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Christian B.
18 abonnés
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3,5
Publiée le 18 janvier 2014
un superbe film , avec un scénario excellent qui montre les dessous de l histoire , les méandres d'une histoire ou les intérêts sont bafoué , et tout continue , dans un monde comme si tout etait normal , ceux qui nous dirige se servent de nous comme des marionnettes
Du même style culpabilisateur a deux balles qu'Indigène. C'est complètement parti prit, c'est le super gentil kanak contre le très méchant militaire Français. La réalisation est a chier, les figurants/acteurs représentant les soldats sont mauvais et ridiculisent les vrais (@ gabarits de crevette n'ayant jamais fait de sport de leurs vies ) et cela en va de même pour les hommes du GIGN qui ne reflète absolument pas ce que l'on peut voir dans des documentaires par exemple (quelques pompes de plus pour Matthieu Kassovitz n'aurait pas fait de mal). Enfin bref... C'est trés mauvais.
J'ai vu un film... de Mathieu Kassovitz, avec une réalisation impeccable, ambitieuse et des effets de style de haute volée... Une immense originalité dans la narration. On est y est plongé dès les premières secondes pour ne jamais décrocher...
Rappel des faits : En pleine élection présidentielle, juste avant le 2ème tour entre Mitterrand et Chirac, le FLNKS (mouvement de libération des Kanaks) en Nouvelle-Calédonie, va attaquer une gendarmerie, tuer 4 gendarmes et prendre en otage 30 gendarmes, séparés en 2 groupes. L'un sera libéré rapidement, l'autre fera l'objet d'une négociation et d'un assaut de la part des parachutistes et du GIGN à la grotte d'Ouvéa.
L'action se situe à travers le regard de Philippe Legorjus, négociateur du GIGN (interprété par l'excellent M. Kassovitz) qui oscille entre espoir de résoudre cette situation de manière pacifique et le constat d'une issue violente, avec en guise d'enjeu politique pour le Premier Ministre Chirac de faire une démonstration de force pour envoyer un message ferme à l'extrême-droite de JM Le Pen. Le commandement est confié à l'Armée (qui n'est pas censée intervenir sur le territoire français... Je l'apprends ici) et qui va donc mener un assaut sanglant se soldant par la mort de 2 militaires et de 19 Kanaks (aucun blessé).
Il sera établi par la Ligue des Droits de l'Homme que 3 Kanaks ont été abattus après l'assaut, 1 blessé a été achevé et le chef de cette bande, blessé au genou, a été laissé sans soin pendant plus de 4h, après avoir été passé à tabac par les parachutistes. Enfin, 12 des 19 Kanaks ont reçu une balle dans la tête. J'ai découvert cet événement, et j'ai été bouleversé de voir que la raison d'Etat passe avant la morale (Bon, depuis Machiavel, rien ne me choque vraiment... hein ?). Les circonstances créent des occasions qui créent des événements qui créent des drames... Ce film n'est pas sorti en Nouvelle-Calédonie.
C'est un excellent film, un témoignage aussi (il faut le dire, mais à la lecture de la page Wikipédia on ne peut qu'être troublé)
Réalisateur engagé et donneur de leçon (souvent insupportable), on pouvait craindre le pire en lisant pitch de l'histoire mais cette fois Kassovitz donne une (petite) leçon de mise en scène. Il vaut mieux d'ailleurs s'attarder sur la forme tant la véracité des faits décrit dans ce film fait débat. Et sur la forme il faut reconnaitre que Kassovitz s'est appliqué, on est à des années lumières de ses récentes bouses Américaines (Gothika et Babylon AD). C'est rare de voir un film Français, hors drame- comédie-polar, aussi aboutit.
Kassovitz retrouve la pêche pour tourner ce film d'action et engagé. Il lui manque cependant des moyens financiers et la réalisation s'en ressent, en particulier au moment de l'assaut final. La guerre interne armée de terre contre gendarmes est sordide, B. Pons est présenté odieusement, bref on ne fait pas dans la nuance. Le récit en voix off fait penser bien sur au Bureau des Légendes. Bref, un récit coup de poing sur un fait divers tragique qui ne glorifie les politiques en période d'élections présidentielles. DVD 1 - aout 2020
Après sa pitoyable aventure chez l’Oncle Sam (Babylon A. D. - 2008), Mathieu Kassovitz revient par le biais de cette retranscription (basée sur les mémoires de Philippe Legorjus, capitaine du GIGN à l’époque des faits). L'Ordre et la morale (2011) nous ramène en avril 1988, la métropole alors en pleine élection présidentielle, devait faire face au même moment, à une prise d’otages se déroulant sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle Calédonie, où des indépendantistes Kanaks retenaient des gendarmes en otage. En fin de compte, il en résulte une œuvre assez mitigée, certes magnifiée par une mise en scène nous offrant de beaux moments (notamment le plan d’ouverture et le plan-séquence lors de l’assaut à la gendarmerie), mais à côté de cela, il faut reconnaître que les interprétations laissent sérieusement à désirer, ajoutez à cela une durée excessive (135 minutes !), Mathieu Kassovitz séduit mais ne comble pas pour autant, reste au final une œuvre poignante et révoltante qui se devait de voir le jour, ne serait-ce que pour le devoir de mémoire devant de telles injustices.
Un tel évènement méritait un film beaucoup trop subjectif... Car ça reste une adaptation d'un livre (du capitaine du GIGN) dans laquelle Kassovitz a clairement mis sa vision des choses. Le vrai problème du film est son manichéisme... Les soldats sont tous des guerriers en mal de massacre (ben voyons) et les membres du GIGN des héros en puissance mais il ne faut pas oublier non plus que le GIGN est composé de gendarmes et donc de militaires ! Avec la même hiérarchie sous le ministère de la Défense. Ensuite Kassovitz base tout son scénario sur un point de vue unilatéral qui n'est, au final, pas celui du capitaine à 100% mais celui des kanaks... Oui on connait le passé colonisateurs des français mais de là à excuser l'assassinat de gendarmes français il y a un pas ; comme si les kanaks étaient des gamins qui pensaient prendre d'assaut une gendarmerie sans heurts ni violences ni risques ?! Par contre Kassovitz use d'une mise en scène efficace qui nous plonge au coeur de la machine d'intervention avec les conflits de conscience du capitaine et les conflits intestinaux de nos institutions. Le scénario est en cela très bien conçu avec une bonne description des évènements sans être redondant. Bref un film dont le thème méritait plus d'objectivité. En conclusion la faute incombe (encore !) à nos politiciens qui en période d'élection (surtout entre les deux tours) sont près à tout. Un film très intéressant malheureusement maladroit dans le message à passer.
Un film fort qui met en lumière les dessous politiques de la crise en Nouvelle-Calédonie dans la fin des années 80. On comprend mieux et surtout on voit à quel point les français sont procéduriers et peu ouverts au dialogue dans cette histoire. La scène de bataille dans la jungle est bien filmée et montre aussi la difficulté d'un combat dans de telles conditions. La culture est tellement différente à l'autre bout du monde, les relents de colonialisme sont bien là et peut-être qu'en 2014, les néo-calédoniens se sentiront plus libres de choisir leur façon de vivre, qu'ils choisissent de rester français ou pas.
J'ai toujours préféré le Kassovitz acteur que le Kassovitz réalisateur. D'ailleurs, en dehors de l'excellent "La haine", il n'a réalisé que des mauvais films. Sans aller jusque là, "L'ordre et la morale" me laisse une impression mitigée notamment avec ce manichéisme flagrant dans son propos. Pourtant, c'est tout à l'honneur de Kassovitz de se pencher sur la prise d'otages d'Ouvéa de 1988 et sur la situation politique tendue en Nouvelle-Calédonie. Allant à l'encontre de la thèse officielle, le cinéaste donne davantage la parole aux Kanaks en se penchant notamment sur leurs motivations. Malheureusement, Kassovitz le fait d'une manière manichéenne, sans l'intelligence et la distance nécessaire pour aborder ce type de sujet. Cette charge contre la politique française et cette empathie pour le peuple Kanak est parfois tellement exacerbé que cela en devient ridicule. Cette subjectivité nuit à son message et à l'aspect historique de son long métrage. D'un point de vue cinématographique, la mise en scène souffle le chaud et le froid avec des maladresses et de bonnes idées. Idem pour les dialogues, pas toujours aussi intéressants qu'ils devraient l'être.
Avec l’ordre et la morale Kassovitz reprend son rôle de poil à gratter du cinéma français avec un passage polémique récent de l’histoire française et qui donne l’impression d’être caché sous le tapis. La réussite de son film vient qu’il est parfaitement maîtrisé et qu’il est donc quasiment inattaquable dans sa démarche. Il prend le temps d’expliquer le contexte les tenants et les aboutissants sans pour autant être didactique et surtout il n’oublie pas de faire du cinéma. Devant la caméra Kassovitz se montre aussi convaincant que derrière et réussi à créer une vraie empathie pour son personnage pris au milieu des événements et qui semble se démener inutilement. Du vrai bon cinéma français mais malheureusement trop rare.
Bon boulot de la part de Mathieu Kassovitz avec une réalisation à la hauteur du sujet . La politique avec ses mensonges , malheureusement on le sait depuis longtemps. 3 étoiles et demie.
Un film engagé qui doit faire polémique en ce moment dans le milieu politique signé Mathieu Kassovitz !!! "L'ordre et la morale" est une histoire vraie qui se passe en 1988 en Nouvelle Calédonie et le film commence par la fin, l'interrogation d'un drame militaire vu par un commandant de la gendarmerie. Ce film relate les dix jours précédents avec chaque étape détaillé de l'arrivée des soldats en Nouvelle Calédonie, territoire Français en guerre. La tension et la pression politique pour libérer des otages accélèrent la manoeuvre de riposte et le commandant et quelques uns de ses soldats se font à leurs tours pris en otages. Le commandant fait l'intermédiaire entre l'armée Française et les ravisseurs mais tout prend une tournure politique en une période électorale entre le premier ministre de l'époque Jacques Chirac et le président François Mitterand. Adapté d'un livre du personnage principal, Mathieu Kassovitz signé un film interressant et documentaliste sur ce qu'il s'est passé. Le petit défaut du film vient de l'opinion politique du récit qui fait la gauche, c'est bien, la droite, c'est salaud, on sent que le cinéaste comme l'écrivain sont du premier clan comme d'autres films du meme genre sont diverses. Les acteurs Français et Africains sont trés bons, Mathieu Kassovitz en tete. A voir
Kassovitz revient. Devant, derrière et partout. C'est la sa force, et sa faiblesse. Il perd en densité ce qu'il gagne en discours. Ce n'est pas son meilleur, ni son pire, ce n'est qu'un pavé de plus dans un parcours artistique malheureusement jalonné d'épisodes chaotiques et de polémiques diverses. Si seulement il était resté derrière, alors le film n'aurait pas souffert de toutes ces imperfections techniques, et dramatiques. N'en reste pas moins un film engagé, sur un épisode sombre et méconnu ,pour beaucoup aujourd'hui, de l'histoire. Je ne pense pas que l'armée française ira voir ou achètera le film si elle l'a manqué.