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    My Father, My Lord
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    3,0
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    40 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2008
    Ce film est d’une très grande beauté tant esthétique qu’émotionnelle. La première partie a suscité en moi un bouillonnement de colère et d’irritation face à la description d’une famille ultra-orthodoxe confrontée à l’âge de raison de son jeune et unique fils. Rien ne ferra vaciller ce père grand rabbin, pas même le drame et c’est en cela que ce film devient passionnant et bouleversant. Ce père de famille, qui souffre autant que sa femme du drame qui surgit, se révèle incapable de remise en question. La religion apparaît dès lors comme un carcan sectaire dont les hommes sont eux hommes victimes. La femme, comme nous le suggère peut-être la dernière scène, serait-elle le seul espoir contre l’extrémisme ?
    philhag
    philhag

    27 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2008
    Si vous voyez ce film - bien tourné, bien joué, un casting un peu faux pour le père - sachez qu'il est sur le milieux orthodoxe juif, avec toute sa spiritualité et tous ses excès (et quelques petites erreurs dans ce film). Attendez la dernière minute du film, personnellement, elle m'a soulagé de toute la lourdeur psychique que j'avais ressenti.
    tixou0
    tixou0

    679 abonnés 1 986 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Au départ on croit être dans une sorte de documentaire ethnographique sur la vie d'une de ces communautés juives orthodoxes qui, même en Israël, sont assez "exotiques", au rythme lent, à l'image de la vie hors du temps de ses membres. Mais à certains indices, on pressent autre chose, et les premières images du film suggèrent un flashback à venir. Effectivement un drame va se produire lors d'un séjour de la famille Eidelman sur les bords de la Mer Morte : le petit Menahem se noie, alors que son rabbi de père préfère commencer la prière collective du soir à l'heure requise plutôt que s'assurer qu'il le rejoint bien - le garçonnet a des difficultés à mettre ses sandalettes et traîne un peu, trop près du bord. La mère, Esther, tendre mais soumise, est loin, sur une autre plage, réservée aux femmes : c'est la première année que Menahem est sur la plage des "grands", avec les hommes. Il a 8 ans.
    Le film s'achève là où il a commencé, dans la synagogue où le père s'avère incapable d'officier.
    Mais ses certitudes et sa foi l'aident à surmonter cette perte irréparable - Menahem était l'enfant unique de parents âgés."L'Eternel donne et l'Eternel reprend", sait-il se résigner. Il en est autrement de la mère, dont les dernières images suggèrent, au-delà d'une révolte timide, l'abandon à un chagrin sans remède.
    Film bouleversant, et magnifique de retenue, porté par des acteurs remarquables de sobriété, dans une grande économie d'effets. Mais le propos du metteur en scène est clair, sans afféterie, ni pathos, ni effets de manche : du fondamentalisme au fanatisme, il n'y a qu'un pas. De tous les fondamentalismes à tous les fanatismes. Dieu nous garde des idéologues qui parlent en Son nom.
    diehard5
    diehard5

    36 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Drame dans une famille juive ultra orthodoxe : un jeune garçon échappe à la surveillance de son père et se noie dans la mer. Ce film doloriste, à force de lenteur, esquisse à peine deux thèmes intéressants : l’étouffement d’un enfant curieux dans un monde d’interdits ; la désintégration du couple face au deuil malgré (ou à cause de) la religion. Au lieu de cela, il délivre une leçon de morale bien superficielle. Sur le plan formel, David Volach n’a pas les dispositions d’un Dreyer pour sonder « les reins et les cœurs ». « My Father, My Lord » ne touche pas.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mai 2008
    Pour apprecier ce film, encore faut il adherer a la vision de David Volach sur la religion juive.
    David Volach veut nous communiquer sa haine du milieu ultra orthodoxe, mais il ne faudrait penser que ce film represente les religieux juifs en general. Les commentaires sur la Torah ou les paraboles qui nous sont presentes sont errones : quelle simplicite, par exemple, que de presenter une scene dans une yechiva de Jerusalem ou les enfants representent le sacrifice d'Isaac comme si ce dernier allait mourir. Autre exemple avec le nid, la rabbin enleve la mere, en expliquant qu il faut separer la mere de ses petits, faux : on ne doit ecarter la mere que pour ne pas avoir a prendre les oeufs devant elle, si on devait avoir a les consommer.
    Toujours, a propos des animaux, il faudrait savoir que les juifs religieux considerent que les animaux ont une ame.
    Film a voir avec un esprit critique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2008
    Je n'arrive pas à savoir si j'ai adoré ou détesté ce film, j'hésite entre 1 et 4 étoiles... C'est une histoire bouleversante, incroyablement bien filmée, malgré une photographie un peu déroutante mais en même temps tellement atroce que je n'ai pas vraiment réussi à y croire.
    Les acteurs sont formidables et le petit garçon est d'une grâce infinie.
    lafoudre
    lafoudre

    1 abonné 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2010
    J'ai hésitér entre 2 étoiles et 3 étoiles pour ce film qui en aurait mérité 2,5. Finalement j'en ai mis 3 malgré une certaine lenteur et les images d'un jaune un peu (pardonnez l'expression ) "pisseux".

    Mais lent ne veux pas dire ennuyeux (au contraire de Juno) et les acteurs sont excellents. Un sujet qu'on pourrait rapprocher de celui de l'excellent "Kadosh" d'Amos Gitai mais en moins puissant quand même. Un autre bon point l'absence de manichéisme et une dimension humaine chez les personnages. Un film qui démontre une nouvelle foi(s) que pour éduquer un enfant l'instit' c'est quand même mieux que le curé le rabbin ou l'imam...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    27 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2008
    Deux films en provenance d'Israël, et si vous hésitez avec Les Citronniers, préférez celui-ci. Moins "moderne", moins d'humour, moins manichéen et racoleur en somme. Un film plus contemplatif, comme l'enfant qu'est Menahem. Film pas évident en raison de la fin triste, scène très violente et dure dans la synagogue, on ressort de la salle très mal à l'aise mais très beau portrait d'un enfant unique, choyé et aimé, mais finalement seul et abandonné.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 avril 2008
    Très beau film, une photographie somptueuse, de beaux moments cristallisés, saisis notamment de nombreux plans de l'enfant. Et même si le film tombe parfois dans la caricature (les jeux de rôle des parents ne sont pas toujours convaincants) on en sort troublé (pour ma part du moins..)
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    227 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2008
    L’existence et l’esprit sont les deux domaines de l’humain qui entrent en collision sous l’œil nouveau de David Volach dans «Hofshat Kaits» (Israël, 2007). L’existence est cette faculté, dont Sartre a su fort bien parlé, que l’être humain a de se projeter hors de soi-même, dans le futur. L’existence est donc un refus catégorique de quelque déterminisme que ce soit. L’esprit est cette subordination à laquelle l’homme s’allie. En des termes plus simples, Volach confronte un être sensible à sa dévotion, l’humain que nous sommes tous à l’être épris de divin. Le film israélien s’ouvre sur un homme âgé, juif orthodoxe en vue de sa barbe et de ses papillotes. Convulsé par ses pleurs, l’homme sanglote d’un chagrin secret. Plan suivant, Volach opère un long travelling arrière dans un lieu de culte juif. Cette mise en parallèle de la foi et des sentiments humains n’a pas pour ambition selon Volach de mettre les deux dos-à-dos mais de les questionner mutuellement. C’est un milieu qu’interroge le cinéaste, une répulsion feutrée de l’extrémisme. Dans un système de gros plans, Volach privilégie l’affect, use d’un moyen commun de la sensibilisation aux vies des protagonistes. L’intrigue nous révélera l’origine du chagrin liminaire. Jusqu’à l’instant du drame qui, bien qu’amené de façon languide se devine aisément, le film interroge la vie par le prisme de la religion. Peut-on aimer une image exotique sans faire preuve d’idolâtrie dans le milieu juif orthodoxe ? Les questions sont supposées par un enfant. Nous ne voyons pas pour autant le monde par ses yeux. Nous sommes bien les spectateurs qui voyons l’enfant. Ne décidant pas de nous projeter au cœur de l’innocence infantile, Volach réussit à conserver le spectateur de son expérience et à lui donner à voir ce monde sans l’influencer. La carnation de l’image, sa plastique chaleureuse appuie le feu de l’incertitude qui habite le film et qui ébranle la foi de ses personnages. C’est un Abraham d’aujourd’hui que nous conte Volach.
    Requiemovies
    Requiemovies

    199 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 avril 2008
    Trop personnel et auteurisant pour que ce film aux qualités techniques irréprochables nous laisse le soin de nous attrapper au vol. Plus un "essai cinématographique" aux qualités techniques fortes (photo, cadres) qu' un vrai grand film; hélas avec un discours sur le deuil et la mort évoqués sans même effleuré le vra thème. On aurait aimé plus de subtilié pour arriver à un final prévisible et lacrymal tiré vers le bas. Reste le discours religieux pris avec des pincettes et un recul intérassant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2008
    Tout est gris dans ce film, pas de soleil, pas de lumière, de rire, de musique 'enfin si celle du film)
    Je suis moi même non croyante, mais tout ce qui touche à la religion m'intéresse, parceque me questionne.
    Quels dégats peut faire une religion poussàe à l'extrème dans l'application de la loi divine et cela dans une famille ou pourtant il y a de l'amour??? Intrigant et très interessant, en plus malgré la grisaille, ce film parait très court et n'a aucune longueur.
    Julien D
    Julien D

    1 175 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2013
    L’intérêt de ce film est de réussir à critiquer de manière très originale le fondamentalisme religieux qui fait loi en Israël en utilisant le point de vue d'un enfant dont le jeu est bouleversant. A travers son long-métrage intimiste, David Volach cherche surtout à répondre à une éternelle question: « La foi est-elle plus forte que l'amour dans le cœur des Hommes? ». Ce qu’il a réalisé est donc aussi intelligent que difficile à suivre. Ceux qui veulent y voir une histoire émouvante, seront comblés. Ceux qui veulent y voir un brûlot politique, seront comblés. Ceux qui veulent voir une vaste interrogation philosophique, seront comblés aussi… Mais il reste peu probable que se lancer dans toutes ces pistes de lecture soit envisageable en un seul visionnage. C’est bien là le problème: A vouloir en faire trop, on risque de perdre son public en chemin, même si les spectateurs pourront toujours profiter de la belle musique composée par Michaël Hope et Martin Tillman.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2008
    Des critiques très élogieuses pour un film qui n'est que moyen. Une fois admis le principe qu'on a affaire à des intégristes graves, mais vaguement humains tout de même, le film n'apporte pas grand chose. N'est pas Dreyer qui veut ! L'esthétique uniformément jaunasse du film est plutôt désagréable, la musique, quand il y en a , carrémment insupportable de fadeur mièvre. Question subsidiaire: Est-il réèllement possible de se noyer dans la Mer Morte ?? Faudrait y mettre une grande obstination.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2008
    Film infiniment profond et très subtil. Un gosse du milieu ultra-orthodoxe et qui n'accepte pas cette praxis, un jour à l'heure de la prière, se réalise. Ce n'est pas une simple vision de ce milieu qui nous est donné mais toute la sensibilité qu'un enfant, une famille peuvent dégager.
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