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Yahya D.
65 abonnés
87 critiques
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5,0
Publiée le 24 novembre 2021
Un film qui passe inaperçu encore aujourd'hui alors qu'on y trouve une qualité de réalisation assez rare. Toby McGuire s'incarne parfaitement dans son rôle et le pitch du film est très bien trouvé! J'ai réellement passé un bon moment!
Ce n'est sans doute pas par hasard que "Pleasantville " a été nominé 3 fois aux oscars et a remporté 15 prix. Ce film est avant tout pour le spectateur une occasion de s'évader dans un autre monde, et ce grâce à cette touche de fantaisie, à l'originalité remarquable du scénario (il fallait y penser !), à l'incroyable mise en scène, à cette belle photographie. Je ne m'attendais pas à un film aussi beau, magnifique. Il y a des scènes ironiques savoureuses et des scènes touchantes et drôles à la fois. Le casting est excellent tant au niveau des personnages principaux que des personnages secondaires. J'ai eu l'impression d'être à un cours sur le cinéma tellement ce film est riche au niveau de la technique et des dialogues. Je regrette de ne l'avoir découvert que maintenant, heureusement que je voulais voir les films dans lesquels joue Reese Witherspoon ! Ce film est un petit bijou à découvrir de toute urgence pour tout cinéphile !
Revu Pleasantville. Faudrait le remettre tous les jours (on l'a un peu oublié), il a refait surface avec Wandavision (niveau inspi visuel). Sauf le plus important. Le discours du film. Masterclass aussi bien esthétique (la forme) que le fond. Encore plus criant de nos jours.
Sous c'est air d'univers/film doudou, bien coloré. Se cache une face sombre. Les vieilles valeur réac de l'Amérique (pas que) le racisme, l'obscurantisme sont mis sur la table. C'est beau, touchant, dur. Un film qui résonne encore plus de nos jours (et les RS). Et le casting d'ensemble d'un trés haut niveau.
Je ne fait que penser à c'est dernière année, et a la haine depuis facile 9/10 ans (notamment pour la communauté LGBTQ+ qui même dans la fiction, en paye le prix ... TLOU, merci). Le récit est sans doute trop facile, mais la résonance et l'impact sont bien là. Culte.
Un conte de fée entre modernisme et nostalgie des années 50 avec une bonne critique de la société de consommation, des valeurs ultra puritaines américaines, bref une bonne claque stylisée en NB et couleurs. Malgré toute cette subtilité charmante, les longueurs prennent le pas et la dernière demi-heure est ennuyante.
Film méconnu mais pourtant très singulier, Pleasantville raconte comment un geek passionné de série télévisée (joué par Tobey Maguire) et sa soeur (Reese Whiterspoon) se retrouvent plongés à l'intérieur de cette dernière. Dès lors, de nombreuses thématiques sont abordées avec plus ou moins d'humour et d'originalité : la différence, les clivages homme/femme, l'art, l'amour ou encore l'amitié. Mais avant toute chose, l'effet marquant du métrage demeure sa photographie, puisque la série qui les absorbe est en noir et blanc, avant de prendre quelques couleurs au fil du temps. Le casting propose également de vieilles têtes que l'on ne voit que trop peu, entre un Jeff Daniels brillant, un William H. Macy dans un rôle conventionnel ou le regretté Paul Walker qui marque le film de sa touch glamour. Jane Kaczmarek (Malcolm) ou Joan Allen sont aussi de la partie. Bref, un divertissant plein de fraîcheur, ode au plaisir cinéphile, cadencé par une bande-sonore brillante.
Je ne m'attendais pas a voir cela et je fut agréablement surpris. L'histoire n'est pas mal,les effets speciaux aussi (passer du noir et blanc a la couleur est plutot interessant)et ce film m'a permis a l'epoque de découvrir le futur Spider man.
Avec une belle vitrine d'acteurs sympathiques dont le charmant Tobey Maguire en tête de liste, Pleasantville a tout du conte de fées tout gentil ou tout est bien qui finit bien et devinez quoi, c'est tout à fait ça ! Le film tire cependant son épingle du jeu de par son concept original faisant passer tout une ville coincée et monochrome en un endroit sublime rempli de couleurs et de joie.
Bien sur, Pleasantville parle avant tout d'une avancée vers le progrès de façon la plus directe possible et rend son visionnage forcément très agréable surtout via son tour de force principal, la fusion progressive de la couleur et du noir et blanc. Cet effet est vraiment impressionnant et fait d'autant plus ressortir les couleurs pétantes du film le faisant passer, à l'instar du décorum principal durant tout le film, pour un film technicolor des années 50.
Malheureusement, l'aspect conte de fées du long métrage le rend bien trop convenu et le rythme assez lent peut suffir pour faire ressentir un peu de lassitude au spectateur bien que je le répète cela reste une belle curiosité surtout si vous souhaitez revoir les débuts d'acteurs comme Tobey Maguire, Paul Walker ou encore Reese Witherspoon.
Un petit bijou aussi beau qu'intelligent et tolérant. Si le titre et le synopsis m'avaient fait dire que je ne miserai pas un centime sur ce film, avoir tout de même tenté la chance du visionnage m'a fait gagner le gros lot : les acteurs sont vraiment bons respectivement dans leur rôle : Tobey Macguire est crédible en jeune homme refoulé par sa société conformiste qui va trouver sa place en libérant du carcan social une autre communauté encore plus encline aux moeurs que la sienne... Et pour cause : cette société est fictive et est une émission télé dans laquelle Tobey est propulsé avec sa soeur accro au sexe (Reese Witherspoon dans un rôle rebelle qui lui va si bien !). On rit souvent de voir le côté "fictif" de Pleasantville : pas de WC, des personnages incapables de la moindre initiative personnelle, ou de sortie de routine... Puis on voit poindre la merveilleuse critique dissimulée du racisme : les "colorés" ("colored" étant en anglais le même mot ségrégationniste utilisé pour les "Noirs") sont discriminés et chassés, avec un maire particulièrement vindicatif et protecteur du " peuple parfait "... La critique est rudement bien menée, chapeau ! Les apparitions progressives des couleurs sont magnifiques et ont demandé un travaill titanesque (chaque pétale des cerisiers qui s'envole a été colorisé sur le fond gris du ciel !), la musique est impeccable et nostalgique à souhait, la critique du racisme est parfaite par sa métaphore qui donne une légèreté agréable au récit, les acteurs sont fabuleux, et la fin fait progresser chaque homme. Un bonheur, un film très "pleasant" !
Ce film réalisé par Gary Ross et sorti en 1998 est très bon ! C'est l'histoire de deux jeunes frères et sœurs qui se retrouvent malgré eux parachutés dans une émission des années 50. Le synopsis m'attirait beaucoup mais j'avoue avoir pensé que ça allait être une comédie un peu banale, sympa mais sans plus. Finalement, j'ai été très surpris car le film est une habile critique du puritanisme américain. Effectivement, ce sont des adolescents des années 90 qui se retrouvent coincés dans une série télé des années 50, époque où toutes les sitcoms et autre étaient très sexistes et puritaines. Si les personnages essayent au départ d'en respecter les règles, ils vont vite essayer de les changer pour apporter un peu plus d'humanité à tout cela. Je trouve le décalage très bien, surtout qu'ici, c'est spoiler: le sexe et l'accomplissement personnel qui apportent la couleur dans cette petite ville, je trouve cela très subtil car cela fait passer pleins de messages tout en restant sur le ton de la comédie légère. En dehors de cela, j'aime beaucoup le principe, je trouve l'idée très originale et sympa. Malgré tout, la trame reste assez prévisible et la fin déborde un peu trop de bons sentiments, ce qui est un peu dommage car cela casse un peu justement cette critique du monde idéalisé que présentaient les séries des années 50. Les effets spéciaux sont vraiment très bons, nous avons un très beau noir et blanc réalisé en post-production. La réalisation n'est quant à elle pas exceptionnelle mais nous présente tout de même de très beaux plans. Le casting est, lui aussi, très bon, nous avons notamment Tobey Maguire, Reese Witherspoon, William H. Macy, Paul Walker etc. qui jouent très bien. "Pleasantville" est donc une très bonne surprise !
Ce film est vraiment très beau et fait apparaitre avec un grand réalisme les années 60 agrémenté de ce mélange de culture du à l'évolution social du pays. Une vrai réussite du genre.
Film très intéressant, le mélange noir/blanc, ennui contre joie, par ces procédés Gary Ross passe les périodes sombres de l’histoire à la moulinette colorée : nazisme... apartheid. Le film brasse large et c'est en ça qu'il est intéressant, les acteurs sont superbes et la réalisation très bonne. Une très belle surprise, un film rafraichissant. Même si la fin nous laisse sur notre faim...
Un film magnifique, original et formidablement bien écrit. Bon c'est vrai que parfois c'est un peu trop guimauve mais on oublie vite ce petit défaut tellement que ce film est beau et réconfortant. La perfection n'existe pas et heureusement car sinon ce serait à mourir d'ennui, un peu d'épice et de malice dans notre monde pour en faire un monde meilleur. A voir absolument!!
Film complètement passé inaperçu en France, c'est un veritable bijou ! Première réalisation de Gary Ross , c'est un coup de Maitre. Les acteurs sont excellents, la photographie absolument superbe et très soignée, les effets speciaux magnifiques. C'est aussi un joli message sur le droit à la différence, traité de manière originale et meme jamais vue ! N'hésitez pas si vous avez l'occasion de voir ce film, vous ne le regretterez pas...et vos yeux non plus !