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Un visiteur
4,5
Publiée le 20 juillet 2012
Ce film est la preuve que des films géniaux peuvent se ramasser au box office. On est litteralement happe par le film , et cela de la premiere a la derniere image. On reste admiratif devant la mise en scene vertigineuse de Kasso, sons sens du rythme , la richesse thematique abordee. La periode navet us ( gothika..) semble etre desormais du passe pour Kasso et c'est tant meux pour le cinema Français.
J'avoue ne pas du tout maîtriser cette partie de notre histoire colloniale. Certes j'ai appris un bon nombre de chose grâce à ce film. Par contre en ce qui concerne sa réalisation, et l'interprétation des rôles de ces militaires, de ces hommes qui ont réellement vécu ces moments, sont largement en dessous de tout. L'interprétation y est scolaire, et fausse. Pour un public averti, connaissant bien ce milieu particulier et complexe, il a dû y retenir toutes les incohérences, les faussetés, qui sont une évidence à l'écran. Décevant Kassovitz sur ce coup....Limite insultant de médiocrité pour la mémoire de ces hommes de l'ombre qui risquent leur vies tous les jours , les garants de notre sécurité . Pour le coup de vrais héros .............eux!
Ce film engagé de Mathieu Kassovitz est vraiment excellent. Du début à la fin j'ai été scotché à l'écran. On ressent une tension de bout en bout qui en fin de compte n'est pas déplaisante. Les acteurs sont géniaux tout comme la réalisation qui est elle aussi superbe. Le seul risque de ce film est le parti pris contre les politiques et l'armé qui pose les bases de ce film et qui est le sujet qui donne vie à ce film. Vraiment une réussite et un film que je conseille, surtout aux politiques (y a quand même une morale, non ?).
Une tension palpable de bout en bout. Des images superbement filmées. On redécouvre un épisode presque oublié (en métropole en tout cas) et pas forcément glorieux de notre histoire récente. Bref un grand moment de cinéma.
L'Ordre et la morale : Quel échec retentissant en regard du titre ! S'il est louable à mes yeux de ré-évoquer le massacre Kanak lors de la prise d'otage d'Ouvéa, Kassovitz se morfond dans un subjectivisme abscons. Il n'y a rien dans ce film qui permette l'engagement car la neutralité absorbe tout. Par contre, on décèle une opinion insuffisamment critique du système politique électoral - on l'a encore vu avec l'affaire Merah qui a échoué. Le sentiment que j'ai, c'est de n'avoir rien vu alors que le sujet donne l'opportunité d'un excellent projet. Moi, j'appelle cela un gâchis parmentier.
A trop vouloir défendre un parti et ou une réhabilitation on réveille plus la suspicion que l"adhésion c"est le piège dans lequel est tombé Kassovitz ( toujours brut de pommes!!!) Mais le film reste regardable y compris pour" les niaoulis".
Et bien, force est de constater que Kassovitz a toujours la hargne, que ce soit en tant qu'acteur que réalisateur. Malheureusement, emporté par son cœur, il nous offre un film manichéen, très (trop?) subjectif, et du coup, caricatural... (Pour résumer, la gendarmerie et les kanaks, ce sont les gentils, les politiciens et l'Armée de Terre, les méchants). C'est regrettable, cette tragédie méritait un traitement plus juste et plus de recul... La trame du scénario est simple, respectant la chronologie des évènements, mais le point noir, ce sont les dialogues : Longs et récités, ils plombent le film. A force de vouloir ériger ce dernier en mémorial, on perd toute spontanéité, et du coup toute crédibilité... Dommage, on sent l'attachement de Kassovitz pour le peuple kanak, mais à réfléchir son film plus avec son cœur qu'avec sa tête, il nous livre une leçon de démagogie qu'on croyait réservée aux films de guerre américains. Il a peut être raison sur le fond, mais la forme nous assène ce message avec beaucoup trop de lourdeur...
C'est sacrément mal joué, totalement partisan, mais prenant, car vraiment bien filmé. Un peu plus de professionnalisme côté acteurs et d'objectivité coté scenario aurait fait de l'Ordre et la Morale un grand film. Au lieu de ça on a un sous-ligne rouge qui ne raconte de l'Histoire que ce qui lui convient.
Un véritable pavé dans la mare lancé par Mathieu Kassovitz, pavé qui éclabousse Bernard Pons en particulier et la classe politique française en général. Renouant avec le cinéma engagé, celui-là même qui a permis à Gillo Pontecorvo de dévoiler au monde les dessous de la bataille d'Alger en 1966, Kassovitz fait preuve du plus de précision possible afin de ne pas prêter le flanc à la critique. Cette sage précaution le conduit à décrire de façon linéaire les faits, mettant en exergue les enjeux politique alors que les élections présidentielles battaient leur plein. Un peu trop linéaire d'ailleurs, le récit présente par conséquent un bien faible intérêt, d'autant que le dénouement ne fait évidemment aucun doute. Plus que le train de sénateur de l'intrigue ou le manque de surprise, ce qui dérange surtout c'est le parti pris de Kassovitz. Dire que le film est orienté serait un euphémisme tellement l'intention est patente. C'est comme si on circulait sur une voie de chemin de fer avec de grosses pancartes latérales sur lesquelles il y aurait écrit :"c'est tout droit". "L'ordre et la morale" nie toute possibilité d'esprit critique, et c'est en ce sens que je partage en partie la gêne que le film a suscité dans la bonne vieille droite française. Ici réside la différence fondamentale avec "La bataille d'Alger" que j'évoquais au début, œuvre dans laquelle les nuances nécessaires sont apportés. Le soldat Kassovitz, seul face au reste du monde, prend un peu une figure christique, la barbe en moins. Dommage, car la dénonciation que porte son film méritait meilleur sort.
En plus d'être un "biopic" d'un des moment les plus noirs de notre colonisation, L'ordre et la morale est avant tout un film politique. Ponctué d'images d'archives s'incrustant parfaitement au cinéma de Kassovitz, l'ensemble réussit le pari d'opposer deux visions de cette rebellion : celle des militaires, rarement d'accord entre eux, et celle, indirecte, de nos gouvernants. Les nouvelles générations comprendront peut être enfin la difficulté politique d'une cohabitation où chacun veut tirer la couverture vers soi. Car même si le métrage semble, de façon véhémente, vouloir dénoncer les positions d'un gouvernement de droite qui ne voit qu'un évènement médiatique pré-élections, les réactions inerte d'un président de gauche ne relèvent pas le niveau. Au-delà de ce contexte, L'ordre et la Morale est également un moyen de donner la parole à ceux qui ont commis ces méfaits (même si la limite de la justification est quelquefois très mince), comme à ceux qui veulent que ce conflit se règle sans effusion de sang. Je pense que Kassovitz à surtout voulu montrer que la parole d'un militaire ne vaut plus rien en France dès que "l'ordre" est politisé. Quant à la Morale, elle se limite malheureusement à chacun de manière propre, et notre responsabilité ne peut être engagée des décisions des autres. On regrettera toutefois un jeu d'acteur proche de la récitation plus que de l'émotion, mais le message est passé.
Pour un film français, je dis bravo ! L'histoire est vraiment bien racontée. Les acteurs jouent vrai, surtout Mathieu Kassovitz. Je ne connaissais pas du tout ce moment de notre histoire, et je dois dire que j'ai été choqué du déroulement de celle ci. Les enjeux politiques sont malheureusement toujours tout puissants. Niveau cinématographique, rien à dire. J'ai beaucoup apprécié le style caméra à l'épaule lors des attaques. Pour résumer, un excellent film historique mais monté comme un thriller avec ses rebondissements.
Je dois dire que j'ai plutôt apprécié ce film . Retrouver le kassovitz de "la haine" ça fait plaisir . Bon j'ai trouvé le film très inégal , sur le plan scénaristique j'ai bien apprécié, la façon qu'il raconte l'histoire est bonne, de tout façon l'histoire en elle même est tellement puissante .C'est un grand réalisateur il y a pas de doute . Mais pour moi , les acteurs surjouent peut être cela est fait exprès (notamment l'armée) , mais bon c'est important qu'il y ai des mecs comme Kassovitz pour prendre des risques .
Ce que je peux dire, c'est que le réalisme est impressionant. Réalisation dynamique et très bonne, acteurs bons, Kassovitz qui joue bien le rôle du chef (encore heureux, en tant que réalisateur). La scène de l'assault est oppressante et bien faite, la scène suivante est également excellente. Il nous montre très bien les facettes cachées de cet assaut, et la pression exercée sur le chef du GIGN de l'époque. Les scènes de Kanaks ont faillit me faire pleurer par moment, par leur respect. Le film, malheureusement, traîne un peu par moments. Musique pas très variée. Mais ce sont les seuls gros défauts de ce film. Bravo à Kassovitz, c'est un très bon film qu'il nous offre là. A voir.
J'ai toujours eu une petite préférence pour les films tiré d'une histoire vraie .D'une réalisation et d'un réalisme impeccable,le sujet passionne.On s'attache aux personnages même si parfois on a l' impression qu'il sur-jouent..Les dialogues "officiels" politiciens,trop technique finissent par agacer. Quelques longueurs pénibles , malgré la beauté des images,énervent aussi.D'ans l’ensemble le film est intéressant pour connaitre la vérité de ce 5 mai 1988 et la position française face au peuple kanak. Mais on est loin du chef d'oeuvre.
Il y a trop de partis pris dans ce film et c'est un gâchis : en résumé ce sont les gentils kanaks contre les méchants militaires et surtout contre le très méchant Bernard Pons. C'est trop facile de réécrire l'histoire à son idée quand on en connaît la fin et d'oublier que le film commence par l'assassinat de trois gendarmes. Le sujet était intéressant mais le résultat est décevant d'autant que la réalisation est poussive.