Derniers Avis : Blue Valentine - Page 8

Comment se fait il que l'amour s'érrode avec le temps...ce film est bien une analyse de la passion mis sous la loupe scientifique...
Ce film est également social...ce film à le mérite de parler de l'amerique ...la vraie...celle de tout ses gens anonymes qui tentent de vivre leur vie au plus près de leur souhait...à une époque plutot rude qui écartelle plus que jamais désir et realité... mais on sent bien vite ici que l'amour va être à double tranchant... ne dit on pas parfois ...plus haut on ira...et plus forte sera la chute ?

C'est le pouls battant de l'amerique qui frémis dans ses 2 coeurs là... les 2 acteurs principaux sont remarquables...et pourtant j'ai plus été marqué par la perf de Michelle Williams...je ne sais pas si c'est parce que je suis un mec...allez savoir.

Même si je n'ai pas été tout à fait bouleversé par l'histoire , le film vaut le coup d'oeil... à conseiller surtout si vous aimez un certain cinéma réaliste...

On ne sort pas indemne de Blue Valentine, que ce soit cinématographiquement ou émotionnelle ment. Les acteurs sont d'une puissance surprenante, ils gardent leur lot de mystère tout en révélant les émotions cachées des couples, de leur rencontre à leurs déchirements. C'est une vision très réaliste qui fait méditer sur la relation amoureuse et la permanence (ou impermanence) des sentiments. Quoi retenir de ce film ? L'amour s'entretient !

Ce sulfureux et talentueux couple d'acteurs donne à ce film toute son intensité et nous plonge dans l'univers des difficultés conjugales...

Personne ne peut rester indifférent face a ce film : c'est l'histoire que nous redoutons tous ! C'est donc un film très réaliste et simple sur l'évolution d'un couple, avec une construction selon des flashback qui ne rendent jamais le film ennuyeux. On espère tout le long une happy end : a vous de regarder pour savoir ! Ce film reste assez peu connu alors qu'il touche et concerne vraiment n'importe qui a été au moins une fois amoureux.

Film époustouflant tant dans le jeu de ses acteurs que par son mimêsis à la réalité. Le spectateur est confronté à un drame amoureux où tout un chacun semble s'y reconnaître, il est aussi troublé par les séquences intimistes qu'ébloui par l'esthétique du film : cette ambivalence des sentiments qui nous fascine et qui provoque en nous des émotions nouvelles et inattendues, ce qui est là le secret de la réussite d'une œuvre d'art. Blue Valentine parvient à sublimer la blessure d'un amour, un peu à l'image de cette chanson qui nous rend triste et qu'on aime pourtant écouter en boucle. Ce mélange des sentiments contradictoires fait justement écho à ce que l'on ressent lorsqu'on est amoureux, thème phare du film qui retrace la vie d'un couple dans toute sa complexité humaine illustré par de brillants acteurs. La mise en scène est tout aussi remarquable : les contrastes entre le passé et le présent, entre les points de vue des personnages, entre les mots et les chansons sortis de leur contexte, entre les feux d'artifices et la scène finale du film(...) Certains lui reprochent trop de minutie, mais l'intentionnalité de l'auteur est d'autant plus marquée. Blue Valentine, un vrai petit bijou du cinéma.

Déception est le seul mot que j'ai à la bouche après avoir vu ce film, il avait plein de promesses qu'il n'a pas su tenir. Je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages et à rentrer dans l'histoire qui est pour moi, décevante et trop tordue.

Très beau film ! Réaliste, fort, avec 2 interprètes exceptionnels. Lui tombe fou amoureux, elle ne choisit finalement pas grand-chose, à part de se laisser aimer par lui. Au final, le couple se déchire... Ça vous prend aux tripes... Une histoire dure et âpre, filmée de manière subtile et sensible. A voir absolument !! Avec une mention spéciale pour Michelle Williams, qu'on ne voit malheureusement pas assez au cinéma.

Comment ce film a pu rester finalement si méconnu lors de sa sortie alors que c'est un chef d’œuvre de réalisation et de performances d'acteurs ( Catégorie Drame et toutes proportions gardées

Le film vous renvoie la ou vous avez détesté votre vie par moments et souffert, pour ceux qui ont connus une histoire d'amour inachevée : c'est à dire tout le monde

Il est troublant de se prendre pour les protagonistes d'un film et les sentir plus qu'impliqués dans leur rôles

On oublie souvent que l'on est en train de regarder un film

Un chef d'oeuvre pour moi

Le dispositif repose sur un montage parallèle entre la naissance ultra mélo et romantique de ce couple et son crépuscule naturaliste, lucide, désenchanté.
Deux éléments scénaristiques fondamentaux constituent ce qui a lié et délié ce couple: l'élément intime spoiler: la non paternité du père
qui précipite le mariage et biaise les relations, et l'élément social spoiler: Gosling vient d'une famille totalement éclaté et recherche une vie simple et stable, Williams vient d'une famille classique structuré et nourrit plus d'ambitions de réussite
.
Formellement c'est un sans faute aussi bien dans la mise en scene, le jeu, la photo... c'est vraiment bluffant. c'est la tentative réussie d'allier passion et compassion soit le chaînon manquant entre du Maurice Pialat et du Terence Malick.

enfin un rôle qui met Ryan Gosling en valeur, beau film dramatique.

Derek Cianfrance représente la nouvelle ère du cinéma américain. Un cinéma vintage / post-moderne. Un cinéma brut, à la croisée avec les vieux polars 70's, les folles histoires 60's et l'origine 50's. Il confirmera avec The Place Beyond the Pines, un cinéma d'envergure qui arrive à nous transporter. On rit quand c'est dramatique, on pleurs quand il y a de la joie. C'est très fort.

Vu pour la première fois trois ans après sa sortie, ce film est grand, très grand ! Après Drive, Magistral, et The Place Beyond the Pines, très bon également, j'en avais entendu beaucoup de bien, et je ne demandais qu'à le voir. La trame n'a rien de très originale, mais ce n'est pas là que se situe l'intérêt du film, mais bien dans les personnages, dans leurs jeux, l'enthousiasme d'une rencontre improbable : elle, à priori unique, en études de médecine, qui consacre une partie de son temps à la lecture aux personnes agées, vivant dans un milieu familial pour le moins distant, et lui, déménageur tendre et charismatique, mais rustique et si different. Le contraste est très fort mais ça semble fonctionner. Le montage chahute le spectateur, avec force flash back et forward, si bien que les premiers plans correspondent au clash de fin. Que s'est-il passé entre les deux période pour en arriver là ? on ne sait pas, l'histoire ne le dit pas, mais on se doute : à priori, pas grand chose, la vie, le quotidien, un peu d'alcool, les differences exacerbées, un idéal très différent, çà ne colle plus.
Ryan Gosling est encore une fois époustouflant dans l'évolution du personnage, et Michele Williams parfaite elle aussi, dans un rôle pas si éloigné de celui de Carey Mulligan dans Drive.
Il y a du Paris Texas dans ce film, et le fait que la BO soit en grande partie issue du label Warp donne un relief très particulier à cette tragedie intimiste qu'il faut vraiment voir en VO.
J'ai adoré.

Émouvant et bien joué, on aurait presque peur de se reconnaître dans ce couple sur la fin...
A méditer...

Un film dur et sans complaisance sur l'incommunicabilité et la mort de l'amour, voilà ce qu'est Blue Valentine. Si avec The Place beyond the pines, Cianfrance aura incontestablement rappelé We own the night ou The Yards, drames familiaux du cinéaste James Gray, cette fois son cinéma évoque sans conteste Two Lovers, de par son positionnement aux antipodes du schéma classique du film made in U.S. sur l'amour. Toutefois, Blue Valentine ravive encore plus, et sans doute beaucoup trop, le souvenir des Noces Rebelles de Sam Mendes. Histoire d'une similarité inquiétante, épure et réalisme visuel du même ordre, photographie travaillée pour transférer la brouille de l'esprit et des relations des personnages à l'écran dans chacun des deux films ; pas grand chose de neuf chez un Derek Cianfrance pas loin de se muer en épigone. D'autant que si le couple Williams/Gosling (que le réalisateur à forcés à vivre ensemble avant le tournage) est saisissant, il ne l'est pas davantage que la paire surdouée Di Caprio/Winslet. Heureusement, c'est au niveau narratif que le jeune réalisateur se démarque de son aîné, via un montage chaotique tout en flash-backs et en flash-forwards, qui tranche à merveille avec le confort qu'aurait amené une narration trop linéaire. Bien insuffisant tout de même, pour que je n'en veuille pas au film de sa proximité avec Les noces rebelles. Bon, mais pas révolutionnaire, et quelque peu éculé par moments.

Une histoire d'amour qui se dégrade avec le temps, triste, et trop réaliste pour n’être qu'un divertissement. On s'imprègne des émotions des deux personnages, qui ne manquent pas.