Derniers Avis : Blue Valentine - Page 2

Allez je suis dans mon cycle film d'amour. Voilà un des rares films qui aborde la question si complexe avec maturité et de belles touches d'émotions. Je trouve qu'il y a beaucoup d'authenticité dans la façon d'aborder les choses : les beaux moments et les moments difficiles sont portés à l'écran, les deux faces de la même pièce tandis que beaucoup d'autres films du genre se concentrent sur la partie dorée uniquement. Ryan Gosling BG comme d'hab et Michelle Williams est très bien également. Un beau film.

Même si l'issue de l'intrigue ne laisse guère d'illusions, elle se construit habilement par une alternance maîtrisée entre passé et présent pour révéler progressivement les blessures et espoirs à l'origine de cette histoire d'amour au destin inévitable. Bénéficiant d'une jolie esthétique, le film peut s'appuyer sur un beau couple de cinéma auxquels Michelle Williams et Ryan Gosling prêtent vulnérabilité maladroitement cachée et nécessaire force de caractère revendiquée. L'imbrication de scènes sur deux temporalités porte la symbolique et les réponses à la déliquescence de cette romance touchante dont les ressorts pourraient être discutés malgré une pertinence manifeste. Bluesy.

Tout au long de ce film sur l'échec d'un mariage je voulais que l'on réponde à une question quel était le problème. Nous avons un homme drôle, aimant, enfantin marié à une femme malheureuse. Il semble qu'elle ait abandonné sa carrière médicale parce qu'elle est tombée enceinte avant leur mariage. Depuis quand cela est il mauvais pour une carrière entière on n'est plus dans les années 50. Nous voyons à travers des flashbacks qu'ils étaient très amoureux mais nous ne savons pas pourquoi c'est elle et non lui qui est insatisfaite de leur relation. Nous sommes censés croire que c'est ainsi que la plupart des relations se dissolvent. Sans raison particulière juste a cause d'un sentiment de malaise. Ce film a besoin d'une demi-heure de montage en plus et d'un rythme beaucoup plus rapide. Les dialogues sont plat, et les scènes sexuellement explicites sont peut-être tout à fait adaptées à la télévision de grande écoute mais pas pour moi. Je n'ai pas vu de scènes sexuellement explicites du tout ici. J'ai demandé aux spectateurs qui m'entouraient tous des femmes quel était son problème. Le gars aime clairement la fille et en fait c'est elle qui semble infantile et égoïste...

On nous présente “Blue Valentine” comme un petit bijou du film indépendant, et pourtant, que de longueurs, de confusions et d’ennui !

Le film débute plutôt bien en abordant l’histoire de cette famille/ couple de nos jours. Les 40-45 premières minutes sont réussies et assez emballantes. Mais dès que le film s’aventure vers des allers-retours, le récit perd tout intérêt pour nous entraîner vers des situations ennuyeuses et déplaisantes.

Lors de ce fameux trois-quart d’heure de réussite, on découvre des personnages attachants et authentiques. Ryan Gosling est très bon dans son rôle de père complice et moqueur avec sa fille. Pourtant, son jeu correct ne va pas durer. On plonge alors dans le passé de son personnage et s’enchaînent ensuite des clichés du genre : le ‘beau-gosse’, seul, incompris, musicien à ses heures perdues, héros romantique triste… Tout ça avec un look de garçon trop propre sur lui sorti directement des couvertures de magazines auxquels il sera par la suite de sa carrière habitué.

Son jeu se dégrade, répétant sans cesse les mêmes mimiques qu’il nous pond dans ses autres films (et mêmes en interviews !) : le mec cool qui essaie tant bien que mal d’être drôle et attrayant. C’est simple, on ne voit plus Dean son personnage, on ne voit que Ryan Gosling et sa gestuelle, devenue sa marque de fabrique partout où il passe. Une sorte de personnage méta se crée, comme l’impression de voir l’acteur se caricaturer pour interpréter son personnage. On nous a répété sans cesse (aux plus sceptiques qui ne croient pas en son potentiel d’acteur) qu’il était bon dans ce “Blue Valentine”, mais il ne s’agit que d’une affaire de trois-quarts d’heures. Dommage car le début était vraiment bien.

Le reste du casting est bon (Mike Vogel en salaud de première, la fille, et le grand-père), mais c’est Michelle Williams qui porte le film sur ses épaules. Parfaite dans son personnage de femme (souvent fatiguante) qui se laisse être le désir de ces hommes, jusqu’au ras-le-bol.

Au fur-et-à-mesure que l’on avance dans le film, les personnages se font antipathiques. On se passera des longueurs interminables dans le bus, Dean draguant comme un gros lourdingue, et autres prises de bec dans le môtel, d’un ennui mortel et chiant à souhait. Les flashbacks se font de plus en plus stériles, essayant tant bien que mal de nous raconter le début de cette fausse histoire d’amour dont on se contrefout. Puis, la scène de l’hôpital et cette engueulade sortie un peu de nulle part. Dean/ Gosling nous gratifie une énième fois de ses mots à répétitions “baby, baby, baby” (en VO) prononcés 50 0000 fois pour s’exprimer.

Enfin, une fois la tempête calmée, on assiste à une dernière scène, meilleure que la globalité du film, mais qui ne parvient pas à nous faire oublier le calvaire vécu durant ces 1h50 d’un film décousu, approximatif et sans-intérêt.

Très émouvant du début à la fin grâce à l'interprétation de Ryan Gosling et Michelle Williams et leur histoire.

Ca faisait quelques années que je n’avais pas revu Blue Valentine et même si j’avais apprécié sans adoré totalement, le film m’avait laissé un souvenir assez impérissable. Et en le revoyant, je comprends tout à fait pourquoi. Je n’avais pas totalement accroché car Blue Valentine a une narration relativement décousue, et une fin de film qui reste dans le temps présent du film vers la fin d’histoire d’amour entre Ryan Gosling et Michelle Williams, qui est très déprimante et casse un peu le rythme mélancolique-mignon du film pour sombrer uniquement dans l’aspect dramatique de cette relation. Pour autant, Blue Valentine représente un torrent d’émotions grâce à ces deux superbes acteurs qui habitent tout le propos du film : à savoir la difficulté de se séparer de quelqu’un avec qui on a tant de beau souvenir. Et Blue Valentine représente tellement bien les deux faces de cette même pièce qu’est l’amour après plusieurs années, ce mix entre affection/souvenirs et difficulté à retrouver les magies du début. Et connaissant quelqu’un qui traverse un peu cette période en ce moment, Blue Valentine m’a particulièrement touché dans ce mix d’émotions qu’il arrive à brasser, sans jamais tomber dans le romantique trop mielleux ou l’histoire d’amour trop tragique. En fait je n’ai pas grand chose à en dire, juste que c’est assez merveilleux à quel point le film sonne vrai. Une œuvre poignante.

Un très bon drame sous forme de romance avec Ryan Gosling et Michelle Williams. Touchant , un beau mélodrame.

Un film qui, au contraire de trop nombreux drames, parvient à exposer à merveille l'amour dans toute sa complexité, balancé entre les rêves de jeunesse et sa transformation par l'avancement de la vie. On passe, par le développement de deux lignes temporelles parallèles (idée très efficace par ailleurs), d'un contraste frappant entre la couleur de l'amour et la monotonie répétitive spoiler: qui aura finalement raison de ce couple
.
Certaines lignes de dialogues tapent dans le mille, ajoutant à cette vision profondément réaliste de l'amour dans tous ses aspects. Quelques longueurs, inévitables vu la nature du film, sont à signaler même si elles ne dérangent pas plus que ça.

Léger bémol enfin, très personnel: on nous montre le début et la fin de cette histoire, sans développer plus que ça les éléments causant ce glissement vers l'incompréhension mutuelle. En tant que spectateur, on a envie de comprendre pourquoi, justement, les deux ne sont plus sur la même longueur d'onde. spoiler: On sent bien que l'alcoolisme de Dean et son évolution physique y sont pour quelque chose, comme les rêves abandonnés de Cindy
, mais je n'y trouve pas mon compte et j'ai du mal à considérer ceci comme "suffisant".

L'idée est quand même très bonne, elle a du mérite, et est très bien réalisée (presque comme un documentaire fait maison, sans musique ni artifices ce qui colle à l'aspect réaliste). C'est un bon film.

Un film qui oppose l'amour à la vie, par scènes interposées où sont développées parallèlement la création et la déchéance d'un couple qui se rêvait heureux mais durement impacté par la vie dans ce qu'elle a de plus brut et réaliste.
Pour porter ce film, il fallait un duo d'acteurs solides qui a su trouver un bon équilibre entre romance et drame, et la réalisation très froide, qui fait presque penser à un reportage à certains moments, apporte beaucoup à cet aspect "ancré dans la réalité", même si elle amène invariablement quelques longueurs (qui ne me dérangent pas mais qui doivent être notées).

Je sens que l'objectif du film était d'opposer fatidiquement ces deux étapes du couple, heureux puis écrasés par le rouleau de la vie. C'est réussi. En revanche, je ressens pas mal de frustration à la vision seulement de la déchéance sans véritablement comprendre le fond de ce qui l'a causé. spoiler: Dean boit et a physiquement changé, mais de là a justifier un changement de comportement complet de sa femme,
j'ai du mal à comprendre. J'imagine que ce n'était pas le but du film.

Ceci dit, certaines scènes et dialogues, portés par un duo principal dans le bon ton, semblent frappants de justesse et résonnent particulièrement. Je pense que ce film a un grand intérêt rien que par cet aspect-là.

Indubitablement le réalisateur a cherché à créer un electro-choc chez le.la spectateur.rice, par un jeu de contrastes temporels, sur les engagements que sont le mariage et la famille. Bien que l'on glisse de plus en plus vers le glauque dans la relation entre cet homme et cette femme dont les fondements nous apparaissent a contrario de plus en plus forts, une lueur d'espoir apparaît à la toute fin et c'est bien là qu'est le message recherché, un message positif pour ceux qui veulent se donner la peine de reconstruire ce que le temps et la routine ont abîmé.

Un drame dont la grande force est son réalisme, du début à la fin. Le problème c’est qu’un film réaliste sur une relation amoureuse, ça peut vite devenir chiant. Et Blue valentine bien que se débrouillant plutôt bien tombe dans cette catégorie avec une seconde partie une peu trop linéaire, et ce malgré les flash-back sur l’origine de la relation qui s’avère au final bien plus intéressant que la vie de tous les jours, voire la fin de la relation. Le film manque d’un certain sens critique, et ne se contente que de cette relation sans vraiment chercher à aller plus loin et c’est dommage. Du coup, on regarde, on passe un moment correct et on oubliera vite après, car il n’y a rien à retenir…

Par son ambition - autopsier un couple - et par sa fougue mélancolique, c'est une tentative exaltante dans le paysage assez déserté du cinéma d'auteur américain.

A retenir principalement de Blue Valentine : le jeu des acteurs Ryan Gosling et Michelle Williams, tous deux bons et crédibles. Mais l'on ne sait jamais vraiment où l'on va avec cette intrigue de séparation conjugale en "je t'aime-moi-non-plus", on ne sait jamais sur quel pied danser entre le rire sarcastique et la tristesse de ces disputes, l'intrigue semble aller où elle veut, plutôt que là où nous aimerions la voir aller (nuance subtile, mais importante dans le ressenti général du film). La fin coupe net, sans aucune information postérieure, ce qui est bien dommage. Mais les divers rebondissements et moments tendus du film permettent au moins de ne pas s'y ennuyer, ce qui est déjà louable. La BO n'est pas magique, tout juste oubliable, la mise en images est correcte, sans plus. Les acteurs sont clairement à l'aise dans leur rôle, et l'intrigue est osée avec ses disputes tendues et musclées, mais on s'y perd un peu jusqu'à un final inexistant.

ce film est beau et triste. Magnifique duo d'acteurs. Une avalanche d'émotions. Mais un peu long a mon goût

une variation sur le temps qui passe, l'usure du couple, le désamour. un récit simple, réaliste qui repose sur le duo Gosling-Williams. mais le résultat est plutôt ordinaire, par l'approche et le déroulement.