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Un visiteur
3,5
Publiée le 31 juillet 2012
Pour son retour en France, Kassovitz livre ce que l'on appellera un film coup de poing, dans le sens où l'armée Française et le gouvernement Chirac de l'époque seront mitraillés pendant deux heures. L'histoire de cette prise d'otages m'étaient inconnue, et j'en ai appris une bien belle concernant les autorités de l'époque. La déformation des informations est la partie la plus intéressante du film, avec des publications officielles qui parlent de barbares, de décapitations alors qu'il ne s'agissait que de pauvres gars fatigués de se taire et qui n'ont tiré que sous le coup de la panique (attention je ne cautionne pas non plus). Quand à la réalisation Kasso livre quelques plans-séquences qui devraient être montrés dans les écoles de cinéma, notamment la reconstitution de l'assaut de la gendarmerie et surtout l'assaut final de 5 minutes filmé d'un seul coup. Mais si le film et les intentions de Kassovitz sont honorables, pas mal de longueurs sont à déplorer. Le film tourne parfois en rond, en insistant un peu trop sur les politiciens. La première heure est superbe, la deuxième assez moyenne. Mais le résultat finale, lui ne déçoit pas.
Sujet à polémique, ce film de guerre politique et courageux signé Mathieu Kassovitz raconte le point de vue d’un responsable du GIGN, chargé de mettre un terme à la prise d’otages des gendarmes français par les indépendantistes kanaks sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie en 1988. Militant et efficacement tourné, sans aucun soutien de l’armée française... Kassovitz éprouve une empathie très légitime pour les kanaks. Un beau film... un film utile...
Engagé , ce film sur une prise d’otage nous montre toute les oppositions : entre 2 culture , 2 méthode pour régler la situation (armée et GIGN) et la politique qui viens prendre part a la gestion de la crise et bien sur l'ordre et la moral.... Inspirai par son film la Haine il nous tien en allène..
Un très beau film vu en avant première, qui ne défend ni les Kanak, ni les politiciens français. La morale fait mal et souvenez vous: "la vérité blesse et le mensonge tue"
film ennuyant et mensonger Du mauvais kassowitz, de la propagande grossière avec les gentils colonisés exploités et les sales colonisateurs militaires (blancs). 10 € à économiser pour aller voir autre chose.....
Si sur le fond le film de Mathieu Kasovitz est irréprochable, très juste et bien écrit, il pêche en revanche sur la forme. Relatant un fait historique largement oublié des manuels scolaires, et prouvant une fois de plus tous les méfaits de la colonialisation - et les atrocités inhérentes à la décolonisation - il faut avouer qu'il est assez faiblard sur la longueur. Le principal problème c'est que malgré son sujet politique fort (et d'actualité) il n'est pas captivant, même si la fin se rattrape largement. La faute à quelques longueurs et à une mise en scène plutôt posée, malgré quelques bonnes idées, notamment le plan séquence rétrospectif dans le présent de narration. Encore une fois l'histoire est très bien écrite, le fait en lui même est révoltant et à pleurer. Simplement dommage que le film soit trop ennuyeux.
Exaspérant. Dommage car l'ouverture était plutôt alléchante, fut-elle deux minutes perdues au milieu de 2h16 d'un film interminable (ou minable tout court d'ailleurs). L'ordre et la morale c 'est une sorte de non-cinéma d'autant plus détestable lorsqu'il ne se refuse aucune supercherie pour embarquer avec lui le spectateur en tentant vainement de cacher ses énormes failles derrière le principe bête et lâche du devoir de mémoire. La volonté explicative de Kassovitz se transforme en un dur labeur de démonstration factuelle agaçante car agencée comme mauvais épisode de 24H chrono (sauf que là ça dure 10 jours).
Lorsque le réalisateur, lors de la conférence, indique ne pas s'être inspiré du grand cinéma américain sur la Guerre du Vietnam (Coppola, Kubrick, Cimino, Stone etc.), on hésite entre rire d'une évidente mauvaise foi, et pleurer de les avoir vu sous nos yeux si pathétiquement martyrisées (scène de l’assaut ignoble, confusion entre un cinéma réaliste, et une caméra à l'épaule abjecte)
Montage haché résumé à d'hideuses coupures intransitives (pas cool quand la durée maximale d'un plan est de 5 secondes), bande originale assommante... On déplorera que Kassovitz n'est déployée son énergie qu'autour du film (négociations avec les kanaks) et non dans le film, pour le film. Après dix ans de négociations il pouvait s'en octroyer un de plus pour réaliser un film correct. Car si on ne remettra pas en cause l'honnêteté du réalisateur, il est affligeant de constater qu'à un tel propos et à un évènement de telle importance, ne se subordonne pas la moindre qualité cinématographique. Alors que dans La Haine il parvenait à combiner une richesse visuelle confondante avec une certaine idée du cinéma engagé, il arrive ici, en négligeant totalement la forme à gâcher tout intérêt ludique et citoyen que pouvait porter un tel sujet.
On fera l'impasse sur la direction d'acteur (les kanaks amateurs s'en sortent mieux que les acteurs professionnels) et sur la liste exhaustive de tout ce que le film a raté pour ne pas virer à l'humiliation. Et on retiendra que le label "Based on a true story" est la plus grosse connerie inventée pour le cinéma.
Après le désastre de sa carrière américaine Mathieu Kassovitz revient en France pour son nouveau film. Avec dix ans de préparation pour L’ordre et la morale on était en droit d’espérer mieux. Vu il y a deux mois en projection presse, le film m’est complètement sorti de la tête. Il faut dire que le tout est très lourd... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
L’Ordre et la Morale est un bon « docu-fiction » pour comprendre ce qu’est la Nouvelle Calédonie, mais je dois reconnaitre que c’est un mauvais film du fait de la pauvreté du jeu des acteurs. Il n’y en a en fait pas un seul pour rattraper l’autre. Ils bafouillent, ils sonnent faux et récitent souvent avec difficulté un dialogue mal écrit. Le réalisateur semble avoir privilégié, dans le choix de ses acteurs, la ressemblance physique à la qualité professionnelle. Mis à part cet important bémol, l’Ordre et la Morale est une belle leçon sur la réalité des choix politiques et sur la société néo-calédonienne la suite sur http://itsgoodtobeback.com/2011/11/entre-lordre-et-la-morale/
Ou ah ou ah mais grosse erreur de la part de Kassovits qui aborde le sujet comme si s'était la fin du monde. Les hélicoptères nous assaillent les oreilles toutes les dix minutes. C'est raté à la perfection. Je vois juste un gamin qui a fait son film pour pouvoir y jouer son rôle de héros soldat qui perd les promesses qu'il a fait et se sacrifie au combat.
J'ai eu la chance de le voir en avant première à Brest le 21 octobre et j'ai vraiment apprécier le film, moi qui ne connaissait en aucun cas cette histoire je suis vraiment heureuse de maintenant la connaitre. Elle prouve à quel point un contexte politique peu changer la vie de plusieurs personnes.
très bon film qui nous entraîne a travers une histoire basée sur des faits réels, qui ne datent en fait pas de bien longtemps... un jeu d'acteur correct pour une réalisation vraiment excellente. Le seul petit default est la durée du film, qui traîne un peu en longueur, finalement, on ressors de cette séance touché...
Vu en avant-première, c'est un bon film, historique, on y apprend pleins de choses, la réalisation est excellent; la bande son également. On voit une très bonne caméra, une bonne prise de vues on peut penser parfois à "Apocalypse now" par certaines scènes. Mathieu Kassovitz au commande de la réalisation et en acteur est génial. J'ai beaucoup aimé.
Un film absolument passionnant sur une révolte peu connue du grand public. Un film qui rétablit les faits. Un film à dimension historique selon moi.
Voilà j'ai découvert cette histoire que je ne connaissais pas, j'avais 8 ans quand ces événements se sont passés, j'ai vaguement entendu parler des révoltes Kanak et ce film a pour moi une valeur historique.
J'ai été très troublée par cette histoire dont le point de vue m'a paru très réaliste. Cela m'a rappelé l'histoire du combat des peuples noirs à qui on a pillé les terres pour leurs précieuses ressources. Des terres pour lesquelles on a maltraité le peuple qui l'habitait, tout cela pour des raisons politiques et économiques.
Quand je vois ce film j'ai honte d'être française. mais je félicite Mathieu Kassovitz car il fallait que cette histoire soit mise en lumière et elle a été véritablement bien tournée, j'ai été époustouflée.
Cette histoire m'a semblé tellement d'actualité, concernant la politique, cela me rappelle un peu les différentes histoires que l'on veut nous faire avaler sur le 11 septembre, jusqu'à ce qu'un jour quelqu'un écrive ses mémoires pour rétablir une tranche de vérité.
Bravo aux acteurs et à tout l'équipe du film. Je précise que j'ai pu voir le film lors d'une séance "label" des cinémas ugc, j'espère qu'il obtiendra le label. J'ai vraiment été très touchée et émue de voir ce film.
J'espère que beaucoup iront le voir, il le mérite.