durée standard de 75 min mais 40 min. Tant pis : Renoir l’a livré ainsi.
    Résultat : un des dix grands chefs d’œuvre du cinéma français : Une Partie de Campagne 1946.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2009
    Long et ennuyant bien que le film ne dure que 40 minutes. Désolé à tous les adeptes de Jean RENOIR et mon manque de subjectivité mais je n'adhère vraiment pas à ce genre d'oeuvre cinématographique.
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