Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 2 janvier 2012
un film tres décevant, mathieu Kassovitz en capitaine du GIGN pas du tout crédible, je me demande pourquoi il a voulu tenir ce rôle, il ne dégage aucune émotion, son personnage tourne en roue tout le long du film. le jeu des acteurs est trés mauvais, le film est lent. ce que je reproche au réalisateur c'est de pas avoir tranché entre le documentaire ou la fiction. le film est entre deux eaux, j'ai mis deux étoiles pour ce film car il m'a fait découvrir une partie de notre histoire. le titre du film ainsi que l'histoire paraissent captivants de prime abord mais au final une grande déception.
Comme « présumé coupable » récemment, « l’ordre et la morale » vaut plus par son sujet que par ses qualités cinématographiques. Kassovitz, que j’aime bien d’habitude comme acteur, ne me semble pas vraiment coller au personnage et le film est trop didactique. Il faut cependant le voir pour comprendre comment une triste prise d’otages a pu tourner au massacre en raison de la proximité d’élections présidentielles.
Excellent film, et mathieu kassovitz y est super, tant comme acteur que réalisateur. Le film nous tient en haleine jusqu'a la fin, malgré la durée du film. Un film à voir.
Un bon film qui montre la soufrance des kanaks sous la domination colonniale des francais blanc et l'armée coloniale francaise. Une belle demonstration du racisme de la république et de l'ipocrysie des gouvernents miterand et chirac qui on fait tué des mélanésiens parce qu'ils était né mélanésien.
Un film qui prend aux trippes, une réalisation impeccable avec de belles trouvailles au service du récit (le plan séquence de l'assaut est génial, la reconstitution de l'attaque de la gendarmerie inoubliable et d'autres moments calmes sont tout aussi prenant), et surtout l'histoire est passionnante, le côté politique du film est très réussi. Je regrette que le film n'est pas fait plus parler de lui, à l'heure où Chirac est encore en vie, et d'autres protagonistes aussi. Les Kanaks preneurs d'otages ne sont ni tout noir ni tout blanc, mais on les comprend. Le groupe du GIGN de même, ainsi que les gendarmes. Ce sont les politiques qui sortent vraiment noirs de ce film, de droite comme au final de gauche aussi, et même les politiciens du FLNC. La forme est très réussi, le fond passsionnant, un grand film.
Après sa pitoyable aventure chez l’Oncle Sam (Babylon A. D. - 2008), Mathieu Kassovitz revient par le biais de cette retranscription (basée sur les mémoires de Philippe Legorjus, capitaine du GIGN à l’époque des faits). L'Ordre et la morale (2011) nous ramène en avril 1988, la métropole alors en pleine élection présidentielle, devait faire face au même moment, à une prise d’otages se déroulant sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle Calédonie, où des indépendantistes Kanaks retenaient des gendarmes en otage. En fin de compte, il en résulte une œuvre assez mitigée, certes magnifiée par une mise en scène nous offrant de beaux moments (notamment le plan d’ouverture et le plan-séquence lors de l’assaut à la gendarmerie), mais à côté de cela, il faut reconnaître que les interprétations laissent sérieusement à désirer, ajoutez à cela une durée excessive (135 minutes !), Mathieu Kassovitz séduit mais ne comble pas pour autant, reste au final une œuvre poignante et révoltante qui se devait de voir le jour, ne serait-ce que pour le devoir de mémoire devant de telles injustices.
Ce film, tiré du livre d'un gendarme, n'est peut-être pas assez objectif au sujet des rapport armée de terre-gendarmerie. A part ça rien à jeter. Superbe film!
Un bon film engagé qui revient de façon percutante sur un fait historique dont on entend rarement parler. Le rythme est bien trouvé et permet de se plonger vraiment dans l’histoire mais on regrette quand même certains effets sonores d’un assez mauvais goût et quelques effets spéciaux d’un autre temps.
Malgré un certain narcissisme exacerbé, Kasso livre là son film le plus fort. Titre un peu manichéen, un peu comme le film, quoi que... "L'ordre et la morale" tient en haleine jusqu'à la fin, même si on la sait déjà. Fort par son sujet et sa forme, le film marche, le réalisateur français revient un peu en France et c'est tant mieux. Ca lui va mieux qu'un "Babylon AD" ou "Gothika". Dans la forme, il y a des trouvailles intéressantes, un peu comme dans "La Haine". C'est beau, les décors, le cadre... Certaines scènes sont hypnotisantes, le flash back ingénieux de la prise d'otage, la scène de l'assaut final, avec notamment ce petit artifice de l'essoufflement, où la caméra avance doucement et recule comme si le spectateur était lui-même éssouflé. Un peu prétentieux, Kasso l'est peut-être, mais qu'importe, il tient de long en large, de la première à la dernière seconde, son sujet, façonne l'évènement sous deux tendance, l'une réaliste et l'autre lyrique, et ça marche. Bon retour aux sources. Kasso pardonné.
Quelle déception... J'attendais avec l'impatience le retour de Mathieu Kassovitz dans le cinéma français mais on dirait qu'il ne sait plus faire des films. Tout est lourd, empesé, lent. Les acteurs jouent mal, les dialogues sont didactiques et rigides, la musique (?) pachydermique. On dirait que l'ampleur du sujet a étouffé le réalisateur, qu'il l'a empêché de toute initiative "de cinéma" pour ne s'attacher qu'au message qu'il voulait porter. Ce qui fait qu'on a souvent l'impression d'être dans un mauvais téléfilm. Les choix de plans sont creux et répétitifs : hélicoptères vus du dessous, très gros plans rapprochés des visages... Seule la scène de l'assaut final remet un peu d'énergie dans le film, même si elle est illisible la plupart du temps. Les évènements de Nouvelle-Calédonie n'avaient pas encore été traités au cinéma, le film a donc au moins le mérite d'essuyer les plâtres. Mais les Kanaks méritent mieux. Dans une interview, Mathieu Kassovitz dit que ses meilleurs films sont derrière lui. Ce n'est pas cette fois que l'on dira le contraire, hélas.
Ce film est d'une très grande force, et Kassoviz y est convaincant, autant en tant qu'acteur que réalisateur. Je connaissais l'histoire pour l'avoir suivie de près dans la presse à l'époque des faits mais le point de vue du capitaine du GIGN est très intéressant.
Nos politiciens ne sortent pas grandis de cet épisode récent de notre histoire. Le gouvernement Chirac était bien sûr pressé de sortir de ce merdier, et ne voulait pas d'une issue négociée qui aurait eu lieu après la présidentielle.
Mais l'attitude de Mitterrand a été très ambiguë également, favorable au dialogue dans un premier temps, il a signé l'ordre d'attaque au final.